alterlibristeUne vision du monde libre parmi d'autres2020-06-01T10:11:29+02:00Faburn:md5:0e59eededd92fa4d8bf31199ce2cb587DotclearIl y a 2 ans j'avais préparé ce brouillonurn:md5:c7234f070fc364f7feba3fe0ff6501822020-05-10T13:00:00+02:002020-05-10T13:00:00+02:00alterlibristeBlog à partApéro des papas manchotshumeur<p><em>Pour le 200ème billet, je voulais clôturer officiellement le blog ; après avoir demandé l’avis d’un pote blogueur qui m’en a dissuadé, je ne l’ai pas fait.</em> <br />
<em>Pourtant, en retombant sur le brouillon de mon billet, je me rends compte qu’il décrit exactement ce que j’ai fait, alors je vous le partage.</em> <br />
<em>Merci à tous ceux qui m’ont gardé dans leurs flux en attendant un nouveau billet (les stats vous trahissent), je vous le dois bien cet article.</em> <br />
<em>Je reviens donc pour vous dire que je m’en vais, mais n’est-ce pas déjà une forme de retour ? (j’aurais bien quelques nouvelles à vous donner mais il ne faut pas trop rêver quand même)</em></p> <h3>200ème : rideau</h3>
<p><img src="https://danielledoestheatre.files.wordpress.com/2012/02/theatre_curtains_banner.jpg" alt="" /></p>
<p>Depuis un bon mois je vois arriver le 200ème billet et je me dis de faire un truc un peu différent. En même temps, je change de mode de vie et je ne me satisfais plus de ne me présenter publiquement que comme un libriste, alors ma décision est prise, comme je l’ai fait pour mon compte Diaspora* : alterlibriste va disparaître.</p>
<p>Attention, il ne s’agit pas d’un coup de tête comme certains ferment leur site sur un coup de tête ou disent le faire à cause de commentaires désagréables... pour mieux revenir ensuite. Il ne s’agit pas non plus d’une démotivation ou d’un manque d’inspiration comme j’en ai eu il y a deux ans. Au contraire, j’aime bloguer et je respecte mon petit rythme d’un article par semaine, réglé comme du papier à musique.</p>
<p>Le problème est ailleurs. J’ai évalué que mon activité de lire et écrire sur le libre me prenait largement une dizaine d’heures par semaine et encore, je ne lis pas tout et parfois en diagonale. Je ne compte bien sûr pas l’écoute des podcasts, que je fais en faisant autre chose.</p>
<p>Depuis juillet, j’ai repris activement le sport en me fixant au moins 30min par jour, ce qui fait qu’au lieu de me vautrer dans un fauteuil pour lire mes flux rss, je préfère sortir ou faire des exercices et transpirer.</p>
<p>Je n’en veux pas non plus à la communauté du libre que certains trouvent parfois trop puriste ou pas toujours cohérente. Elle m’a accueilli avec bienveillance et j’ai eu beaucoup de retours positifs, certains me disent même apprécié et respecté.</p>
<p>Pourtant, qu’ai-je fait depuis mes un peu plus de 4 ans d’activité libriste ? Je n’ai pas dû convertir grand monde, pas autour de moi en tout cas, je suis aussi anonyme ici que dans ma vie quotidienne. Au mieux, et c’était mon objectif principal, j’aurais partagé quelques astuces et découvertes ou motivé ceux qui sont convaincus par la cause à le rester, mais maintenant, il est temps de passer la main.</p>
<p>Je pars au sommet de ma carrière car je préfère arrêter tant que je le fais avec plaisir plutôt qu’après avoir décliné ou perdu tout intérêt. En son temps, <a href="http://la-vache-libre.org/">La vache libre</a> avait aussi arrêté un peu brusquement laissant un trou dans la blogosphère du libre <em>(revenu puis reparti entre-temps)</em>.</p>
<p>Cela ne fera pas de moi quelqu’un de moins libriste, je resterai fidèle à Debian, anti-Google et ce n’est pas demain la veille que j’achèterai un iPhone. La seule chose, c’est que je ne partagerai plus toutes mes expériences et points de vue, de moins en moins fournis vu le rythme où j’épure mes flux rss.</p>
<p>Je continuerai à suivre les copains, tous ceux qui commentent régulièrement, et je leur ferai un petit coucou de temps en temps. Mais le pseudo alterlibriste et ses activités ne passeront pas la nouvelle année. Il est temps pour moi de me présenter sous d’autres angles que celui du logiciel libre.</p>
<p>J’en parle à longueurs de billets, les podcasts me passionnent et ce sont eux qui ont motivé la création de ce blog et en ont été la source d’inspiration principale. Il est maintenant temps que je parle de mes motivations libristes, entre-autres, à ceux qui aiment écouter des podcasts. Je continue donc l’<a href="http://donkluivert.fr">Apéro des Papas Manchots</a> où je pourrais continuer à parler de mes découvertes et bidouillages ainsi que de mes futurs projets.</p>
<p>Le site restera ouvert car il contient pas mal de notes que je consulte régulièrement, peut-être en ajouterais-je à l’occasion, mais c’est assez peu probable. Et si le clavier me démange vraiment, ce sera probablement publié sur d’autres sites et d’autres sujets.</p>
<p>Tout n’est donc pas fini, je passe la main et m’en vais vers de nouveaux horizons. <br />
Tch(a)o !</p>Podcasting : Tout est numériqueurn:md5:d369686d8f4f2f528e66b34c0d0bce072018-07-30T18:17:00+02:002018-07-30T18:17:00+02:00alterlibristePodcastingpodcast<p><img src="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/RF_OMM_0000019069_ITE.jpg" alt="" /></p> <p>Pendant que les derniers blogueurs du libre français n’en peuvent plus d’agoniser (ils disent qu’on va tous mourir, mais les autres sont déjà morts et eux se retrouvent de plus en plus seuls survivants parmi une horde de sites zombies), je vais malgré tout utiliser cet espace que je délaisse comme beaucoup d’autres (mea culpa) pour en faire ce qu’il avait pour objectif au départ : partager des podcasts traitant de l’impact du numérique sur la société.</p>
<p>Pour les vacances, nos émissions préférées se la coulent douce et il nous manque parfois de quoi se mettre entre les oreilles, mais France Inter nous a fait quelques émissions d’été dont une qui a retenu mon attention : <a href="https://www.franceinter.fr/emissions/tout-est-numerique">Tout est numérique</a> animé par Olivier Tesquet</p>
<p>L’essentiel est dans le titre. Les sujets sont variés, ne vont pas forcément très en profondeur mais font le tour de la question : algoritmes, robots, big data, loi renseignement, critique de la technologie, ... Je n’ai pas trop accroché sur les premières émissions mais les suivantes m’ont bien plu.</p>
<p>D’une durée de 45 min, c’est diffusé chaque samedi de juillet-août à 9h ou en podcast en <a href="http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_19056.xml">flux rss</a>.</p>Chronique dystopique : L'Intelligence Artificielle ne sera plus ce qu'elle étaiturn:md5:5a222122f10fd5775f5bce7eb7ba1aab2018-06-25T18:33:00+02:002018-06-25T18:33:00+02:00alterlibriste<p><em>Ceci est ma chronique retranscrite du <a href="http://donkluivert.cluster1.easy-hebergement.net/2018/06/24/emission-19-du-14-juin-2018-special-intelligence-artificielle-crossover-alpinux/">dernier épisode de l’Apéro des Papas Manchots sur l’intelligence artificielle</a>.</em></p> <p>Février 2035, aujourd’hui je fête mon soixantième anniversaire, plus que dix ans avant la retraite. Je me réveille avec l’ambiance créée par Aldria. Aldria, c’est mon assistant ; avant on disait maison intelligente, enceinte connectée ou encore intelligence artificielle, mais Aldria, c’est tout ça à la fois. Je lui ai dit hier que je devais me lever pour aller travailler à la Data Factory à 9 h et elle a tout prévu : elle sait qu’il me faut 10 minutes pour émerger donc à 7h30 elle a fait progressivement monter la lumière avec un bruit de cascade (je lui avais dit la veille que j’en avais un peu marre du son des vagues et de la mer qu’elle me mettait habituellement). Elle sait que mon petit-déj doit être prêt à 8 h, le thé y est donc versé dans ma tasse indiquant sur son interface connectée une température parfaite de 65 °C (et 16 % de ma ration d’hydratation journalière optimale).</p>
<p>En fond sonore, dernières auto-informations : d’après l’analyse des données, aujourd’hui le risque de grippe est de 22 %, on aura une averse de 11h32 à 11h55, le trafic internet sera un peu surchargé vers 13 h et d’après mon profil, il m’est recommandé d’aller voir Toy Story 8 sorti cette semaine.</p>
<p>À 8h30, l’auto capsule se gare devant chez moi et Aldria, qui me l’avait commandée, m’annonce qu’il est l’heure que j’y aille. En entrant dans le véhicule, le dernier épisode de Studio404 se lance automatiquement, le sujet : la ville martienne transconnectée.</p>
<p>9 h, j’arrive à la Data Factory, j’ai eu la chance d’être sélectionné pour analyser des situations vidéo pour déterminer si un véhicule devrait s’arrêter, ralentir, redémarrer ou ne rien faire quand par exemple il y a un objet volant, des gens qui discutent devant un passage piéton ou encore une femme qui traverse à côté de son vélo en pleine nuit.</p>
<p>Tout à coup, sur l’écran, un véhicule arrive droit sur moi et me percute, je me réveille en sursaut. Ouf ! nous sommes bien en 2025, aujourd’hui, je n’ai que 50 ans et l’intelligence artificielle a fait fantasmer et cauchemarder beaucoup de monde, un peu comme la réalité virtuelle en 2017. Je mets l’eau à chauffer manuellement et je réfléchis à mon cauchemar.</p>
<p>Dès les années 1960-70, les 1ers ordinateurs avaient alimenté des tas de scénarios d’auteurs de science-fiction qui s’étaient traduits par de nombreux films marquants, s’il ne fallait en citer qu’un, ce serait probablement Skynet dans Terminator, la fameuse singularité, le moment où les machines prennent conscience et le pouvoir sur l’humain afin de promouvoir leur développement sans avoir besoin de lui et qu’elles peuvent donc détruire.</p>
<p>Et pourtant, au début des années 2000, cela s’était bien essoufflé. Ces années tant rêvées n’avaient pas vu l’avènement des robots et des voitures volantes pas plus que d’une quelconque intelligence artificielle. Tout était encore programmé à coup de boucles conditionnelles (if/then/else).</p>
<p>Mais cela a repris de la vigueur dans les années 2010 avec les simulations de réseaux de neurones, les programmes ont commencé à être capables d’apprendre par eux-mêmes et ne plus être basés uniquement sur des calculs ou des conditions définies.</p>
<p>Et on a entendu parler d’intelligence artificielle à tout bout de champ avec en ligne de mire un dépassement certain de celle de l’homme et pourquoi pas une conscience de la machine. Le seul problème, c’est que cette vague a été portée par des transhumanistes réduisant la conscience à des signaux électriques transférables sur disque dur et repris par des journalistes avides de disruption mais peu à-même d’opposer la moindre critique.</p>
<p>D’un côté des codeurs-startupeurs n’ayant aucune notion de philosophie ou de complexité du vivant, de l’autre un public ne sachant rien des dessous de l’informatique ; entre les deux, un écart béant laissant place à toutes les peurs et tous les fantasmes.</p>
<p>On croyait pouvoir tout faire faire à l’intelligence artificielle alors que leurs promoteurs n’avaient plus la moindre idée de la façon de cultiver, de cuisiner ou de se vêtir. Bref, notre soi-disant intelligence moderne était en train d’oublier le savoir-faire ancestral pour répondre aux besoins basiques de l’homme qu’il avait pourtant pratiqués durant des millénaires sans pour cela avoir besoin de lire, écrire ou compter.</p>
<p>Mais les premières fonctions cherchées pour l’IA, c’était quoi ? Comment vendre au mieux à des consommateurs en fonction de leurs centres d’intérêts, de leurs recherches sur internet, de leurs interactions sur les réseaux, de leurs déplacements traqués, etc. Bien sûr, après on a essayé d’appliquer cela à la médecine pour se donner meilleure conscience, à moins que ce ne soit pour mieux vendre des médicaments.</p>
<p>Mais maintenant que tout cela est terminé, rappelons-nous pourquoi le soufflet est retombé.</p>
<p>L’analyse des données a effectivement pu permettre un constat plus rapide des phénomènes et détecter des tendances dès leurs apparitions mais en rien les prévenir et encore moins les prévoir. Quant à en décider des actions à mener pour résoudre les problèmes, ce ne sont que les politiques qui sont restés à la barre.</p>
<p>Ensuite, l’apprentissage avec des données n’a pu se faire qu’à partir de celles existantes et reproduire exactement les schémas déjà réalisés. On a pu reproduire des musiques, des peintures, des écrits ressemblant à certains artistes comme s’ils en étaient les auteurs mais pas créer de nouveautés. Et quand bien même, la créativité d’une machine pourrait-elle être un jour apprécié par un être humain ? Le nirvana électronique n’est peut-être qu’une suite harmonieuse de 0 et de 1 inaccessible à notre entendement. Et comment pourrait rêver une machine dépourvue de sensations quand bien même on pourrait lui apprendre nos émotions et nos sentiments que nous ne maîtrisons pas nous-mêmes ?</p>
<p>Enfin, et parce que l’homme est homme, la machine ne peut qu’apprendre de son comportement qui n’est pas toujours très glorieux et vire très rapidement à la peur de la différence, à la haine raciale, à l’exclusion des minorités et au fanatisme religieux, ainsi, telle l’expérience du chat-bot de Microsoft sur Twitter, l’Intelligence Artificielle n’est finalement devenue que de la Connerie Naturelle.</p>Que reste-t-il du logiciel libre ? Nous !urn:md5:9039daa0412e534f88c0108018f7f1702018-06-18T18:42:00+02:002018-06-18T18:42:00+02:00alterlibristeFirefoxFramasoftplanet-librepodcastvie privée<p><img src="https://openwashriveira.files.wordpress.com/2015/07/cropped-openwash11.jpg" alt="" /></p>
<p>Malgré mon relatif silence de ces derniers mois, je continue à écouter des podcasts et impossible de ne pas réagir à l’émission Du grain à moudre passée sur France Culture, intitulée "<a href="https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-a-moudre/que-reste-t-il-du-logiciel-libre">Que reste-t-il du logiciel libre ?</a>"</p> <p>Commençons par dire qu’une analyse en a déjà été faite par <a href="https://cyrille-borne.com/pluxml/index.php?article168/tomber-se-relever-recommencer">Cyrille</a> ; je reprends son analyse en intégralité, car elle est perdue au milieu de beaucoup d’autres choses :</p>
<blockquote><p>C’est assez terrible, c’est presque douloureux. Les intervenants sont Amaelle Guiton Journaliste à Libération, Bernard Ourghanlian directeur Technique et Sécurité à Microsoft France, et Pierre-Yves Gosset délégué général de Framasoft. C’est terrible parce que lorsque Bernard Ourghanlian explique que le logiciel libre a gagné, parle avec facilité de l’époque propriétaire de Microsoft comme étant révolue, évoque le cloud, on a tout à fait compris que ce n’est pas le libre qui a gagné mais Microsoft. C’est terrible parce qu’Amaelle Guiton met le doigt exactement là où ça fait mal en rappelant que les libristes étaient tous sur Github et que gueuler parce qu’une plateforme propriétaire est achetée par une autre boîte propriétaire c’est tout simplement ridicule. C’est terrible parce que le message de PYG qu’il essaie de placer au niveau philosophique ne passe pas, parce que lorsque le journaliste qui se met dans la position de celui qui ne sait pas fait remarquer que d’utiliser un logiciel propriétaire avec du suivi, du service, c’est franchement plus rassurant, il n’y a rien à répondre. C’est terrible parce qu’on comprend que le logiciel libre a remporté la guerre technique à savoir qu’un code confronté à un ensemble de personnes, interne au projet ou extérieur c’est la meilleure manière de renforcer le code, mais que les idées qui sont derrières sont soufflées au profit de l’efficacité. C’est terrible parce que l’émission est tellement pointue qu’il n’y a que ceux qui connaissent le sujet qui peuvent la comprendre, ce sentiment de plus en plus palpable que l’informatique s’éloigne de l’utilisateur final quand le ministère de l’éducation nationale fantasme une nation de développeurs.</p></blockquote>
<p>Cyrille s’ennuie un peu dans sa tour d’ivoire de blogueur abandonné par tous (moi y compris), il ne m’en voudra donc pas de le titiller un peu et de reprendre les critiques qu’il aime poser sur les billets de <a href="https://www.blog-libre.org/auteurs/cascador/">Cascador</a> à savoir un manque de profondeur dans l’analyse. Par ailleurs, Microsoft ne parle jamais de logiciel libre mais d’open source (et encore, pas open pour tout le monde, sinon ça se saurait). Sinon, je partage son point de vue catastrophique du résultat de cette émission, mais il faut pousser plus loin l’analyse.</p>
<p>On avait une très bonne journaliste qui connait le milieu hacker (mais parle malheureusement de Richard Stallman au passé) et une pointure du milieu associatif légitimé par les nombreuses actions de Framasoft face à un seul représentant du monde propriétaire ; ils auraient pu n’en faire qu’une bouchée et pourtant même avec un animateur compatissant envers le logiciel libre, ils se sont tollés comme pas permis. D’abord en restant peu compréhensibles envers le grand public et ensuite en n’abordant pas les points cruciaux et fondamentaux de l’intérêt du libre vis-à-vis du propriétaire lavé à la lessive open source.</p>
<p>Il faut dire que le gars de chez Microsoft avait préparé ses cartouches et sachant qu’il serait attaqué, a joué finement le côté pacifiste enthousiaste, on a été des méchants, mais on est devenu gentil. Personnellement, le sujet Github, je m’en balance complètement sachant que je ne suis pas codeur et qu’il y a eu un précédant avec SourceForge. Comme le dit bien Amaëlle Guiton, difficile de comprendre pourquoi les développeurs continuent à se centraliser dans des structures propriétaires. Ce n’est donc ni le premier, ni le dernier événement de ce genre.</p>
<p>Par contre, dans sa grande amabilité, le gars de chez Microsoft a donné la raison pour laquelle ils ont mis autant d’argent sur une structure si peu rentable. Ils ont loupé le tournant de l’informatique mobile, ils reconnaissent que leur OS est trop pourri pour les serveurs au point de préférer utiliser du Linux, ils ont vu arriver les réseaux sociaux sans comprendre ce qui arrivait mais c’est bien là qu’ils ont choisi d’attaquer. Laissant à Facebook et Google tous les aspects vie privée et monétisation des données personnelles pour le marketing, ils misent désormais tout sur les profils professionnels (rachat de LinkedIn) et les compétences de développement grâce au vivier représenté par GitHub. Comme il le dit, l’important ce n’est pas le code mais les interactions entre les développeurs et le fait que la plate-forme est devenue pour eux plus parlante qu’un CV par leurs participations et commits sur différents projets. Ils sont pris au piège s’ils veulent avoir un avenir professionnel dans le milieu. Et que les libristes à la petite semaine s’en aille en fulminant, il n’en a cure, ceux-là ne travaillent de toute façon pas pour des projets <em>bankable</em>.</p>
<p>Mais revenons au sujet du débat, que reste-t-il au logiciel libre ? Quand l’animateur rétorque aux libristes que certes c’est difficile de quitter Windows par le poids des habitudes, mais alors, il est aussi difficile de quitter un logiciel libre comme Firefox si on s’y est trop habitué, il aurait pu être pertinent de dire que pas tant que ça puisque Chrome a tout balayé sur son passage et surtout, il aurait été intéressant de parler d’interopérabilité. Quitter un logiciel propriétaire, c’est aussi difficile parce que les formats sont fermés et c’est bien pour ça que la suite Office de Microsoft reste la référence en entreprise.</p>
<p>Enfin, pourquoi ne pas parler de la liberté des données quand les géants du web vantent les bienfaits du cloud. On nous vend du service tout en gardant nos données qu’on leur donne bien volontiers et sans possibilité de redevenir acteur de ce qui nous appartient. Comment est-ce possible que des défenseurs aguerris du logiciel libre n’est pas pu au moins évoquer ces avantages même s’ils ne sont pas forcément à la portée de tous ?</p>
<p>Bref, une émission malgré tout très instructive pour les connaisseurs puisqu’elle renseigne sur les intentions de l’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Openwashing">openwashing</a> tout en mesurant la faible capacité de réaction en face.<br />
Mais avant de vouloir sauver le monde, si on laissait déjà ceux qui sont motivés se sauver eux-mêmes ?</p>Et si Linux devenait une option comme une autre ?urn:md5:94a11a67bc25face157249779c72130e2018-04-09T18:11:00+02:002018-04-10T07:23:14+02:00alterlibristeMonde numériqueplanet-libre<p><img src="http://i418.photobucket.com/albums/pp266/The_Luigiian/goontrylinux.png" alt="" /></p>
<p>Tous les ans, on nous fait le coup de l’année du desktop Linux, à tel point que cela en devient un running gag et que plus personne n’y croit, d’autant que la fin du support de XP et le passage forcé à Windows 10 n’ont pas changé grand-chose aux stats, et pourtant…</p> <p>Ma fréquentation régulière du monde du podcast (dont pâtit quelque peu ce blog), qui n’est pas particulièrement libriste mais relativement versé dans la technologie et l’attiré pour la nouveauté me semble révéler un mouvement de fond : Linux devient une alternative crédible.</p>
<p>Certes, cela fait des années que nous répétons qu’il est désormais plus facile d’installer une distribution généraliste qu’un Windows, qu’il est révolu le temps de compiler ses drivers et qu’un Desktop bien peaufiné n’a rien à envier à iOS, mais comme nous crions entre nous, le temps de diffusion semble bien long.</p>
<p>Tous les gens qui touchent un peu à la technique, à la domotique, aux serveurs ou aiment bidouiller, ont désormais eu l’occasion de se frotter à une distribution et le Raspberry pi fait bien sûr parti de ce mouvement. Alors, les habitudes sont parfois un peu dures à changer et les lignes de commandes continuent à faire peur, mais une fois qu’on a goûté à un système qui marche et que l’on peut configurer comme on le souhaite, on apprécie et on le fait savoir.</p>
<p>Dans la cinquantaine de podcasts non libriste que j’écoute, je compte pas loin d’une dizaine de passages à Linux qui sont évoqués depuis un an. Et pas pour des raisons idéologiques. L’essai ne sera peut-être pas totalement concluant ou ne restera cantonné qu’à une vieille machine pour les enfants, mais peu importe, d’autres que les libristes en parlent comme d’une option aussi valable qu’un autre OS. Sans oublier le nombre croissant d’articles dans la presse informatique généraliste.</p>
<p>Parmi les arguments évoqués par les nouveaux convertis : le ras le bol des mises à jour inopinées, les bugs sur certains matériels, les régressions… et la joie de trouver un tout nouveau système totalement fonctionnel. Cette description en titille de plus en plus qui entrevoient alors la possibilité d’essayer.</p>
<p>Énième effet de mode ? Je ne me fais pas d’illusions, parmi ces essais, il y a une certaine proportion qui n’hésite pas à changer de système comme de chemise et repasseront sous OS propriétaire, car seul l’attrait de la nouveauté les y aura fait goûter. Néanmoins le système sort des fourrés dans une sphère plus grand public. <br />
2018 ne sera probablement toujours pas l’année du desktop Linux, mais peut-être sera-t-elle celle où Linux devient une option non idéologique ?</p>Un MOOC pour maîtriser le shellurn:md5:fdd478ef2e968d8a138bfe10080847df2018-02-12T17:14:00+01:002018-02-12T18:25:15+01:00alterlibristeMatos et bidouillageMOOCplanet-libreshell<p><img src="https://www.fun-mooc.fr/asset-v1:univ-reunion+128001+session01+type@asset+block@Bash-poster_image-teaser.jpg" alt="" /></p> <p>Un billet rapide pour signaler un MOOC qui me semble bien intéressant pour ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances de la ligne de commande. Il s’intitule <a href="https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:univ-reunion+128001+session01/about">Maîtriser le shell Bash</a> et il est proposé par l’Université de la Réunion sur la plateforme France Université Numérique.</p>
<p><q>Ce cours donne les bases pour l’utilisation d’un langage de commandes informatiques en l’illustrant avec le shell Bash. Ce shell intègre des structures qui en font un langage de programmation utile pour automatiser des travaux. De plus, le Bash est la version de shell que l’on retrouve de nos jours dans tous les systèmes d’exploitation. C’est pourquoi, aujourd’hui plus qu’hier, maitriser le shell Bash est indispensable pour toute personne désirant contrôler l’appareil sur lequel il est installé.</q></p>
<p>La semaine dernière était la semaine d’introduction pour présenter le programme et les objectifs, mais le MOOC commence véritablement aujourd’hui et sera étalé sur 4 semaines de travail. Il est donc encore temps de s’inscrire pour se joindre à l’aventure dont voici le programme :</p>
<p><img src="https://www.fun-mooc.fr/asset-v1:univ-reunion+128001+session01+type@asset+block/vue-globale-des-contenus.png" alt="" /></p>
<p>Je dois avouer avoir été un peu refroidi par l’expérience du MOOC Essential Linux qui avait été proposé l’an dernier par son côté fouilli, obsolète et inintéressant pour les novices comme pour les utilisateurs un peu avancés. Ma première impression de ce MOOC est beaucoup plus positive avec des enseignants qui donnent envie et s’adressent directement au bidouilleur qui sommeille en nous.</p>
<p>Il semble donc tout à fait recommandé au débutant sous Linux, à celui qui aime bricoler les Raspberry pi mais aussi à celui qui veut approfondir sa maîtrise de la ligne de commande et apprendre de nouvelles subtilités afin d’améliorer son efficacité.</p>Partageons nos passions !urn:md5:6eed39e44015b4dd1bb661f4f263f0e32018-01-08T19:15:00+01:002018-01-08T20:29:43+01:00alterlibristeRéflexionPartagePassionplanet-libre<p>Rien de tel qu’un amateur passionné pour faire passer le savoir.</p> <p>J’ai cette idée de billet depuis un moment mais il partait d’un constat un peu négatif que plusieurs personnes dont je suis le blog ou le podcast qui étaient très actives baissent le rythme ou se retirent suite à une embauche dans le domaine de leur passion. Ma conclusion aurait donc pu être qu’il est difficile de rester passionné par son activité professionnelle ou que lorsque l’on devient professionnel, on délaisse un peu le milieu amateur. Je ne pense pas que ce soit le cas.</p>
<p>Mais reprenons dès le début. <br />
Mon propos va parler de l’activité libriste puisque c’est le thème principal de ce blog mais il peut être généralisé à toute activité (faudra peut-être que je pense à changer de blog ?). Lorsque l’on découvre un sujet, une activité, un sport qui nous plaît, on va essayer de s’informer au maximum sur le thème, on va apprendre beaucoup de choses et on va avoir envie de partager nos découvertes, nos astuces, nos façons de progresser ou résoudre des problèmes. Tant que l’on reste passionné, l’envie de faire vivre la communauté que l’on a intégrée va perdurer. Les propos ne seront peut-être pas toujours parfaitement justes ou optimisés par rapport à l’expertise que pourrait apporter un spécialiste ou un professionnel mais ils auront l’intérêt d’exister et de faire découvrir des choses aux autres.</p>
<p>Quelques circonstances vont pouvoir freiner l’élan vers ce partage :</p>
<ul>
<li>des conflits avec la communauté qui critique ce qui est partagé ; à voir dans ce cas si les propos étaient justes, si ce n’était pas des attaques plus que des partages constructifs, si on a une légitimité réelle ou si on doit simplement changer d’endroit pour partager.</li>
<li>l’essoufflement de la passion par intérêt décroissant ou remplacement par d’autres activités/passions ; je suis clairement dans ce cas mais cela ne veut pas dire que l’envie de partager a diminué, elle s’est simplement déplacée et il y a peut-être moins à partager dans le domaine.</li>
<li>l’augmentation de compétence dans la passion l’a transformée en activité professionnelle. On pourrait dire que c’est merveilleux et ça l’est probablement pour celui qui y parvient. Sauf que lorsque l’on fait déjà toute la journée une activité, on n’a plus forcément envie de parler de ça dans ses loisirs et surtout, le niveau d’expertise augmente et l’intérêt va se porter sur des points plus techniques et complexes que sur des généralités, des essais de nouveautés ou la philosophie générale du sujet.</li>
</ul>
<p>C’est ainsi que peu de développeurs vont écrire des billets sur la philosophie du libre qu’ils pratiquent pourtant au quotidien et qui peut rester un objet d’admiration pour les béotiens qui vont la défendre avec plus de ferveur. De même, un adminsys qui s’est battu toute la journée avec une armée de serveur va difficilement s’émerveiller pour un nouveau service à installer sur son serveur perso. Si certaines personnes se reconnaissent, qu’elles se rassurent, ce n’est pas grave et surtout, si elles lisent ces lignes, c’est qu’elles sont encore intéressées par le sujet donc la passion est toujours là.</p>
<p>L’important est de rester plein d’entrain pour ce que l’on fait et ne pas hésiter à partager sur ce qui nous passionne car c’est ce qui rend les propos intéressants. Et surtout, pour les nouvellement arrivés dans cette passion, c’est le bon moment pour se lancer, car les plus anciens passent la main et il ne faut pas hésiter à saisir le témoin pour alimenter les autres passionnés.</p>Bilan 2017urn:md5:cdf8d4d1c2978f10b5ef81384e1f79f12017-12-29T11:55:00+01:002017-12-29T12:02:29+01:00alterlibristeBlog à part<p><img src="https://www.jansonbridging.de/uploads/pics/Jahreswechsel_2018.jpg" alt="" /></p> <p>Je m’étais fixé un article par semaine et on peut dire que j’y suis presque parvenu et étant donné qu’en vacances je m’éloigne des outils technologiques, je considère l’objectif atteint. Donc, un bilan quasi identique à celui de l’an dernier.</p>
<p>Par contre, il y a quelque temps, <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2017/10/16/Comment-j-ai-failli-tuer-alterlibriste">j’évoquais</a> le fait que j’aurais pu mettre un terme à ce blog ou plutôt à mon pseudo, je ne l’ai pas fait parce que j’avais encore parfois des choses à raconter de mes activités libristes. Mais dans les faits, je ne me tiens plus informé des actualités du logiciel libre, suis déconnecté des réseaux, lis de moins en moins d’articles et de blogs. Cela veut dire que malgré tout mon pseudo se meurt parce que mon intérêt s’est déplacé et que je m’implique moins.</p>
<p>Je reviens donc plus ou moins à mon statut d’avant l’ouverture du blog : j’écoute les podcasts traitant de l’informatique libre, je continue à maintenir tous mes outils numériques le plus éloigné possible des GAFAM, mais je me détache petit à petit de la communauté libriste si j’en ai fait partie un jour. Je continuerai à publier des articles, mais je me fixe un objectif mensuel plutôt qu’hebdomadaire et ne traiterai plus de sujets d’actualité ; comme dans les derniers articles, je traiterai de mes découvertes et documenterai mes résolutions de problèmes, peut-être à l’occasion une réflexion sur un sujet particulier du numérique, mais guère plus.</p>
<p>Un des grands changements de l’année, mis à part d’autres activités, a été mes débuts dans la production de podcasts et cela a été un grand plaisir qui se poursuivra l’année prochaine. L’<a href="http://donkluivert.fr">Apéro des Papas Manchots</a> a cet intérêt de ne pas se vouloir technique, mais de traiter du quotidien de personnes souhaitant libérer leur informatique sans y voir le seul but de leur existence. Les libristes n’y trouvent donc pas forcément d’intérêt, car ils voudraient des sujets didactiques et plus concis, les amateurs de podcasts peuvent cependant y trouver du vécu, des digressions ou des anecdotes et c’est bien ce que j’apprécie en tant qu’auditeur.</p>
<p>Voilà, un bilan en forme de décélération mais j’annonce les choses, mon objectif n’est pas de tout arrêter et je le dirai si ça devait être le cas plutôt que laisser les lieux en plan. <br />
Bonnes fêtes et bons projets à tous pour 2018 !</p>iTunes, c'est pas gagné pour les linuxiens !urn:md5:6f71d63cc44f58ad48434b5a41c6dce32017-12-14T22:07:00+01:002017-12-14T22:20:28+01:00alterlibristePodcastingastucehumeur<p><img src="http://rickluna.com/wp/wp-content/uploads/podcasts_store_account-1024x782.png" alt="" /></p>
<p>Pour pouvoir enregistrer un podcast dans iTunes (parce que c’est un lieu privilégié par ceux qui cherchent des podcasts), c’est apparemment assez simple, seulement, ça se transforme assez vite en parcours du combattant quand on n’a ni Windows, ni iOS sous la main.</p> <p>En principe pour déclarer un podcast dans iTunes, outre le fait que le flux doive respecter les spécifications requises (notamment la taille de la pochette), il "suffit" de le déclarer dans <a href="http://rickluna.com/wp/wp-content/uploads/podcasts_store_account-1024x782.png">https://podcastsconnect.apple.com</a> ; mais avant ça, il faut déjà avoir un identifiant Apple (Apple ID), n’ayant jamais eu de produit de chez eux, j’ai dû en créer un mais c’est la partie la plus facile, il suffit d’un mail et d’un mot de passe.</p>
<p>Là où ça se corse, c’est que pour se connecter dans iTunes Connect, il faut avoir un compte iTunes Store qui ne se valide que dans l’application iTunes. J’ai bien essayé de l’installer grâce à Wine et à PlayOnLinux avec au moins trois versions différentes mais pas moyen. Les essais les plus aboutis ont débouché sur une fenêtre blanche ou un plantage lors de la tentative de connexion.</p>
<p>La seule solution a été de faire tourner une VM Windows. Au passage, j’en avais une de XP qui traînait dans un coin, j’ai installé iTunes sans problème, sauf que la vérification du compte (étape essentielle requise pour ensuite aller sur iTunes Connect) n’est possible qu’à partir de Windows 7. J’ai donc téléchargé une image disponible <a href="https://developer.microsoft.com/en-us/microsoft-edge/tools/vms/">là</a>. La moindre VM est plus grosse que n’importe quelle distro. 5 h plus tard avec mon débit faiblard, je lance VirtualBox en deux fois parce que la partition /home doit aussi avoir une bonne dizaine de Go de dispo. Puis j’installe enfin un iTunes fonctionnel.</p>
<p>Au passage, depuis au moins quinze ans que je n’avais pas vu la tête que ça avait quand j’avais regardé à quoi ça ressemblait lorsque j’étais sous Windows (et vite dégagé tellement ça met le souk), eh bien ça n’a pas changé, le temps s’est arrêté. Toujours content de ne pas utiliser ce soft et pas prêt de m’y convertir.</p>
<p>Bref, viens donc l’étape fatidique de création d’un compte iTunes Store dans lequel je n’ai pas mis de moyen de paiement et rempli absolument n’importe quoi dans les champs adresse et numéro de téléphone pour enfin valider mon accès à iTunes Connect. Et après, c’est effectivement super simple de déclarer son podcast à partir du flux rss, qui est ensuite validé (s’il est conforme) au bout de quelques heures et apparaît dans iTunes entre 24 h et une semaine plus tard.</p>
<p>Bilan des courses : il faut se casser le tronc à utiliser une VM d’un OS lourdingue (patientez, 44 mises à jours en attente), installer un outil qui s’infiltre partout et pas ergonomique pour deux sous, tout ça pour rentrer des conneries et valider un compte bidon. <br />
Mais les croqueurs de pomme vont être contents de pouvoir s’abonner et mettre des étoiles. Tout va bien !</p>La danse des claviersurn:md5:7f0a6df5464dc37c7d4ad4cd2f0f81a42017-12-06T19:07:00+01:002017-12-06T19:17:55+01:00alterlibristeMatos et bidouillageastuceDebianplanet-libre<p><img src="http://www.lesmotsnomades.com/wp-content/uploads/2012/02/azerty.jpg" alt="" /></p>
<p>Depuis mon upgrade à Debian Stretch, j’ai galéré à trouver l’agencement de clavier qui convienne à toutes mes utilisations et surtout qui fonctionne comme j’en avais l’habitude. Je partage donc ici mes besoins et comment j’ai réussi à trouver la configuration optimale.</p> <p>Mon premier problème est survenu dès que j’ai ouvert LibreOffice Calc (je l’utilise tous les jours pour mon activité professionnelle). J’ai l’habitude depuis pas mal de temps à ce que le pavé numérique intègre la virgule directement sinon c’est carrément galère pour les saisies. Pour cela, il faut cocher la case "identique au paramètre de la locale (,)" dans outils/options/Langues/Touche séparateur de décimales. C’était bien le cas mais ça me laissait un point.</p>
<p>Il est alors possible de modifier le comportement du clavier numérique en forçant la virgule. Sauf que lorsque je suis dans un terminal par exemple, j’aime bien aussi avoir le point pour taper le nom_du_paquet-0.3.2. <br />
Exit Français variante et latin9, car le pavé numérique reste en .</p>
<p>Autre besoin : avoir les majuscules accentuées avec Maj+AltGr+lettre spéciale : É, È, À, Ç <br />
Pour pouvoir faire cela, il faut prendre Français variante obsolète (exit Français tout court et Azerty)</p>
<p>Enfin, dans mes essais, je me retrouvais parfois avec ces deux premières requêtes honorées mais avec l’accent circonflexe qui déconne de cette façon : ^e au lieu de ê. C’est que j’avais pris une disposition sans touche morte, à éviter aussi pour pouvoir continuer à faire des circonflexes ou des trémas.</p>
<p>Par élimination, c’est donc la disposition Français variante obsolète qui remplit tous mes critères sans oublier l’option à cocher dans LibreOffice.</p>Courir librementurn:md5:69ab057a87e583979f51bb2a931e4c622017-11-27T18:01:00+01:002017-11-27T18:50:50+01:00alterlibristeMonde numériqueauto-hébergementplanet-libretestvie privée<p><img src="http://alterlibriste.free.fr/public/.runalyze_m.jpg" alt="runalyze.jpg" title="runalyze.jpg, nov. 2017" /></p>
<p>Comme je l’ai expliqué dans mes précédents billets, j’ai repris le sport et la différence par rapport à il y a dix ans, c’est qu’il est désormais de mise de bouger connecté afin de mesurer sa progression. Autant dire que le libriste qui veille à ses données se met rapidement sur la défensive, mais parfois, la voie peut être libre.</p> <p>Dès que l’on commence à faire du sport (marche, course, vélo, ...), il est de bon ton de mesurer ses performances et de quantifier tout un tas de choses (rythme cardiaque, allure, parcours, ...) et outre les smartphones/smartwatchs, la montre connectée est un must have. Et bien entendu, les géants du web et vendeurs de matériels s’empressent de pouvoir héberger ces données pour notre bien.</p>
<p>Ceux qui me lisent régulièrement savent que ce n’est pas trop mon genre et je dois dire que j’ai commencé sans rien, pas même un chronomètre. Bon au bout de quelques sorties, je voulais quand même connaître les temps, distances et éventuellement dénivellés de mes sorties. Pour cela, j’avais déjà utilisé une application qui faisait très bien l’affaire lors de sorties VTT : <a href="https://marketplace.firefox.com/app/run-bike-hike/">Run, Bike, Hike…</a>. J’avais alors les données principales nécessaires qui restaient totalement personnelles. Un classeur Calc reprenant mes activités faisant l’affaire.</p>
<p>Mais l’avantage des logiciels libres, c’est que les données sont généralement exportables et dans un format standard ; en l’occurence en .gpx. Et là, ça devient intéressant, d’autant que des projets libres s’occupent de rapatrier les données d’objets connectés sans passer par les plateformes commerciales. On trouve par exemple <a href="http://turtlesport.sourceforge.net/FR/home.html">Turtle Sport</a> qui commence à dater mais fournit des packages pour tous les OS. Et surtout, il y a le projet <a href="https://blog.runalyze.com/download-runalyze/">Runalyze</a>. C’est un projet allemand qui fonctionne un petit peu sur le modèle Framasoft : on peut héberger gratuitement nos données chez eux (et ils n’en font pas usage commercial) ou l’installer sur un serveur que l’on maintient soi-même.</p>
<p>Pour tous ceux que ça intéresse, un blog a détaillé comment <a href="https://www.jgachelin.fr/runalyze-faites-du-sport-gardez-votre-vie-privee/">installer</a>, <a href="https://www.jgachelin.fr/runalyze-prise-en-main/">utiliser</a> et <a href="https://www.jgachelin.fr/mettre-a-jour-runalyze/">mettre à jour</a> ce logiciel. <br />
Son analyse est assez pertinente : c’est libre donc ce n’est pas super beau et super user-friendly mais c’est très riche en fonctionnalités et on peut y mettre toutes les données de ses entraînements afin de voir l’évolution des performances, le niveau de forme, etc. Pour ceux qui aiment l’émulation entre amis, il est aussi possible de partager ses données et de suivre les autres.</p>
<p>Je n’ai pour l’instant fait que tester rapidement la version en ligne qui, à partir des fichiers .gpx, permet une bien meilleure analyse et une vue globale de l’entraînement que depuis le téléphone. J’ai bien sûr comme objectif de mettre mon serveur d’auto-hébergement qui s’ennuie un peu à contribution, mais je n’ai pas encore réussi à finaliser la chose (toute la doc est <a href="https://docs.runalyze.com/">là</a>).</p>
<p>Une belle surprise que l’on puisse faire du sport et de mesurer ses activités sans être obligé de passer par une plate-forme qui engrange nos données pour le meilleur et pour le pire. Avis donc à tous les sportifs libristes !</p>Installation de Android-x86 sur laptopurn:md5:8890c468b2c1278c8180f09516f5d3192017-11-17T15:17:00+01:002017-11-18T11:37:41+01:00alterlibristeMatos et bidouillageAndroidDebianFirefox OSplanet-libretestTutoriel<p><img src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2a/Android-x86.png" alt="" /></p>
<p>On s’amuse comme on peut.</p> <p>Le besoin est venu du fait que mon fils avait un jeu sur sa tablette et ça l’énervait quand son frêre ou moi nous y jouions et débloquions des niveaux. Alors, je me suis dit qu’il devait bien y avoir moyen d’installer des apk sur PC.</p>
<p>Ca n’a pas été si facile que cela en fait. La plupart des émulateurs sont pour Windows. Il existe quelques projets pour Linux comme Anbox ou Slashlik mais certains à base de snap pour Ubuntu et je n’ai rien réussi à faire tourner sous Debian. Le projet le plus intéressant et le plus vivant restait <a href="http://www.android-x86.org/download">Android-x86</a> sachant que RemixOS qui devait faire passer tous les PC sous Android s’est arrêté il y a un an. J’ai donc opté pour la 7.1rc2 disponible.</p>
<p>Android-x86 fonctionne comme une distribution, on l’installe sur une clé et on peut tester en live, ça déménage, mais la partition en principe persistante n’a pas fonctionné chez moi donc ne voulant pas installer dans un premier temps, je suis parti sur la virtualisation et là c’est beaucoup moins fluide. Une fois que je suis (difficilement) parvenu à installer le jeu souhaité (un truc qui a plus de 5 ans sans 3D), c’était injouable tellement ça saccadait.</p>
<p>Sur mon laptop, il y avait une partition de libre (pour rappel, je prévois toujours deux partitions pour une distribution afin de pouvoir tester ou mettre en place avant une bascule) donc je me lance. Ca tourne sauf qu’au redémarrage, pas d’Android dans le Grub et les <code>update-grub</code> n’y font rien. En cherchant un peu, il faut se taper le paramétrage du grub à la main. La <a href="http://www.webupd8.org/2012/03/how-to-dual-boot-android-x86-and-ubuntu.html">doc</a> datant de la version 4.4, je la recopie avec les mises à jour nécessaires car certains paramètres manquaient et empêchaient le démarrage.</p>
<p>Editer en root le fichier /etc/grub.d/40_custom<br />
Et pour mon laptop asus, j’y ai collé ceci (pour la partition sda3):<br />
<code>menuentry "Android-x86" {</code><br />
<code>set root='(hd0,3)'</code><br />
<code>linux /android-7.1-rc2/kernel quiet root=/dev/ram0 androidboot_hardware=asus_laptop androidboot.selinux=permissive acpi_sleep=s3_bios,s3_mode SRC=/android-7.1-rc2</code><br />
<code>initrd /android-7.1-rc2/initrd.img}</code></p>
<p>Autre problème, le clavier est en qwerty, un peu casse-pied même si Android n’est pas un outil de productivité, il me permet malgré tout de taper ce billet de blog. Idem, voici donc la doc honteusement repompée de [ce site|
http://www.jordimir.com/2012/06/19/installer-android-sur-pc-netbook/]<br /></p>
<blockquote><p>Par défaut le clavier est QWERTY, pour le passer en AZERTY français il faut télécharger les fichiers ici : http://code.google.com/p/eee-qwertz/ et renommer azerty_internal.idc en AT_Translated_Set_2_keyboard.idc copier les fichiers du zip dans : <br />
/system/usr/idc/AT_Translated_Set_2_keyboard.idc <br />
/system/usr/keychars/azerty.fr_FR.kcm <br />
/system/usr/keylayout/azerty.fr_FR.kl <br /></p></blockquote>
<p>Alors, après avoir fait mumuse quelques temps sur ce système, qu’en dire ? Pleins de jeux ne fonctionnent pas, ils crashent ou ne bootent pas ; c’est probablement un problème de compatibilité matérielle. Malgré tout, cela permet de tester des applications que l’on souhaite utiliser sur sa tablette ou son futur smartphone. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je suis toujours sur FirefoxOS mais le jour où le marketplace qui devait fermer en avril sera vraiment fermé, il faudra songer à changer. De toutes façons, je devrai changer un jour et actuellement, il n’y a plus que deux alternatives et même les systèmes dérivés (LineageOS, ResurectionRemix) ou communautaires (UBports, Replicant, rires dans la salle) ne sont disponibles que sur un nombre très restreint de téléphones généralement plus en vente.</p>
<p>Je ne peux pas dire que je sois totalament fan d’Android ; ça tourne plutôt bien et c’est assez bien foutu mais il y a Google dans tous les coins que l’on passe son temps à désactiver et toujours la sensation qu’il nous regarde par dessus l’épaule pour pomper tout ce qu’il peut. Après, il y a énormément d’appli mais il faut faire un sérieux tri entre le Premium, le gratuit truffé de pubs et le bon vieux propriétaire. F-Droid fait le job pour s’approvisionner en applis libres mais l’offre n’est pas beaucoup plus étoffée que sur FirefoxOS. Aptoid permet d’éviter le GooglePlay mais il y a à boire et à manger.</p>
<p>La seule lueur à l’horizon, c’est Librem qui a réussi son pari de financer un téléphone libre pour 2019 mais à un prix un peu rebutant. A part ça, on peut dire que jusque là, le libre n’a pas encore réussi à trouver sa place dans les appareils mobiles qui sont pourtant les plus sensibles au niveaux des données personnelles qu’ils contiennent et dont on devrait vraiment avoir le contrôle.</p>Interview du ministre du numérique Mounir Mahjoubi par Thinkerviewurn:md5:cb9e069d823a53997cbe72d8d456919c2017-11-10T18:42:00+01:002017-11-10T18:57:14+01:00alterlibristeMonde numériquepodcasttechnologievie privée<p><img src="https://www.tipeee.com/api/v1.0/images/1259654" alt="" /></p>
<p>Je dois avouer que depuis les élections présidentielles, je ne suis pas trop les politiques menées par les différents membres du gouvernement et ne viennent à mes oreilles que les grandes bourdes des uns et des autres ou les annonces tonitruantes qui vont tout changer.</p>
<p>Je m’étais donc peu intéressé au ministre chargé du numérique, Mounir Mahjoubi, mais les échos semblaient plutôt bons sur ses compétences. <a href="https://thinkerview.com/mounir-mahjoubi-ministre-charge-numerique/">L’interview donnée à Thinkerview</a> était l’occasion de me faire ma propre idée.</p> <p>Thinkerview se définit de la manière suivante :</p>
<blockquote><p>Qu’est-ce que ThinkerView ? <br />
"ThinkerView est un groupe indépendant issu d’internet, très diffèrent de la plupart des think-tanks qui sont inféodés à des partis politiques ou des intérêts privés." Marc Ullmann. <br /></p></blockquote>
<blockquote><p>Thinkerview a pour objectifs : <br />
– Mettre à l’épreuve les idées/discours en décelant leurs failles, leurs limites. <br />
– Écouter les points de vue peu médiatisés afin d’élargir nos prismes de lecture.<br />
– Appréhender toute la complexité des enjeux actuels et futurs de notre monde.<br /></p></blockquote>
<p>Toutes les interviews (disponibles en <a href="https://thinkerview.com/feed/podcast/">podcast</a>) que j’ai écoutées sont d’excellentes qualité et très pertinentes sur les questions posées du point de vue de ceux qui ont participé à la construction d’internet et s’interrogeant sur l’avenir du monde.</p>
<p>Il s’agit ici d’un homme politique donc le discours est beaucoup moins engagé que d’autres interviewés et il y a parfois un petit peu de langue de bois. Mais le discours est clair, le ministre n’hésite pas à déclarer son ignorance sur certains sujets et le dialogue est ouvert.</p>
<p>On n’a clairement pas affaire à un perdreau de l’année, il sait que la sécurité informatique n’est pas un jeu et a pas mal de notions importantes.</p>
<p>Comme le dit la conclusion, on n’est pas forcément de son avis : quand il parle de l’open source dont on n’aurait pas le contrôle, il devrait peut-être s’intéresser au libre, car on peut difficilement avoir plus le contrôle.</p>
<p>Mais globalement il ne dit pas n’importe quoi et semble motivé pour faire avancer les choses en discutant avec ceux qui ont des choses à proposer ou des questions pertinentes.</p>I'm not a fucking roboturn:md5:d23330d5ebbc2d3fa5c3ca501181a3152017-11-02T18:08:00+01:002017-11-02T18:12:36+01:00alterlibristeMonde numériquehumeurtechnologie<p><img src="http://extras.mnginteractive.com/live/media/site568/2014/1203/20141203_030829_1204captcha2.jpg" alt="" /></p>
<p>Un petit billet coup de gueule. Un fléau mine internet et en bons petits bétails, nous nous soumettons sans sourciller.</p> <p>Qui n’a jamais eu à écrire des lettres complètement illisibles ou sélectionner des cases contenant des voitures, des devantures ou des panneaux de signalisation ? Et de rager parce que la réponse est incorrecte.</p>
<p>Cette vérification sous le nom de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/CAPTCHA">CAPTCHA</a> a pour but de déceler si l’on est bien un utilisateur humain et non un robot prêt à spammer ou créer des comptes fantômes. L’intention est louable et celui qui s’est déjà fait spammer ne serait-ce que sur son blog reconnaît aisément l’utilité de ces vérifications. Mais si faire un calcul simple ou donner la énième lettre d’un mot est assez simple, perdre parfois plusieurs minutes pour se connecter à un compte est rageant d’autant que ce genre de test permet d’alimenter les bases de données des soi-disant intelligences artificielles.</p>
<p>Il s’agit en fait d’un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_Turing">test de Turing</a> inversé où le but n’est pas de déterminer par un homme si une machine est différenciable d’un homme mais si un homme est différenciable d’une machine par une machine. Et à l’heure d’une intelligence artificielle louée partout, si une conversation avec une machine ne fait pas illusion bien longtemps, une machine semble, elle, avoir encore bien des difficultés à nous différencier de ses congénères. Ou alors c’est que ça arrange bien les géants du web de nous utiliser comme bétail. Il y a 3 ans, <a href="https://www.nextinpact.com/news/91233-recaptcha-google-veut-prouver-que-vous-netes-pas-robot-avec-case-a-cocher.htm">Google annonçait</a> pouvoir déterminer si on était un robot uniquement en cochant une case, c’est donc qu’il y a un hic quelque part.</p>
<p>En attendant, on se retrouve à faire les crétins pour prouver notre bonne foi, une sorte d’abêtissement, de soumission volontaire, qui ne semble pas déranger grand monde. Ça me rappelle les appareils refusant de fonctionner dans le monde de Philip K Dick. On va y arriver d’ici peu, les voitures bourrées d’électronique ne démarrent plus dès qu’un voyant s’allume. Bienvenue dans le monde où les machines nous mènent par le bout du nez. <br />
Mais je ne suis pas un putain de robot et j’aimerais bien qu’ils s’en rendent compte plus facilement !</p>Nouvel épisode de l'ADPM et financement participatif d'un fablaburn:md5:639c03577c9280773e0370ba267384682017-10-19T18:13:00+02:002017-10-19T18:13:00+02:00alterlibristePodcastingApéro des papas manchotsplanet-librepodcast<p><img src="https://elefab.org/elefab.png" alt="" /></p> <p>Un billet court pour annoncer la mise en ligne du <a href="http://donkluivert.cluster1.easy-hebergement.net/2017/10/19/apero-des-papas-manchots-11-a-2-cest-mieux/">dernier épisode de l’Apéro des Papas Manchots</a> dans lequel on a pas mal discuté, notamment du <a href="https://elefab.org/">lancement d’un fablab en Savoie</a> qui donnera peut-être envie aux auditeurs de <a href="https://www.kisskissbankbank.com/en/projects/elefab-diot-it-yourself">contribuer</a>. <br />
Il reste en effet 2 semaines pour réunir les fonds nécessaires à l’acquisition d’une découpeuse laser.</p>
<p>Tous les détails sur la motivation de Morgan pour cette belle aventure sont dans l’épisode, on a aussi parlé de minage des crypto-monnaies, d’entropie sous Linux, de VLC, de ma nouvelle imprimante, de parentalité, ...</p>Comment j'ai failli tuer alterlibristeurn:md5:583e5b07616f6c55061227b5c33995be2017-10-16T19:48:00+02:002017-10-16T19:48:00+02:00alterlibristeBlog à part<p>Cela fait un peu plus d’un mois que je vois arriver ce 200ᵉ billet et cela m’interrogeait. Est-ce que ce blog a encore un sens ? Et si je le clôturais pour l’occasion ?</p> <p>Ma décision était prise (le billet était prêt) et elle aurait était sans appel, les gros titres étaient déjà prévisibles : <q>"la blogosphère n’en finit plus de mourir !"</q>, <q>"le monde change, les gens aussi"</q>, <q>"ce sont toujours les meilleurs qui s’en vont"</q> (je m’emballe peut-être un peu là, non ?). Quoi qu’il en soit, il me faut être honnête envers mes lecteurs et leur expliquer pourquoi je souhaitais arrêter et pourquoi je ne l’ai pas fait.</p>
<p>Une chose est sûre, les activités et passions évoluent et le temps n’étant pas inépuisable, on le prend sur ce qui nous motive moins. Pour ma part, cela fait trois mois que je me remets sérieusement au sport (entre 30 min et 2 h par jour selon les activités) et je m’investis de plus en plus dans les podcastosphère (même si mon penchant n’est pas une nouveauté pour mes lecteurs assidus). Bref, j’épure un peu d’autres activités plus passives : j’ai déserté Diaspora*, je fais le ménage dans mes flux rss et survole la moitié des articles car plutôt que passer une heure par jour à prendre des nouvelles du monde du libre, je fais d’autres choses.</p>
<p>J’ai donc moins de visibilité (et d’attrait) sur tout ce qui se passe, ce que j’ai a en dire diminue aussi par le fait. Je bidouille moins aussi car j’ai trouvé les outils qui me conviennent et ne teste plus pour le plaisir. Encore une source d’inspiration en moins. Enfin, j’en ai marre de me résumer à mon activité libriste, mais je ne dois en vouloir qu’à moi-même, j’ai bâti ce pseudo et délibérément mis de côté tout autre aspect de ma vie privée.</p>
<p>Tout était donc réuni pour que j’abatte purement et simplement alterlibriste pour me tourner vers d’autres <a href="http://podfab.free.fr">projets</a>. Mais mon activité technologique reste très profondément libriste et j’essaie de faire survivre le Planet-Libre avec quelques irréductibles aussi motivés pour maintenir le projet en vie à défaut de le faire évoluer.</p>
<p>Et puis je participe à l’Apéro des Papas Manchots (l’épisode enregistré samedi sort cette semaine) et l’élément déterminant a été quand Morgan m’a dit que sur mon blog je racontais d’autres choses que dans les émissions. Il a donc encore une raison d’être. Et puis j’aime bloguer même si ça prend du temps, j’y exprime mes idées de façon construite et bien plus réfléchies qu’à l’oral. La parole, l’écriture et l’image sont un tout qui font une personnalité.</p>
<p>Mon inspiration restera basée sur les podcasts que j’écoute et mes expériences, mais il y a des chances pour que le contenu évolue peu à peu vers plus de choses personnelles, que Fabrice sorte de l’alterlibriste derrière lequel il se cache. D’ailleurs me voici :
<img src="http://podfab.free.fr/site/file/source/gallery/Fab/DSCF3832Fab.jpg" alt="" /></p>
<p>Je suis et reste alterlibriste, mais je ne suis pas que ça. <br />
Finalement, il n’est pas si mal ce 200ᵉ !</p>Communautés d'affinités plutôt que réseaux sociauxurn:md5:b18d7597c78258194e382f9f8e20474d2017-10-09T17:49:00+02:002017-10-09T17:49:00+02:00alterlibristeMonde numérique<p><img src="http://www.autourduweb.fr/wp-content/uploads/2012/04/reseaux-sociaux.jpg" alt="" /></p> <p>Cette semaine j’ai supprimé mon compte Diaspora*. Ça faisait un moment que ça me titillait. Je n’y participais plus beaucoup mais y allais quand même au moins tous les deux jours voir les nouvelles dans mon flux des personnes et tags que je suivais. À chaque fois j’y trouvais une info intéressante et donc je remettais ma suppression à plus tard. Cette fois c’était décidé.</p>
<p>Je garderai un bon souvenir de Diaspora*, de son fonctionnement et de ses membres que j’ai appréciés durant plus de 3 ans. Ce n’est pas pour aller faire des prouts ou des cui-cui ailleurs, c’est juste que les réseaux sociaux ça prend du temps pour quelques infos intéressantes et beaucoup de choses moins pertinentes.</p>
<p>Si j’étais <a href="https://www.blog-libre.org/author/cascador/">Cascador</a> qui, sans être sur aucun réseau mais me surveillant de près, a été le premier à se rendre compte de ma désertion, je vanterais les mérites du mail. Il a raison, lorsque je veux discuter avec quelqu’un, ça reste un moyen direct mais ça reste du pair à pair avec les avantages (franc-parler) et les inconvénients (échanges à plusieurs peu approprié) que ça représente.</p>
<p>Je serai plutôt tenté de dire que pour ceux qui se lassent des réseaux sociaux (ne servant finalement qu’à faire de la vitrine, de l’apparence ou du buzz) mais qui veulent continuer à échanger à plusieurs, rien de tel que les communautés. Les forums ne sont pas morts et les dernières versions sont aussi agréables à utiliser que les réseaux sociaux. Sauf que là, on y va pour un centre d’intérêt commun : un projet, une activité, un loisir, un <a href="http://cyrille-borne.com/forum/">blogueur</a>, ... On s’y retrouve à quelques dizaines, on se connaît plus ou moins, on sait quel ton utiliser avec tel ou tel sans risquer l’humour mal compris ou la prise de tête. On y va de temps en temps et on laisse tomber lorsque l’on n’y a plus d’intérêts.</p>Choix d'imprimante compatible avec mes besoins et GNU/Linuxurn:md5:e33cfcb028e05f57d585cf2f51eef2102017-10-02T17:58:00+02:002017-10-02T17:58:00+02:00alterlibristeMatos et bidouillageDebianMatosplanet-libretechnologie<p>Comme je le signalais dans mon <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2017/09/04/Rentr%C3%A9e">billet de rentrée</a>, mon imprimante empêchait ma migration de Jessie à Stretch sur mon desktop.</p> <p>En m’acharnant un peu, j’ai finalement réussi à faire fonctionner à peu près ma Lexmark S505 mais comme diraient nos cousins québécois, elle marche comme un mal de ventre depuis un bon bout de temps : parfois elle n’arrive pas à prendre les feuilles en disant qu’il n’y a plus de papier mais surtout lorsqu’il y a plusieurs pages à imprimer, il arrive qu’elle s’arrête brusquement au milieu de la dernière et ne bouge plus. Il faut alors annuler le job sur l’imprimante et dans la file d’attente, la débrancher ou la redémarrer pour que les impressions soient à nouveau lancées. Enfin, les quelques essais pour configurer le wi-fi n’ont pas été concluants. Bref, il était temps de songer à changer même si elle n’est pas en panne et que le problème vient probablement du driver fournit par le constructeur (et pas mis à jour depuis 5 ans).</p>
<p>J’avais pour intention de me tourner vers HP dont les imprimantes sont généralement très bien gérées par hplip, encore faut-il que le modèle soit pris en charge, ce qui n’est pas le cas pour les plus récents. Cela m’a fait plusieurs fois hésiter sur la finalisation de l’achat. Et puis, je me suis rendu compte que les cartouches génériques n’étaient pas forcément disponibles. Pour le moment, on consomme au moins 2-3 cartouches XL noires et un jeu de couleur pour environ 20 € par an en générique à comparer aux près de 150 € que coûteraient les cartouches du constructeur. Le dernier frein était de racheter exactement la même chose, une imprimante multifonction au prix à peu près identique, alors que j’avais déjà le même outil.</p>
<p>On imprime pas mal à la maison, que ce soit ma femme ou moi, nos activités professionnelles font que l’imprimante fonctionne tous les jours, les enfants aiment bien aussi sortir un truc de temps en temps. La fonction scanner est indispensable pour les copies de documents et occasionnellement pour numériser. Perso, la couleur ne me sert pas trop, on fait développer les photos pour pas cher par centaines par des grandes enseignes ; ma femme en a plus besoin mais dispose d’une imprimante et photocopieuse couleur sur son lieu de travail et au pire pourra encore utiliser la Lexmark.</p>
<p>Bref, mes gros sabots me mènent droit vers une imprimante laser d’autant qu’il y en a maintenant des multifonctions. J’avais aussi en mémoire un <a href="http://libre-ouvert.toile-libre.org/index.php?article168/imprimante-laser-monochrome-recto-verso-brother-hl-2240d-pour-gnu-linux">billet d’antistress</a>, qui ne jurait que par sa Brother. Pour la couleur, il faut mettre au moins 200 € et après sondage, ce n’était pas totalement indispensable (même si souhaitable). Pour le monochrome, en multifonction, à partir de 100 €, on a quelque chose. J’ai privilégié la polyvalence en prenant le maximum de connexions possibles (USB, wi-fi et Ethernet) ainsi que le recto-verso automatique dont je me sers régulièrement.</p>
<p>J’ai bien sûr vérifié la disponibilité des drivers pour Linux et la bonne compatibilité et suis tombé sur une promotion intéressante de la <a href="https://www.brother.fr/imprimantes/multifonctions-laser/dcp-l2560dw">Brother DCP-L2560W</a> pour 150 € livraison incluse.</p>
<p><img src="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2017/10/02/Choix-d-imprimante-compatible-avec-mes-besoins-et-GNU/ https://www.brother.fr/-/media/product-images/devices/printers/dcp/dcpl2560dw/dcpl2560dw_main.png" alt="" /></p>
<p>L’installation s’est faite sans problème, il y a un script qui télécharge et installe tous les paquets nécessaires. Seul bémol, le câble USB n’est pas fourni et je n’ai pas réussi à faire fonctionner le scanner en wi-fi, sinon, rien à redire, ça imprime vite et bien. Autre petite interrogation, le driver de l’imprimante est en 32 bits, je ne sais pas si cela peut encore fonctionner sur les distributions ne supportant que le 64 bits comme le veut la tendance actuelle.</p>
<p>Pour le moment, je suis très satisfait de mon achat qui me permet d’imprimer de façon bien plus confortable sans trop me prendre la tête pour l’installation.</p>Entre discussions de comptoir et jargon d'experturn:md5:40073cc9f084be1d7d9bb053c2243d372017-09-25T18:24:00+02:002017-09-25T18:24:00+02:00alterlibristePodcastingApéro des papas manchotsNipSourcepodcast<p><img src="http://ageheureux.a.g.pic.centerblog.net/breve-de-comptoir.png" alt="" /></p>
<p>Ce billet va s’adresser plus particulièrement aux auditeurs de podcasts mais peut, dans une certaine mesure, s’adapter à toute publication de contenus.</p> <p>À l’époque du podcast NipSource, on m’avait proposé d’y participer, j’avais alors décliné l’invitation pour un certain nombre de raisons mais notamment pour le fait que l’émission était, soit trop discussion de comptoir, soit trop pointues techniquement. J’avais ressorti mon argument de discussion de comptoir lorsque j’ai fait un retour sur les premiers épisodes de l’<a href="http://donkluivert.fr">Apéro des Papas Manchots</a>. Je pensais devoir m’en expliquer lors de ma première participation mais j’ai été happé dans l’équipe sans avoir à y revenir.</p>
<p>Voici pour moi les 4 niveaux d’analyses lorsque l’on participe à une discussion (dans un podcast notamment) mais aussi lorsque l’on présente une vidéo ou que l’on écrit un billet de blog :</p>
<ul>
<li>l’avis personnel ; je ne connais pas trop de sujet mais je donne quand même mon avis, j’aime/j’aime pas, j’y crois/j’y crois pas, du haut de mon expérience et de ma vision du monde, voici ce que je pense, ma prédiction, etc. Comme <a href="https://www.youtube.com/watch?v=iN_71I7fldA">dirait l’autre</a>, les avis, c’est comme les trous du cul, tout le monde en a un. S’il peut éventuellement intéresser quelqu’un de proche, il n’a pas forcément grand intérêt pour le reste de la population.</li>
<li>le retour d’expérience ; j’ai vécu ou essayé quelque chose et je donne mes impressions, ce que j’ai apprécié ou pas, ce qui a marché ou pas. Ici, on est toujours dans une part de subjectivité mais c’est du vécu et on a affaire à une expérience utilisateur qui peut être intéressante pour ceux qui ont fait la même expérience (comparer les similitudes ou différences) ou pour ceux qui voudraient aussi faire la même expérience. Éventuellement, ce retour peut aussi donner envie de tenter l’expérience sans l’avoir envisagé ou alors d’abandonner l’idée.</li>
<li>l’avis éclairé ; un amateur ou un passionné qui se renseigne sur tout ce qui se passe dans le domaine abordé va donner un avis en faisant la synthèse de ses connaissances et en donnant des arguments fiables, historiques, sourcés. Il va pouvoir se détacher de son avis subjectif pour évaluer une situation selon la tendance. C’est un avis précieux car construit et dont on pourra reprendre les arguments.</li>
<li>le regard d’expert ; il va être apporté par quelqu’un dont c’est le métier ou qui baigne vraiment dans le sujet. Il a de grande chance d’être très complexe à comprendre car fait à partir de mots et d’acronymes inconnus du grand public et sans recontextualiser ou expliquer les bases. Il sera intéressant pour les personnes très avancées dans le domaine ou s’il est un bon vulgarisateur. Sinon, il faudra qu’il y ait quelqu’un capable de toujours demander des précisions dès que le niveau s’élève trop. A contrario, plus il devra expliquer des choses simples moins cet expert aura du plaisir à partager car c’est la technicité qui l’intéresse.</li>
</ul>
<p>Pour moi, un propos va être intéressant lorsqu’il se situe dans la 2ᵉ et 3ᵉ catégorie, les autres non modérés risquent rapidement d’être trop subjectifs ou abscons. D’ailleurs, ça me fait penser que la télé ne me manque pas sans doute parce que les journalistes se contentent souvent de ce genre d’avis en interrogeant des stars ou des experts mais en évitant surtout les arguments documentés ou une quelconque réflexion approfondie.</p>Pas toujours facile de promouvoir le libre quand on n'est pas convaincuurn:md5:0660aa98820eb35869479d5dd689c7fb2017-09-18T17:40:00+02:002017-09-22T08:54:55+02:00alterlibristePodcastingla Sphèreplanet-librepodcasttechnologie<p><img src="http://ici.radio-canada.ca/mesAbonnements/baladodiffusion/img/lasphere_itunes.jpg" alt="" /></p> <p>Encore un billet un peu sous forme de dépêche, mais il va falloir oublier quelque temps les longues réflexions, car je n’ai ni vraiment l’envie, ni vraiment le temps. Je préfère profiter du temps plutôt agréable pour aller faire du sport dehors. Même la lecture de mes flux rss est plus ou moins expédiée sans m’attarder sur les annonces de versions, les billets techniques ni les aspects sécurité.</p>
<p>Je n’en reste pas moins dans la mouvance libriste et continue d’écouter les podcasts traitant le sujet de près ou de loin. Je signale donc que l’émission canadienne (<a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2014/12/01/Podcasting-%3A-La-Sph%C3%A8re">précédemment chroniquée</a>) <a href="http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/la-sphere/episodes/389873/logiciels-libres">traitait ce week-end des logiciels libres</a>. Bon, pour des addicts aux iPhone et aux réseaux sociaux de masse, ça sonnait un peu faux et il y a même eu une petite remarque assez désobligeante comme quoi les développeurs faisaient d’abord du libre pour se faire un CV avant d’intégrer les grosses boîtes privatrices.</p>
<p>La partie la plus intéressante était celle consacré à Purism avec ses machines libres : laptop et futur téléphone. Ce dernier fait pas mal parler de lui, à voir s’il fera mieux que la tentative ratée de Canonical ; ils en sont actuellement à 30 % de <a href="https://puri.sm/shop/librem-5/">leur campagne de financement</a>, 35 jours avant la fin. Il y a une demande mais à ce prix (600 $) et avec un tel délai (presque un an et demi), il faut être motivé !</p>
<p>La fin de l’émission a été consacrée aux CHATONS de Framasoft que l’on ne présente plus ici. Encore une fois, ça sentait un peu l’œuvre de charité, <q>pourquoi quitter le monde Google quand on s’y sent si bien et que tout y est tellement mieux fait ?</q>, avouent certains intervenants.</p>
<p>Cela me fait penser que finalement, tous ceux qui relaient ce genre d’informations se donnent en quelque sorte bonne conscience en montrant qu’une alternative existe pour ceux qui se plaignent des géants du web. Encore faudrait-il avoir le courage de ses opinions et parfois accepter un peu moins de clinquant pour plus de liberté.</p>
<p>EDIT du 22/09 : la critique concerne l’attitude de quelques animateurs de l’émission qui regardaient le libre du haut de leurs habitudes propriétaires, pas du tout vis-à-vis de l’intervention de Jean-François FORTIN TAM venu défendre les avancées des technologies et logiciels libres <a href="https://forumsdulibre.quebec/t/une-emission-sur-le-logiciel-libre-infrastructure-et-materiel-libre-a-radio-canada-lors-de-la-jill-2017/80">au pied levé</a>.</p>