alterlibriste - Mot-clé - DebianUne vision du monde libre parmi d'autres2020-06-01T10:11:29+02:00Faburn:md5:0e59eededd92fa4d8bf31199ce2cb587DotclearLa danse des claviersurn:md5:7f0a6df5464dc37c7d4ad4cd2f0f81a42017-12-06T19:07:00+01:002017-12-06T19:17:55+01:00alterlibristeMatos et bidouillageastuceDebianplanet-libre<p><img src="http://www.lesmotsnomades.com/wp-content/uploads/2012/02/azerty.jpg" alt="" /></p>
<p>Depuis mon upgrade à Debian Stretch, j’ai galéré à trouver l’agencement de clavier qui convienne à toutes mes utilisations et surtout qui fonctionne comme j’en avais l’habitude. Je partage donc ici mes besoins et comment j’ai réussi à trouver la configuration optimale.</p> <p>Mon premier problème est survenu dès que j’ai ouvert LibreOffice Calc (je l’utilise tous les jours pour mon activité professionnelle). J’ai l’habitude depuis pas mal de temps à ce que le pavé numérique intègre la virgule directement sinon c’est carrément galère pour les saisies. Pour cela, il faut cocher la case "identique au paramètre de la locale (,)" dans outils/options/Langues/Touche séparateur de décimales. C’était bien le cas mais ça me laissait un point.</p>
<p>Il est alors possible de modifier le comportement du clavier numérique en forçant la virgule. Sauf que lorsque je suis dans un terminal par exemple, j’aime bien aussi avoir le point pour taper le nom_du_paquet-0.3.2. <br />
Exit Français variante et latin9, car le pavé numérique reste en .</p>
<p>Autre besoin : avoir les majuscules accentuées avec Maj+AltGr+lettre spéciale : É, È, À, Ç <br />
Pour pouvoir faire cela, il faut prendre Français variante obsolète (exit Français tout court et Azerty)</p>
<p>Enfin, dans mes essais, je me retrouvais parfois avec ces deux premières requêtes honorées mais avec l’accent circonflexe qui déconne de cette façon : ^e au lieu de ê. C’est que j’avais pris une disposition sans touche morte, à éviter aussi pour pouvoir continuer à faire des circonflexes ou des trémas.</p>
<p>Par élimination, c’est donc la disposition Français variante obsolète qui remplit tous mes critères sans oublier l’option à cocher dans LibreOffice.</p>Installation de Android-x86 sur laptopurn:md5:8890c468b2c1278c8180f09516f5d3192017-11-17T15:17:00+01:002017-11-18T11:37:41+01:00alterlibristeMatos et bidouillageAndroidDebianFirefox OSplanet-libretestTutoriel<p><img src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2a/Android-x86.png" alt="" /></p>
<p>On s’amuse comme on peut.</p> <p>Le besoin est venu du fait que mon fils avait un jeu sur sa tablette et ça l’énervait quand son frêre ou moi nous y jouions et débloquions des niveaux. Alors, je me suis dit qu’il devait bien y avoir moyen d’installer des apk sur PC.</p>
<p>Ca n’a pas été si facile que cela en fait. La plupart des émulateurs sont pour Windows. Il existe quelques projets pour Linux comme Anbox ou Slashlik mais certains à base de snap pour Ubuntu et je n’ai rien réussi à faire tourner sous Debian. Le projet le plus intéressant et le plus vivant restait <a href="http://www.android-x86.org/download">Android-x86</a> sachant que RemixOS qui devait faire passer tous les PC sous Android s’est arrêté il y a un an. J’ai donc opté pour la 7.1rc2 disponible.</p>
<p>Android-x86 fonctionne comme une distribution, on l’installe sur une clé et on peut tester en live, ça déménage, mais la partition en principe persistante n’a pas fonctionné chez moi donc ne voulant pas installer dans un premier temps, je suis parti sur la virtualisation et là c’est beaucoup moins fluide. Une fois que je suis (difficilement) parvenu à installer le jeu souhaité (un truc qui a plus de 5 ans sans 3D), c’était injouable tellement ça saccadait.</p>
<p>Sur mon laptop, il y avait une partition de libre (pour rappel, je prévois toujours deux partitions pour une distribution afin de pouvoir tester ou mettre en place avant une bascule) donc je me lance. Ca tourne sauf qu’au redémarrage, pas d’Android dans le Grub et les <code>update-grub</code> n’y font rien. En cherchant un peu, il faut se taper le paramétrage du grub à la main. La <a href="http://www.webupd8.org/2012/03/how-to-dual-boot-android-x86-and-ubuntu.html">doc</a> datant de la version 4.4, je la recopie avec les mises à jour nécessaires car certains paramètres manquaient et empêchaient le démarrage.</p>
<p>Editer en root le fichier /etc/grub.d/40_custom<br />
Et pour mon laptop asus, j’y ai collé ceci (pour la partition sda3):<br />
<code>menuentry "Android-x86" {</code><br />
<code>set root='(hd0,3)'</code><br />
<code>linux /android-7.1-rc2/kernel quiet root=/dev/ram0 androidboot_hardware=asus_laptop androidboot.selinux=permissive acpi_sleep=s3_bios,s3_mode SRC=/android-7.1-rc2</code><br />
<code>initrd /android-7.1-rc2/initrd.img}</code></p>
<p>Autre problème, le clavier est en qwerty, un peu casse-pied même si Android n’est pas un outil de productivité, il me permet malgré tout de taper ce billet de blog. Idem, voici donc la doc honteusement repompée de [ce site|
http://www.jordimir.com/2012/06/19/installer-android-sur-pc-netbook/]<br /></p>
<blockquote><p>Par défaut le clavier est QWERTY, pour le passer en AZERTY français il faut télécharger les fichiers ici : http://code.google.com/p/eee-qwertz/ et renommer azerty_internal.idc en AT_Translated_Set_2_keyboard.idc copier les fichiers du zip dans : <br />
/system/usr/idc/AT_Translated_Set_2_keyboard.idc <br />
/system/usr/keychars/azerty.fr_FR.kcm <br />
/system/usr/keylayout/azerty.fr_FR.kl <br /></p></blockquote>
<p>Alors, après avoir fait mumuse quelques temps sur ce système, qu’en dire ? Pleins de jeux ne fonctionnent pas, ils crashent ou ne bootent pas ; c’est probablement un problème de compatibilité matérielle. Malgré tout, cela permet de tester des applications que l’on souhaite utiliser sur sa tablette ou son futur smartphone. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je suis toujours sur FirefoxOS mais le jour où le marketplace qui devait fermer en avril sera vraiment fermé, il faudra songer à changer. De toutes façons, je devrai changer un jour et actuellement, il n’y a plus que deux alternatives et même les systèmes dérivés (LineageOS, ResurectionRemix) ou communautaires (UBports, Replicant, rires dans la salle) ne sont disponibles que sur un nombre très restreint de téléphones généralement plus en vente.</p>
<p>Je ne peux pas dire que je sois totalament fan d’Android ; ça tourne plutôt bien et c’est assez bien foutu mais il y a Google dans tous les coins que l’on passe son temps à désactiver et toujours la sensation qu’il nous regarde par dessus l’épaule pour pomper tout ce qu’il peut. Après, il y a énormément d’appli mais il faut faire un sérieux tri entre le Premium, le gratuit truffé de pubs et le bon vieux propriétaire. F-Droid fait le job pour s’approvisionner en applis libres mais l’offre n’est pas beaucoup plus étoffée que sur FirefoxOS. Aptoid permet d’éviter le GooglePlay mais il y a à boire et à manger.</p>
<p>La seule lueur à l’horizon, c’est Librem qui a réussi son pari de financer un téléphone libre pour 2019 mais à un prix un peu rebutant. A part ça, on peut dire que jusque là, le libre n’a pas encore réussi à trouver sa place dans les appareils mobiles qui sont pourtant les plus sensibles au niveaux des données personnelles qu’ils contiennent et dont on devrait vraiment avoir le contrôle.</p>Choix d'imprimante compatible avec mes besoins et GNU/Linuxurn:md5:e33cfcb028e05f57d585cf2f51eef2102017-10-02T17:58:00+02:002017-10-02T17:58:00+02:00alterlibristeMatos et bidouillageDebianMatosplanet-libretechnologie<p>Comme je le signalais dans mon <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2017/09/04/Rentr%C3%A9e">billet de rentrée</a>, mon imprimante empêchait ma migration de Jessie à Stretch sur mon desktop.</p> <p>En m’acharnant un peu, j’ai finalement réussi à faire fonctionner à peu près ma Lexmark S505 mais comme diraient nos cousins québécois, elle marche comme un mal de ventre depuis un bon bout de temps : parfois elle n’arrive pas à prendre les feuilles en disant qu’il n’y a plus de papier mais surtout lorsqu’il y a plusieurs pages à imprimer, il arrive qu’elle s’arrête brusquement au milieu de la dernière et ne bouge plus. Il faut alors annuler le job sur l’imprimante et dans la file d’attente, la débrancher ou la redémarrer pour que les impressions soient à nouveau lancées. Enfin, les quelques essais pour configurer le wi-fi n’ont pas été concluants. Bref, il était temps de songer à changer même si elle n’est pas en panne et que le problème vient probablement du driver fournit par le constructeur (et pas mis à jour depuis 5 ans).</p>
<p>J’avais pour intention de me tourner vers HP dont les imprimantes sont généralement très bien gérées par hplip, encore faut-il que le modèle soit pris en charge, ce qui n’est pas le cas pour les plus récents. Cela m’a fait plusieurs fois hésiter sur la finalisation de l’achat. Et puis, je me suis rendu compte que les cartouches génériques n’étaient pas forcément disponibles. Pour le moment, on consomme au moins 2-3 cartouches XL noires et un jeu de couleur pour environ 20 € par an en générique à comparer aux près de 150 € que coûteraient les cartouches du constructeur. Le dernier frein était de racheter exactement la même chose, une imprimante multifonction au prix à peu près identique, alors que j’avais déjà le même outil.</p>
<p>On imprime pas mal à la maison, que ce soit ma femme ou moi, nos activités professionnelles font que l’imprimante fonctionne tous les jours, les enfants aiment bien aussi sortir un truc de temps en temps. La fonction scanner est indispensable pour les copies de documents et occasionnellement pour numériser. Perso, la couleur ne me sert pas trop, on fait développer les photos pour pas cher par centaines par des grandes enseignes ; ma femme en a plus besoin mais dispose d’une imprimante et photocopieuse couleur sur son lieu de travail et au pire pourra encore utiliser la Lexmark.</p>
<p>Bref, mes gros sabots me mènent droit vers une imprimante laser d’autant qu’il y en a maintenant des multifonctions. J’avais aussi en mémoire un <a href="http://libre-ouvert.toile-libre.org/index.php?article168/imprimante-laser-monochrome-recto-verso-brother-hl-2240d-pour-gnu-linux">billet d’antistress</a>, qui ne jurait que par sa Brother. Pour la couleur, il faut mettre au moins 200 € et après sondage, ce n’était pas totalement indispensable (même si souhaitable). Pour le monochrome, en multifonction, à partir de 100 €, on a quelque chose. J’ai privilégié la polyvalence en prenant le maximum de connexions possibles (USB, wi-fi et Ethernet) ainsi que le recto-verso automatique dont je me sers régulièrement.</p>
<p>J’ai bien sûr vérifié la disponibilité des drivers pour Linux et la bonne compatibilité et suis tombé sur une promotion intéressante de la <a href="https://www.brother.fr/imprimantes/multifonctions-laser/dcp-l2560dw">Brother DCP-L2560W</a> pour 150 € livraison incluse.</p>
<p><img src="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2017/10/02/Choix-d-imprimante-compatible-avec-mes-besoins-et-GNU/ https://www.brother.fr/-/media/product-images/devices/printers/dcp/dcpl2560dw/dcpl2560dw_main.png" alt="" /></p>
<p>L’installation s’est faite sans problème, il y a un script qui télécharge et installe tous les paquets nécessaires. Seul bémol, le câble USB n’est pas fourni et je n’ai pas réussi à faire fonctionner le scanner en wi-fi, sinon, rien à redire, ça imprime vite et bien. Autre petite interrogation, le driver de l’imprimante est en 32 bits, je ne sais pas si cela peut encore fonctionner sur les distributions ne supportant que le 64 bits comme le veut la tendance actuelle.</p>
<p>Pour le moment, je suis très satisfait de mon achat qui me permet d’imprimer de façon bien plus confortable sans trop me prendre la tête pour l’installation.</p>Rentréeurn:md5:2ff48f0367befeca7dc0e3c744f9525f2017-09-04T18:23:00+02:002017-09-04T18:23:00+02:00alterlibristeBlog à partApéro des papas manchotsDebian<p><img src="http://1.bp.blogspot.com/-rZBzIE0xofU/Tldm0PGLUBI/AAAAAAAAKKw/2EeRRsddihs/s1600/pretavoyager-rentree5.JPG" alt="" /></p> <p>Un mois d’août quasi sans publication qui s’explique par le boulot puis les vacances et quand on revient, il y a des tas de choses à penser pour la rentrée.</p>
<p>Et voilà, aujourd’hui l’école reprend, il faut amener le grand, récupérer le petit, découvrir les nouveaux horaires, s’organiser avec les activités sportives… et le blog reste en berne.</p>
<p>Mais je vais quand même faire un résumé rapide en attendant un emploi du temps plus clément :</p>
<ul>
<li>ma migration sur Stretch est OK sur le laptop (enfin presque, Steam et Optimus sont un peu fâchés depuis quelque temps, mais comme je ne joue plus trop pour l’instant, on verra ça plus tard)</li>
<li>le serveur est content aussi de sa migration, j’ai fait l’essentiel sans replonger dans les entrailles de la bête qui auraient pu révéler des défaillances ; disons que tout tourne comme avant, ce qui est déjà pas mal</li>
<li>par contre, côté desktop, cette fois l’imprimante Lexmark S505 que j’ai difficilement <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2014/02/02/Tuto-d-installation-Lexmark-S505-sous-Debian-Wheezy">configurée sur Wheezy</a> et sur Jessie avec les drivers pour Ubuntu 12.04 (derniers disponibles) ne semble pas vouloir tourner sur Stretch, c’est beau l’obsolescence programmée, il va falloir que j’achète une HP pour pouvoir migrer. Pour l’instant je termine mes cartouches, on verra d’ici la fin de l’année</li>
<li>je continue de participer au podcast l’Apéro des Papas Manchots, on vient d’enregistrer l’épisode de rentrée, j’y reviendrai à sa parution ce qui me donnera l’occasion de faire un autre billet rapide</li>
<li>et j’écoute toujours autant de podcasts, va falloir faire le tour des nouvelles émissions et de celles qui ont définitivement mis la clé sous la porte.</li>
</ul>
<p>C’est à peu près tout, bonne rentrée à tous !</p>Un an d'auto-hébergementurn:md5:3a5723ffb8fa674c38b25822d525cdd92017-07-26T16:14:00+02:002017-07-27T20:18:40+02:00alterlibristeMatos et bidouillageauto-hébergementDebianplanet-libre<p><img src="https://www.guillaume-leduc.fr/wp-content/uploads/2012/09/Powered-by-Debian.png" alt="" /></p>
<p>L’an dernier à cette période, j’étais à fond dans l’installation d’un serveur pour mon auto-hébergement. L’occasion de faire un petit bilan.</p> <p>Au moment où j’écris ces lignes, j’ai lancé un dist-upgrade pour passer sur Stretch en mode <a href="https://cyrille-borne.com">Cyrille</a>, c’est-à-dire sans sauvegarde : on ferme les yeux et on saute. Le suspense règne donc jusqu’à la fin du billet pour savoir si tout s’est bien passé auquel cas Debian sera soit du béton, soit de la merde (en informatique, on se doit d’être binaire, non ?).</p>
<p>Je me souviens comme je me suis plongé pendant 3 semaines non-stop dans l’aventure de la ligne de commande et de l’accès ssh pour monter les différents services dont j’avais besoin ou plutôt pensais avoir besoin : Tiny-Tiny RSS, Wallabag, GnuSocial, j’en ai un peu chié pour ces trois-là. J’ai travaillé les aspects sécurité en m’initiant à fail2ban, en sécurisant l’accès ssh et quelques autres fichiers de config. J’ai aussi appris à gérer mon nom de domaine, les renvois des services vers les sous-domaines, sécuriser les accès en https avec let’s encrypt.</p>
<p>Et puis après, j’ai ajouté quelques services faciles comme BoZon ou une ToDo list, mis en place les mises à jour de sécurité en automatique, configuré les envois de rapports vers ma boîte mail et surtout, j’ai ajouté le partage de fichiers pour les rendre accessibles de mes autres machines.</p>
<p>Bref, j’ai tout fait pour que ce petit boîtier se fasse oublier et remplisse sa fonction sans avoir à y mettre les mains tous les 2 jours. Chose que j’ai relativement réussi.</p>
<p>Pour ce qui est des services que j’utilise, finalement, c’est principalement et quasiment uniquement le lecteur de flux rss (c’était aussi la principale raison de l’installation d’un serveur) ; je n’ai pour le moment quasiment aucun autre besoin même si j’ai encore sous le coude quelques trucs à synchroniser, mais je n’ai pas encore trouvé la motivation de m’y pencher.</p>
<p>Par contre, le côté serveur de fichiers est beaucoup plus utile que ce que je pensais. Je ne regrette donc pas le temps investi et tout ce que j’ai appris même si cette année, j’ai d’autres occupations en vue pendant mon temps libre estival (familial plus que professionnel, être marié à une enseignante ne donne pas une véritable égalité sur la quantité de vacances), ce qui explique l’activité relativement faible sur mon blog.</p>
<p>Bon, on rigole mais la mise à jour se termine, je sais déjà que phpmyadmin ainsi que fail2ban ne se sont pas mis à jour correctement, ce qui n’augure pas le meilleur puisque mes services sont inaccessibles par contre le partage de fichiers fonctionne. À suivre…</p>
<p>EDIT (après quelques minutes de bidouillage) : fail2ban est désormais absorbé par le méchant systemd, du coup, il n’aime pas du tout qu’on garde les fichiers de config, ça aurait pourtant été pas mal de garder la configuration en place, va falloir que je me penche sur le nouveau fonctionnement. Sinon, il y avait le serveur Apache qui n’avait pas été redémarré peut-être à cause de l’erreur. Donc pour l’instant tout fonctionne, c’est l’essentiel, pour les détails, je verrai plus tard.</p>
<p>EDIT2 : les recherches de nouveaux billets de mon lecteur rss ne se faisaient plus à cause du passage à PHP7 ; j’avais le message : <br />
<code>FEED_CRYPT_KEY requires mcrypt functions which are not found</code> <br />
résolu par l’installation du package php7.0-mcrypt et redémarrage de /etc/systemd/system/ttrss-update.service</p>Go fsck yourself !urn:md5:3246daa945dc16f194718e934bb0cf312017-03-06T21:43:00+01:002017-03-06T21:58:35+01:00alterlibristeGNU/Linux et moiastuceDebianhistoriqueplanet-libreUbuntu<p>Suite à mon dernier <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2017/02/13/Syst%C3%A8me-de-fichier-sauv%C3%A9-par-e2fsck">sauvetage de système de fichiers</a>, j’ai un peu médité sur la question et me suis demandé si tout ça était vérifié régulièrement. Je me suis surtout souvenu que lorsque j’étais sous Ubuntu, il y a bien 4 ans, il y avait tous les 30 montages une vérification du système de fichiers qui tombait forcément mal, juste au moment où on avait besoin urgent du PC.</p> <p>Mais plus de tout ça depuis de nombreuses années. Alors je fais mes petites recherches et m’aperçoit en faisant un : <br />
<code>$ sudo tune2fs -l /dev/sda1</code> (à adapter à la partition que l’on souhaite
vérifier)<br />
que j’avais certaines partitions montées plus de 1000 fois et jamais vérifiées depuis plus de 2 ans (date de la dernière installation du système). <br />
Les paramètres <code>mount count</code> étaient à -1 (c’est le nombre maximal avant vérification, donc jamais) et <code>check interval</code> à 0 (temps entre chaque vérif, jamais aussi).</p>
<p>Ma première réaction a été de me dire que Debian laissait gérer ça par ses power users contrairement aux distributions user friendly qui prenaient soin de tout paramétrer au mieux pour leurs utilisateurs débutants. Que nenni, Ubuntu n’est plus pourvu de cette vérification non plus. Ma deuxième réaction a été de me dire que SytemD, dans sa toute puissance, avait pris en charge cette tâche ingrate. Pas plus, en creusant un peu, on se rend compte que Wheezy et Ubuntu 12.04 étaient déjà exemptés de vérification.</p>
<p>Quand on cherche pourquoi le fsck a été désactivé, on tombe surtout sur des tutos pour le désactiver mais aussi sur tous les wikis qui disent que ce n’est pas bien et qu’il vaut mieux qu’il y ait une vérification au moins tous les 50 montages. De temps en temps, on tombe sur un pékin qui se demande comme moi pourquoi c’est devenu comme ça... et je n’ai trouvé aucune réponse claire, mais surtout aucune explication officielle.</p>
<p>Un truc qui emmerdait tout le monde et qui devait surtout être fait au risque de devoir faire pénitence en se fouettant avec du câble RJ45 est disparu du jour au lendemain sur toutes les distributions sans aucune explication officielle (enfin si quelqu’un peut me l’apporter, je suis preneur) et tout va très bien madame la marquise. Mais de deux choses l’une : soit c’était inutile, soit on fait comme si tout va bien se passer.</p>
<p>Bon après, pas de quoi s’alarmer non plus, on voit au démarrage que les volumes montés sont clean et si la machine s’est éteinte à la sauvage (hard reboot, coupure de courant ou autre), on voit passer des lignes comme quoi le dernier arrêt ne s’est pas bien passé et que le ménage est en train d’être fait pour que tout soit d’aplomb.</p>
<p>Parmi les explications, on trouve en vrac : ça arrivait à un <a href="https://www.linuxquestions.org/questions/slackware-14/are-ext4-file-system-checks-disabled-by-default-on-14-0-a-4175433189/">mauvais moment</a> (d’ailleurs il y a eu un <a href="https://wiki.ubuntu.com/AutoFsck">projet</a> pour que ce soit fait à l’extinction plutôt qu’au démarrage), on ne vérifie plus <a href="http://askubuntu.com/questions/680980/tune2fs-mount-count-is-it-disabled-by-default-set-to-1">que s’il y a eu un problème</a>, un système de fichier journalisé <a href="http://forums.debian.net/viewtopic.php?t=106516">n’a plus besoin d’être vérifié</a>, ...</p>
<p>En général, ceux qui, comme moi, ont posé la question ont fait une vérification (elle est beaucoup plus rapide depuis ext4) et, dans le doute, remis les paramètres de vérification régulière de la manière suivante (tous les 50 montages ou 2 semaines) :<br />
<code>$ sudo tune2fs -c 50 -i 2w /dev/sdaX</code></p>
<p>Ainsi, au cours de mes recherches, j’ai trouvé que le fsck était <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Fsck#cite_ref-4">originellement remplacé</a> par un mot plus vulgaire quand le système était dans les choux et qu’il était de mise de dire "go fsck yourself" pour réparer. Chose que l’on a maintenant à faire soi-même si on veut vérifier que tout va bien. <br />
Reste surtout à mettre à jour internet qui regorge de directives du passé.</p>
<p><img src="https://farm7.staticflickr.com/2949/15489668921_50ffa93331_o.jpg" alt="" /></p>Rendre Debian stable moins obsolèteurn:md5:63d10c8ba766f207e165bb8203463f7c2017-02-27T16:24:00+00:002017-03-01T20:35:49+00:00alterlibristeGNU/Linux et moiastuceCinnamonDebianMozillaplanet-libre <p>Il n’est pas rare de lire que Debian Stable est rapidement obsolète et de nous sortir les quelques versions de retard du noyau, de LibreOffice et du navigateur. Pourtant, rien ne nous empêche d’adopter des versions plus récentes et de tordre le cou à cette critique.</p>
<p><img src="https://c7.staticflickr.com/3/2568/3742642290_3d84dd4320_o.jpg" alt="" /></p>
<p>Entendons-nous bien, Debian stable est stable comme le rock tant que l’on reste uniquement sur la branche stable. Elle a un cycle assez long d’environ deux ans qui permet d’avoir des versions de logiciels relativement à jour à sa sortie mais qui commencent à dater un peu au bout des deux ans.</p>
<p>Pour une utilisation en production (serveur, postes de travail critiques), cela ne se discute pas. À part quelques mises à jour de sécurité, qui <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2016/09/12/Mettre-%C3%A0-jour-sans-s-en-occuper">peuvent être faites automatiquement</a>, rien ne changera et donc tout restera stable pour une maintenance quasi-nulle et les utilisateurs peu enclins aux changements ne s’en porteront que mieux.</p>
<p>Pour une utilisation domestique, si l’on souhaite évoluer, avoir les derniers drivers ou que l’on a du matériel un peu récent, il devient intéressant d’avoir des versions plus à jour. Ici, s’ouvrent plusieurs voies : passer sur la branche testing qui préfigure la future stable, ou la branche sid qui équivaut à une rolling release. Le risque n’est pas énorme, mais présente quelques inconvénients incompatibles avec le choix d’une version stable, à savoir, installer et être tranquille pour un ou deux ans :</p>
<ul>
<li>des mises à jours incessantes, plusieurs centaines de paquets par mois, voire par semaine</li>
<li>des changements apportant des nouveautés certes mais parfois aussi quelques imperfections, peut-être aussi des bugs et des choses qui ne marchent plus</li>
</ul>
<p>Pourtant, il y a plusieurs moyens d’avoir des versions plus récentes de paquets sans quitter l’environnement Debian. Je ne parlerai pas ici de jouer au funambule entre les différentes branches en allant chercher ce qui nous intéresse grâce à l’<a href="https://debian-facile.org/doc:systeme:apt:pinning">apt-pining</a>, mais simplement l’ajout de certains dépôts, notamment celui des backports qui contient les paquets présents dans testing et rétro-portés pour la branche stable.</p>
<p>La chose est simple puisqu’il suffit, en éditant le fichier :<br />
<code>sudo nano /etc/apt/sources.list</code> <br />
d’ajouter la ligne suivante (contrib et non-free étant à la discrétion de chacun selon la volonté ou pas d’utiliser du 100% libre) : <br />
<code>deb http://httpredir.debian.org/debian jessie-backports main contrib non-free</code><br />
Une fois le <code>apt update</code> de rigueur réalisé, cela n’aura rien changé dans les update des paquets, il faut préciser que l’on veut un paquet issu de backports pour qu’il soit installé de la manière suivante : <br /> <code>sudo apt install -t jessie-backports libreoffice</code></p>
<p>Voilà la manière de passer de la version 4.3 qui était la version stable à la sortie de Jessie à la version 5.2 disponible au moment de l’écriture du billet (la 5.3 sortie récemment n’étant encore que dans le dépôt experimental) ce qui est quand même plus récent pour ceux qui souhaitent profiter des apports faits sur les dernières versions. <br />
Pendant qu’on en est à rajeunir la logithèque, les paquets libreoffice-style-sifr (déjà présent dans Jessie) et libreoffice-style-breeze (dans les backports) qui ne sont pas installés par défaut apportent des thèmes un peu plus modernes aux icônes un peu vieillissantes des thèmes Tango et Galaxy (Outils/Options/Affichage/Style d’icônes).</p>
<p>Quoi mettre à jour d’autre ? <br /></p>
<ul>
<li>L’obsession d’un noyau à jour (qui peut se justifier sur du matériel récent) peut être assouvie en passant du 3.16 d’origine au 4.9 actuellement.</li>
<li>Les drivers graphiques pour profiter d’une meilleure optimisation de la carte graphique permettent de passer de la version 340 à 345 pour les drivers proprio nvidia et de Mesa 10 à Mesa 15 pour l’OpenGl</li>
<li>Les jeux libres en développement actifs sont présents dans des versions à jour (0AD, Minetest, Red Eclipse, Supertux Kart, Battle for Wesnoth, ...)</li>
<li>Cinnamon est le seul environnement de bureau rétro-porté, ça tombe bien je l’utilise et ça permet d’avoir une version 3 plutôt que la version 2.2 d’origine (il ne faut pas oublier de mettre à jour aussi le paquet de francisation cinnamon-ln10 qui n’est pas inclus dans le méta-package cinnamon)</li>
<li>On peut aussi citer Youtube-dl, Kodi ou VirtualBox dont on peut vouloir profiter des versions plus récentes. Reste un problème de taille : le navigateur. Debian, dans sa quête de stabilité, met à disposition la version ESR (version de support à long terme, la 45 actuellement), ce qui est correspond bien à un usage sur le long terme mais peut paraître trop peu innovant pour celui qui suit l’actualité de <strong><mark>Moz://a</mark></strong>. Eh bien ce n’est pas dans les backports qu’on va trouver notre bonheur, enfin pas dans ceux de Debian mais dans les dépôts de Mozilla. Sur le site de la <a href="https://mozilla.debian.net/">Debian Mozilla Team</a>, on va trouver la ligne qui va bien pour ajouter le dépôt selon la branche de Debian que l’on utilise et la version de Firefox que l’on souhaite : ESR (45), stable (51), Beta (52) ou Aurora (53) (versions au moment de l’écriture de ce billet).</li>
</ul>
<p>Voilà pour l’aperçu des moyens de garder une Debian Stable plus à jour et avoir un meilleur compromis entre stabilité et nouveauté pour patienter avant la sortie de Stretch prévue pour l’été.</p>Plongée dans les entrailles d'une machineurn:md5:5c11ca63a28df40b4760e96c74a7b3dd2017-02-06T20:16:00+00:002017-02-06T20:16:00+00:00alterlibristeMatos et bidouillageDebianLMDEMatosplanet-libretest <p>Je parlais dans un <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2016/12/05/Activit%C3%A9s-informatiques-de-ces-derniers-mois">précédent billet</a> d’un vieil ordi que j’ai récupéré chez mes parents. N’ayant pas (encore) l’utilité (et la possibilité) de l’installer cher moi, je l’ai proposé à une de mes sœurs qui n’a plus de desktop. Elle fait la majeure partie de son informatique sur une tablette Apple mini récupérée et l’ordi du boulot, ce qui n’est pas forcément au mieux pour la gestion des photos ou pour faire des documents administratifs. Elle a donc été ravie et plutôt favorable aux logiciels libres.</p>
<p>La bête est un desktop datant de 2007 avec un AMD 64, une carte vidéo ATI, un dd de 150Go et 1Go de RAM. Pas de quoi faire des folies. Mais tout est clean dedans. Mon père s’était (plus ou moins) amusé à y installer une Debian (Wheezy) mais a abandonné pour un laptop sous Win10 (snif!). Tout semblait donc OK mais la mémoire vive et le disque dur étaient plutôt limitant.</p>
<p>J’ai donc commencé par acheter une barrette de RAM 2Go et un ssd de 60Go, le tout, sans considération pour la qualité ou la marque, pour une quarantaine d’Euros. Il s’agit d’une opération de sauvetage pour en faire un PC bureautique opérationnel, pas un truc de gamer ou de montage vidéo.</p>
<p>Ma politique actuelle est d’installer LMDE sur les PC des autres. Dessous, c’est du Debian que je commence à bien maîtriser et en surcouche, il y a tout ce qu’il faut pour que ce soit esthétique et utilisable out-of-the-box avec tous les logiciels de base indispensables pour le commun des mortels. Bref, une Debian user-friendly avec un aspect qui ne déroute pas ceux qui sont habitués à Windows.</p>
<p>Je ne reviendrais pas sur l’installation qui s’est passée sans difficulté particulière mais plus sur l’aspect matériel. J’ai parlé récemment <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2017/01/16/Comment-sauver-son-BIOS">des problèmes de BIOS</a> et joyeusetés dans le genre. C’est un aspect assez peu développé dans les articles traitant d’informatique ou de logiciels libres, s’attardant bien plus volontiers sur l’administration système à la ligne de commande, les langages de développement ou les sorties logicielles.</p>
<p>C’est sûr que le matériel ne change pas tant que ça et on s’intéresse plus volontiers aux nouveautés qui vont laisser sur place le matériel actuel (encore que cette tendance a nettement diminué). Pourtant, dans le reconditionnement de matériel, c’est un élément essentiel, être un véritable technicien informatique (pas le vendeur qui tente de vendre du matériel neuf en feignant que tout est bon pour la poubelle). Car c’est bien cette partie qui m’a pris le plus de temps et pour progresser dans le domaine, on n’a pas d’autre choix que la pratique, chaque cas étant plus ou moins unique.</p>
<p><img src="http://daddybob.com/computer_components/computer_internals.jpg" alt="" /></p>
<p>Ici, rien de bien compliqué : ajouter une barrette de RAM et un ssd. Pourtant, c’est bien ce qui m’a pris le plus de temps :</p>
<ul>
<li>Les deux barrettes de mémoire n’étant pas les mêmes, elles n’étaient pas sensées être compatibles et parfois l’une était reconnue, parfois l’autre, soit parce qu’elle n’était pas dans le bon compartiment, soit parce qu’elle était mal enfoncée, ça fait un nombre de redémarrage assez conséquent. J’ai cru un moment ne garder que celle de 2Go mais cela aurait été dommage de ne pas profiter des 3Go dispo et j’ai finalement réussi à force d’essais en les mettant dans le même module.<br /></li>
<li>De même, pour brancher le ssd, j’ai pris un des ports SATA dispo sachant qu’il y avait déjà un lecteur DVD et l’autre disque dur et bien dans certaines configurations, le boot mettait du temps à identifier le ssd et refusait de booter dessus. <br /></li>
</ul>
<p>Encore une fois, cela s’est bien sûr accompagné de plongées dans le BIOS pour adapter au mieux les paramètres. <br />
Bref, beaucoup d’essais/erreurs que certains ne veulent pas toujours prendre le temps de faire pour aboutir à une configuration optimale et profiter du plein potentiel de la machine, ce qui serait dommage (surtout pour un PC qui va fêter ses 10 ans et qui n’a pas trop de ressources).</p>
<p>Mais ce fut encore une bonne expérience et surtout la satisfaction d’avoir remis en état du matériel qui, je le souhaite, rendra encore de nombreux services.</p>Une année de jeux sous Debianurn:md5:71a144257d931c283335a3359b8eb1102017-01-02T19:59:00+00:002017-01-02T20:31:29+00:00alterlibristeGNU/Linux et moiculture numériqueDebianhistoriquejeuxplanet-libreSteam <p>Pour redémarrer l’année, je voudrais faire un petit récapitulatif de mes activités vidéo-ludiques de 2016. Avant de déclencher trop d’optimisme chez les hardcores gamers, je tiens à préciser que je ne suis pas un gros joueur, que mes machines ne sont pas des foudres de guerre et que je me suis principalement attaqué à des jeux qui ont une bonne dizaine d’années.</p>
<h5>Petite rétrospective</h5>
<p>Lorsque j’étais jeune actif au début des années 2000, je passais pas mal de temps à jouer mais principalement sur des démos. Non seulement j’hésite toujours à mettre de l’argent dans un jeu vidéo (alors que je n’ai pas de mal à acheter des CD) mais surtout j’aime la phase de découverte alors que je me lasse très vite et ne ressentais donc pas le besoin d’acheter le jeu complet. J’achetais des tas de CD de démo et en ai fait des dizaines, voire des centaines. Seuls quelques jeux m’ont incité à en acquérir l’intégralité comme Baldur’s Gate, Diablo, Outcast et surtout Half-Life pour lequel j’ai aussi joué à des tas de maps faites par des joueurs.</p>
<p>Le début de la vie de famille puis mon passage à Linux ont mis un terme à mes activités vidéo-ludique, seule exception, le pack Half-Life 2 qui a occupé mon été 2012 et tournait très bien avec Steam sous Wine (il n’était pas encore dispo sous Linux). Entre deux, j’ai quand même testé quelques jeux natifs sous Linux pour me détendre en passant mais rien de bien marquant.</p>
<h5>Ah, les gamins, on ne peut rien leur refuser</h5>
<p>Mais depuis près de deux ans, mes gamins commencent à vouloir jouer aux jeux vidéos, après avoir profité de leur présence pour replonger dans les Lego, l’occasion était trop belle. Pour moi, il y a le défi de faire tourner quelque chose sous mon OS préféré et le plaisir de jouer avec eux. <br />
L’aîné est grand amateur de véhicules en tout genre et veut jouer à toutes sortes de simulations et jeux de courses. J’ai fait <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2015/12/01/Et-si-on-se-faisait-une-course">un billet sur les jeux de courses libres</a>. On a aussi acheté les Farming Simulator 2013 puis 2015, Euro Truck Simulator et Construction Simulator. Tous fonctionnent sous Wine et certains ont même leur version Linux sur Steam.</p>
<h5>Deux grands changements</h5>
<p>À Noël de l’an passé, afin de jouer aux jeux de courses, le père Noël a décidé d’acheter des manettes, objets que je n’avais jamais utilisé car je n’avais joué que sur PC à des jeux plutôt orientés souris/clavier. Première surprise, les manettes de base sont reconnues sans aucun paramétrage (par contre, je n’ai pas réussi à faire fonctionner les vibrations, mais je ne me suis pas acharné). Il faut reconnaître que pour les jeux de courses ou de plateforme (<a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2016/01/17/Vous-prendrez-bien-une-petite-cuisse-de-grenouille">un autre billet en faisait mention</a>) c’est bien agréable.</p>
<p>Un autre changement de taille fût un peu fortuit puisqu’étant passé sous Debian Testing sur mon laptop, j’ai découvert le projet <a href="https://fr.dolphin-emu.org/">Dolphin</a> pour l’émulation de la GameCube et de la Wii. Couplé à la manette, c’est tout le monde des consoles qui s’ouvrait à moi.</p>
<h5>Reprendre les choses là où je les avais laissé</h5>
<p>Grace à l’émulation des consoles des années 2000, je retrouvais donc le monde du jeu vidéo là où je l’avais laissé et sans aucune critique, étant donné le manque de moyens humains et financiers, au niveau des jeux libres sous Linux. Les premiers bons jeux en 3D comme les Prince of Persia ou les jeux de course d’arcade comme les Mario Kart, de quoi passer quelques heures.</p>
<p>À noter aussi le projet <a href="http://ppsspp.org/">PPSSPP</a> qui permet de jouer sur PC à de bons jeux de console portable. Même si les graphismes ne sont pas époustouflants, on peut pousser la résolution et les rendre très agréables à jouer à la manette.</p>
<p>Et puis comme je le disais précédemment, il y a Wine qui permet quand même de jouer à pas mal de choses sous Linux sans oublier Steam et les portages de plus en plus nombreux. Encore une fois, lorsque l’on veut la dernière nouveauté triple A, il faut investir dans du matériel et du propriétaire.</p>
<h5>Profiter de tout ce qui est sorti de bien depuis</h5>
<p>Étant donné la configuration de mes machines, je ne peux jouer qu’à des jeux assez anciens surtout lorsqu’il faut émuler, mais ce n’est pas non plus de la nostalgie ; j’ai bien tenté un peu de rétrogaming mais je n’ai pas vraiment accroché ou juste pour la découverte au même titre que je me faisais plaisir avec les démos (par exemple j’ai été impressionné par le jeu Secret of Mana qui a marqué son temps sur SuperNes). N’ayant jamais joué sur console, les vieux jeux ne m’évoquent pas grand chose. Je ne m’y suis donc pas attardé. Je me contente de jouer aux bons jeux qui m’attirent sortis ces quinzes dernières années. De quoi m’occuper encore pas mal d’heure à moindres frais.<br />
La semaine dernière, le pack des 3 premiers épisodes d’Assassin’s Creed pour moins de 10€ a eu raison de moi et devrait m’occuper quelques mois.</p>Activités informatiques de ces derniers moisurn:md5:51d3b31f495f6fe87d791f9b5459bede2016-12-05T16:20:00+00:002016-12-05T16:23:59+00:00alterlibristeMatos et bidouillageauto-hébergementDebianFirefox OSMatosplanet-libre <p>Bon, c’est bien beau de faire de longs billets philosophiques mais quoi de neuf sur mes activités libres et numériques ?</p>
<p>Cet été, j’ai fait plusieurs billets sur le lancement de mon auto-hébergement. Qu’est-ce que ça devient ? <br />
Mon serveur tourne comme un charme et se fait discret, jusqu’à il y a quinze jours, je n’ai pas tenté grand-chose de nouveau, juste un peu de maintenance et de surveillance pour voir si tout tournait bien. Suite à la série de billets de <a href="https://moutonlibre.net/blog/">Starsheep</a> qui tente de mettre en place des tas de services très simples (KISS), j’ai installé <a href="http://bozon.pw/fr/">BoZon</a> (tuto : coller ça dans un répertoire, faire pointer un sous-domaine dessus, enjoy) et essayé quelques services de prise de note sans pour le moment trouver mon bonheur.<br />
Bref, je remets le nez la-dedans de façon moins intensive que cet été parce que j’ai moins de temps mais aussi parce que tout ça a eu le temps de décanter et je ne me prends plus un mur dès que je veux mettre quelque chose en place. Il faut dire aussi qu’après avoir attaqué en force avec des services bien costauds à mettre en place, revenir à des trucs plus simples est largement plus facile.</p>
<p>Pour les dix ans de mon gamin, on lui a offert une tablette premier prix. Je me suis empressé de désactiver toutes les saloperies de Google et les remplacer par leurs pendants libres disponibles sur F-Droid. Me frotter un peu plus à Android ne me fait vraiment pas rêver comparé à Firefox OS qui tourne toujours comme un charme sur mon téléphone.</p>
<p>Côté PC, je suis toujours sur Debian stable avec un dual-boot en testing que j’adopterai probablement rapidement après le freeze. Comme je l’ai déjà mentionné, faire des mises à jours de centaines de paquets toutes les semaines avec des évolutions pas toujours heureuses, ce n’est pas mon truc. Par contre, la Debian 9 offrira entre-autres des émulateurs bien sympa qui font la joie de mes gamins (la mienne aussi, je dois avouer) et étant donné que ce sont des consoles de ce siècle, je ne parle pas de rétro-gaming mais plutôt de reprendre les jeux là où je les avais laissés lors de mon abandon de Windows concomitant à une période (bébés toussa) où les jeux n’étaient plus un centre d’intérêt pour moi.</p>
<p>Sur mes PC toujours, j’ai eu une période pas très joyeuse avec LibreOffice Calc du dépôt Backports qui était bloqué depuis cet été en RC juste avant la 5.2 avec un bon gros bug qui ralentissait énormément le logiciel, ça s’est réglé il y a un bon mois mais quand on utilise ça pour le boulot, si je m’appelais <a href="https://cyrille-borne.com/blog/index.php?article2636/ca-c-est-fait-retour-sous-windows">Cyrille</a>, j’aurais presque pu faire un passage sur Excel.<br />
Autre bonne nouvelle, Firefox 50 améliore grandement sa vitesse de démarrage.</p>
<p>Sinon, pour éviter la Gnomisation outrancière de mes utilitaires et en attendant une diffusion plus générale des X-Apps, j’ai opté pour tous les utilitaires de Mate (Pluma comme éditeur de texte, Engrampa comme gestionnaire d’archives, Eye of Mate comme visionneuse d’images et Atril comme visionneuse de documents) qui sont de bons forks de ceux de Gnome mais sans toucher à l’apparence des fenêtres. Et ils sont dispos dans les dépôts officiels de Debian.</p>
<p>Enfin, j’ai une tour qui attend de passer sur le billard. Mon père me l’a refilée en disant qu’elle avait des problèmes. Il va falloir que je diagnostique ça et voir si on peut en faire un poste Linux convenable... <br />
Faut être con quand même pour avoir l’œil qui brille devant un PC de presque 10 ans.</p>
<p><img src="http://s2.glbimg.com/R6igrgZubA4wRQwDQvSO-SGBeP0=/0x0:695x463/695x463/s.glbimg.com/po/tt/f/original/2013/12/26/033131361-used-and-old-computer-hardware.jpeg" alt="" />
<em>La bidouille, une passion qui ne coûte pas cher</em></p>Mettre à jour sans s'en occuperurn:md5:8849cc5b3b5760de7894267c7f7e54682016-09-12T15:31:00+01:002016-09-14T12:04:45+01:00alterlibristeGNU/Linux et moiastuceauto-hébergementDebianplanet-libre <p>Aujourd’hui, un petit billet technique parce qu’il fait beau et que ce serait dommage de rester devant l’ordi trop longtemps. Le sujet : les mises à jour de sécurité automatiques sous les dérivés de Debian.</p>
<p>Si les aficionados des rolling-release et autres distributions mises à jour très régulièrement ne commencent jamais une journée derrière leur PC sans avoir machinalement fait un update et un upgrade, pour ceux qui aiment les distributions stables, la mise à jour des paquets peut être plus aléatoire et s’espacer de plusieurs semaines, voire de mois, et je ne parle même pas du PC que vous avez installé chez un membre de votre famille.</p>
<p>Certaines distributions ou gestionnaires de bureau intègrent d’office un système de mise à jour qui nous rappelle les jours heureux passés sous Windows, mais ce n’est pas le cas pour tous les environnements et cela s’applique aussi au serveur sur lequel on auto-héberge des services mais qu’on aime oublier quand tout tourne comme il faut.</p>
<p>Pourtant, comme on le sait tous, la clé d’un système sécurisé passe en premier lieu par un système à jour sur lequel les dernières failles découvertes auront été patchées. D’où les mises à jour de sécurité. Mais rien de folichon pour l’utilisateur, cela n’apportera aucune nouveauté, ne corrigera aucun bug et n’apportera pas la dernière killer-feature. Ça ne fera que colmater d’éventuelles brèches et ça doit être fait au plus tôt.</p>
<p>Alors, comme je trouve cela moyennement passionnant, que ces mises à jour sur versions stables sont testées et quasi sans risque pour la stabilité du système et que j’ai plusieurs systèmes à maintenir à jour, je laisse l’ordi faire ça tout seul grâce à unattented-upgrades.</p>
<p>Pour ceux qui veulent mettre ça en place sans se casser la tête, voici les deux commandes à lancer : <br />
<code>sudo apt install unattended-upgrades apt-listchanges</code><br />
<code>sudo dpkg-reconfigure -plow unattended-upgrades</code><br />
Et voilà, par défaut, les mises à jour de sécurité seront faites automatiquement chaque jour s’il y en a.</p>
<p>Pour aller voir si des mises à jour ont été faites et sur quels paquets, tout est tracé dans /var/log/apt/history.log mais il y a aussi moyen d’envoyer un mail à root (ou un autre user) en allant modifier les fichiers de conf. Il est aussi possible de faire d’autres mises à jour que celles de sécurité ou blacklister des paquets à ne pas mettre à jour. Pour les détails techniques, tout est dans la <a href="https://wiki.debian.org/UnattendedUpgrades">doc de Debian</a> ainsi que dans ce <a href="https://buzut.fr/mise-jour-automatique-de-serveurs-linux/">billet didactique</a>.</p>
<p>Je retourne profiter du temps estival.</p>Tribulations de mon ASUS X751Lurn:md5:15e8157029312075be1f837a22a285482016-09-05T15:32:00+01:002016-09-08T19:11:53+01:00alterlibristeMatos et bidouillageCinnamonDebianLMDEplanet-libretechnologieX-Apps <p>La suite des aventures de mon <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2015/12/24/A-la-d%C3%A9couverte-de-mon-nouveau-notebook">laptop ASUS</a>.</p>
<p>Résumé des épisodes précédents : acheté fin 2015 pour servir de seconde station à la maison, l’ASUS X751L (un 17", core i3 avec carte nVidia) avait été libéré des griffes de Microsoft : remboursement de licence et passage à Debian 8 puis 9. Ses fonctions : poste multimédia pour regarder des vidéos, jouer, consulter internet et faire de la bureautique lorsque le desktop est occupé.</p>
<p>J’avais commencé par retirer le disque d’origine (5400rpm) pour un ssd. <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2013/10/21/Quand-on-teste-des-distributions...">Comme souvent</a>, j’ai deux partitions systèmes afin de pouvoir tester ou faire évoluer une distribution sans mettre le poste hors service durant sa migration. La première avait été utilisée pour Debian stable, sauf que le Kernel gérait mal le touchpad et l’affichage vidéo (optimus, bumblebee, tout ça). J’avais donc mis Debian testing sur la deuxième et tout était pour le mieux ; enfin, toutes ces mises à jour non dénuées de casse à droite, à gauche, commençaient à me gonfler.</p>
<p>Et puis j’ai eu des messages d’erreur secteur au démarrage. Le système était stable mais certains logiciels (Libre Office, vlc) ont commencé à ne plus se lancer sans raison explicite, juste rien ne se passe ou un message "erreur dbus". Ça sentait des problèmes sur la partition. J’ai donc passé la première partition en testing aussi (parce que je m’étais habitué à certains logiciels comme <a href="https://fr.dolphin-emu.org/">dolphin-emu</a> ou <a href="http://www.rastersoft.com/programas/devede.html">DevedeNG</a> uniquement disponibles dans testing ou dans une version trop ancienne dans stable) et copié mon /home sans heurt.</p>
<p>Quelque temps plus tard, après avoir lancé la création d’un DVD justement, la gravure échoue et je me rends compte par la suite que le lecteur ne veut plus rien savoir, il ne monte plus aucun disque. Après avoir tout vérifié, le constat est quasi certain : le lecteur est bien reconnu et configuré mais lorsqu’il démarre, il n’arrive plus à lire quoi que ce soit, même au boot alors qu’un lecteur branché en USB fonctionne. C’est un peu bête d’avoir un ordi qui sert régulièrement à lire ces supports si obsolètes pour certains que sont les DVD mais qui ne puisse plus le faire après 6 mois d’utilisation. Ça commençait à sentir bon la SAV.</p>
<p>Par acquit de conscience, j’ai branché le disque dur d’origine en USB, chose que je n’aurais pas dû faire car Windows 8 a essayé de réparer quelque chose en voyant qu’il n’était pas maître à bord et a foutu le souk sur ma partition fonctionnelle (enfin j’aime à penser que c’est de sa faute si j’ai eu des erreurs disques qui ne permettaient plus de booter l’interface graphique). De toute façon, il était hors de question de renvoyer le PC avec mon ssd, j’avais donc l’intention de remettre le disque dur d’origine sur lequel j’ai installé une LMDE, histoire d’avoir un système fonctionnel pour les besoins de base.</p>
<p>En ce qui concerne les échanges avec ASUS que j’avais pu tester pour me faire rembourser la licence Microsoft, il n’y a pas grand chose à redire. On ouvre une demande, ils envoient quelques points à tester pour savoir comment la panne est arrivée et si vous n’avez pas fait une bêtise (du genre désactiver le support du lecteur dans le BIOS) et ensuite on reçoit la procédure pour renvoyer le produit (en menaçant quand même que si c’est de votre faute ou hors garantie c’est pour votre pomme).</p>
<p>Du coup, tout est pris en charge, bordereau de colis pour l’envoyer par Chronopost et il y a un suivi plus ou moins rigoureux sur leur site via le numéro de prise en charge (j’ai su qu’ils l’avaient reçu puis quand ils l’ont renvoyé, mais bon, en plein mois d’août, faut pas trop en demander non plus). Résultat des courses, en moins de trois semaines (pendant mes vacances), l’ordi est revenu avec un simple papier selon lequel le module ODD avait été remplacé (après recherche, cela veut dire Optical Disk Drive), c’est-à-dire ils m’ont changé le lecteur qui avait rendu l’âme comme diagnostiqué.</p>
<p>On redémarre et comme je le craignais, tout le système a été réinitialisé avec le Windows 8 d’origine, envolée ma partition LMDE. Les techniciens n’ont sans doute pas voulu s’embêter avec le dual boot. Bon de toutes façons, après avoir goûté au silence absolu du ssd et a sa rapidité (boot 3 fois plus rapide montre en main 20s vs 1min), je voulais remettre mon disque sauf qu’il était pété de partout.</p>
<p>Passée la semaine de rentrée, je me suis donc attaqué au problème ce week-end et j’ai reformaté une des partitions pour remettre une Debian stable (marre des mises à jour et des trucs qui bougent sans arrêt) avec force renfort du dépôt backports pour le kernel et les logiciels vieillisants ainsi que le dépôt de LMDE Betsy pour les X-apps et la dernière version de Cinnamon (ce qui nous fait une Debian Mint Edition en quelque sorte). Je ne comprends pas bien pourquoi mais j’ai buté plusieurs fois à l’install sur la création du Grub alors que j’ai utilisé la même image que les fois précédentes. Bref, en faisant un chroot, je m’en suis sorti et j’ai pu reconfigurer le système à ma sauce (j’ai encore un problème à régler sur la lecture des DVD vidéo qui font planter gstreamer).<br />
EDIT : après avoir longtemps testé tous les libdvdcss2 et fait le tour de tous les codecs pouvant manquer, je me suis rendu compte grâce à ce <a href="https://www.debian-fr.org/t/lecture-dvd-probleme-lecteur-dvd/54207/15">topic</a> qu’il s’agissait finalement, du fait d’être nouveau, que le lecteur de DVD n’avait pas de région définie, l’outil <a href="https://doc.ubuntu-fr.org/lire_un_dvd#problemes_de_region_du_lecteur_dvdregionset">regionset</a> a corrigé ça et il faut ensuite supprimer les dossiers de /home/.dvdcss car les clés précédemment calculées sont foireuses.</p>
<p><img src="http://alterlibriste.free.fr/public/.CaptureASUS201609_m.jpg" alt="CaptureASUS201609.png" title="CaptureASUS201609.png, sept. 2016" /></p>
<p>Tout ça pour dire que la SAV d’ASUS n’est pas trop mauvaise (enfin, il ne faut pas avoir peur d’avoir son disque dur remis à zéro) et que je confirme ma tendance à vouloir avoir un système stable pour au moins 18 mois. Debian 9 Etch apportera plein de nouveautés intéressantes mais mettre à jour en permanence des centaines de paquets, très peu pour moi, les rolling release, je n’en parle pas. Je garde toujours une partition pour pouvoir tester mais pour moi ça ne doit pas être par défaut sur une machine qui a besoin de marcher tout le temps, parce que se rendre compte que l’ordi est en rade au moment où on veut se mâter un film en soirée, c’est pas cool.</p>Installation d'un serveur Debianurn:md5:30d728faccaa8ed9d2eab4f9e97b867c2016-07-19T21:42:00+01:002016-07-19T21:42:00+01:00alterlibristeGNU/Linux et moiauto-hébergementDebianMatosplanet-libreserver@home <p>Après mon <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2016/07/18/L-autoh%C3%A9bergement-c-est-maintenant">préambule sur l’auto-hébergement</a>, la première étape c’est l’installation du serveur.</p>
<p>Quelques mots sur la machine, comme je voulais quelque chose de peu encombrant, silencieux et sobre en énergie, un brix était ce qu’il y avait de mieux et à peine plus gros qu’un Rasberry Pi. En comptant l’alim, la ram et le ssd, le budget est à peine plus du double mais il y a clairement plus de capacités. Comme c’est de la récup (merci mon héros anonyme), j’en ai eu pour moins de 100€ pour avoir un Celeron avec 4Go de Ram et un ssd mSata de 120Go. <br />
Par contre, comme il a mangé la foudre, la prise éthernet est HS donc tout passe par le wi-fi (la box est 50cm en dessous).</p>
<p>Concernant la distribution, le choix ne s’est pas posé, ayant déjà un vieux notebook en debian oldstable, un desktop en debian stable, un laptop en Debian testing et un raspberry en Raspbian, il était évident pour moi d’avoir un serveur en Debian stable (désolé pour les fans de BSD).</p>
<p>J’ai donc récupéré la dernière netinstall de Debian 8.5 et c’est parti. Première petite subtilité, la carte wi-fi nécessite les drivers non libres, on récupère le paquet firmware-realtek.deb dans les dépôts non-free que l’on met sur une clé USB et c’est parti (d’ailleurs, si on recommence l’install, l’installateur cherche tout seul sur les périphériques et s’il trouve son bonheur, il ne demande rien à personne, c’est intéressant lorsque l’on sait que l’on a du matériel qui demande des drivers spécifiques).</p>
<p>J’ai donc fait une installation serveur sans interface graphique ni utilitaires de bureau. Et on se retrouve avec une belle ligne de commande et un serveur tout neuf.</p>
<p>Par contre, si le paramétrage du wi-fi avec network-manager dans une interface graphique se fait automatiquement et ne demande que le mot de passe, il faut ici paramétrer le wlan et je dois dire qu’aller rentrer une clé de 64 caractères contenant le réseau wi-fi et le mot de passe était assez cocasse mais j’ai suivi la doc <a href="https://wiki.debian.org/fr/WiFi/HowToUse#WPA-PSK_et_WPA2-PSK">Debian</a> et la première véritable épreuve était passée.</p>
<p>J’était prêt pour accéder à mon serveur en <a href="https://wiki.debian.org/fr/SSH">ssh</a>. <br />
Avant de débrancher l’écran, on n’oublie pas de faire un ifconfig pour avoir l’adresse IP du serveur. Personnellement et comme je l’avait fait pour le Rasperry, j’ai fixé dans la configuration des baux DHCP de mon fournisseur d’accès le couple adresse MAC avec l’adresse IP sur laquelle doit toujours se connecter l’appareil en local sinon c’est la galère à chaque fois pour retrouver l’IP quand on veut se connecter en ssh de la manière suivante @@ssh user@192.168.0.xx le xx étant le nombre choisi et fixé.</p>
<p>Il faut savoir que l’accès ssh par internet en <code>ssh user@nom_de_domaine</code> nécessite par défaut sur Debian (mais c’est configurable) l’utilisation de clés à générer (la doc explique tout ça) en plus du mot de passe. <br />
Il est aussi conseillé d’installer et de configurer fail2ban pour éviter les tentatives d’intrusion par force brute.</p>
<p>La sécurisation de l’accès ssh et le paramétrage de fail2ban demandent quelques heures pour potasser les doc et parcourir les fichiers de config qui vont bien puis tester que si on essaie d’entrer sans le bon mot de passe on se fait bien bannir, éventuellement recevoir un mail pour être prévenu (nécessite le paquet et la configuration de sendmail qui n’est pas installé par défaut mais indispensable pour beaucoup de services) et ensuite ignorer les adresses desquelles on se connecte régulièrement pour éviter de se bannir soi-même en cas d’erreurs de saisie répétées.</p>
<p>Par défaut sur Debian, c’est Apache qui est installé par défaut comme serveur, la mode semble aller vers Ngnix, je suis personnellement resté traditionaliste là-dessus. Parce que à partir de maintenant, il va falloir faire des choix comme le type de serveur mais aussi la version de php ou le type de base de données. Il peut être intéressant d’aller voir les services que l’on veut absolument utiliser et s’ils ont des impératifs auquel cas, on n’a pas trop le choix. Ensuite, je suppose que certaines sont réputées plus performantes, d’autres plus légères. On peut même en utiliser plusieurs. J’ai personnellement fait le choix d’utiliser MariaDB et j’ai aussi installé phpmyadmin pour avoir un outil d’administration en page web au cas où.</p>
<p>Voilà pour la partie serveur. Je n’ai pas fait cela tout à fait dans cet ordre car quand on a un serveur tout neuf, on veut bien essayer d’installer d’abord un service et puis on passe à la sécurisation petit à petit et je suppose que j’ai vais encore améliorer les choses petit à petit au fur et à mesure de mon apprentissage.</p>Installer un Tiny Tiny RSS sur un Raspberry Piurn:md5:1ff7f1ea372f70167fa2f9948e19da2d2016-06-20T22:38:00+01:002016-06-20T22:38:00+01:00alterlibristeMatos et bidouillageauto-hébergementDebianMatosplanet-libreraspberry pi <p>Après <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2016/05/31/Comment-suivre-tous-les-sites-qui-nous-plaisent">avoir découvert les flux rss</a> et son <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2016/06/11/Quand-on-se-met-s%C3%A9rieusement-aux-flux-rss">utilisation au quotidien</a>, l’étape suivante c’est l’utilisation d’un service web en auto-hébergement. En effet, après avoir testé ce service sur une plateforme libre ou pas, l’intérêt c’est de ne pas dépendre d’une personne/asso qui vous héberge mais qui un jour peut arrêter ou d’une entreprise qui peut aussi arrêter mais surtout utiliser vos données pour faire du ciblage publicitaire ou autre. En outre, c’est bien l’objectif de Framasoft qui propose d’essayer des services comme <a href="https://framanews.org">Framanews</a> dans l’objectif qu’ensuite on puisse l’installer à plus petite échelle (chez nous, en famille ou dans une asso locale).</p>
<p>Personnellement, je n’avais pas encore goûté à l’installation d’un serveur ni à l’auto-hébergement de quoi que ce soit mais j’avais à ma disposition, une relativement longue expérience de la gestion d’une page internet, une bonne maîtrise de Debian sans crainte d’utiliser la ligne de commande et un Raspberry Pi que j’utilisais plus ou moins avec succès <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2014/01/11/Raspberry-Pi-%3A-le-pourquoi-du-comment">comme centre multimédia</a> (la gestion des DVD n’est pas toujours au top dans XBMC/Kodi). J’avais donc tout ce qu’il me fallait pour tenter l’expérience de monter un petit serveur et auto-héberger mon service web de flux rss.</p>
<p>Et là, tous les podcasts ou billets de blog que j’avais parcourus de façon plus ou moins distraite m’ont servi car pour faire tout ça, j’ai dû récupérer l’image de Raspbian et la mettre sur la carte SD, installer la distribution et la paramétrer en français, apprendre à me connecter en ssh, installer un serveur, installer Tiny Tiny RSS, mettre en place l’accès depuis internet, chercher à avoir un accès en https, bref, plein de petites barrières pour celui qui n’a jamais fait mais pour finalement me retrouver après quelques soirées à tâtonner avec quelque chose qui fonctionne exactement comme Framanews mais sur lequel j’ai entièrement la main. Et ça c’est bien agréable !</p>
<p>Mon but ici n’est pas de mâcher le travail et de donner un mode d’emploi clés en main car il y a plein de tutos pour faire tout ça mais d’expliquer un peu les différentes étapes ou problèmes rencontrés pour y parvenir et renvoyer vers les sites que j’ai utilisés. <br /></p>
<p>Le choix du Raspberry Pi (un modèle B à 512Mo) n’est peut-être pas le plus pertinent pour un usage à long terme comme serveur car même si pour l’instant mes projets ne sont pas très lourds, je risque d’être rapidement limité et la carte SD ne va peut-être pas apprécier très longtemps les multiples écritures (je suis preneur de tout retour sur une utilisation à long terme) mais pour goûter à la chose, c’est vraiment optimal puisqu’on a un serveur minuscule qui se cache derrière un meuble, ne fait aucun bruit et consomme très peu d’énergie. L’étape suivante pour répondre à ces critères, qui sont importants pour moi, en ayant plus de puissance et de fiabilité, serait probablement de passer sur un <a href="https://www.blog-libre.org/2014/10/21/matos/">brix</a>. Mais cela me permet de goûter au truc sans investir, de tester, d’apprendre, et de me rendre compte que ça me plaît bien.</p>
<p>La première étape est de récupérer l’image de la distribution que l’on veut utiliser, baignant dans Debian, je choix de Raspbian (que j’avais pu tester avec NOOBS) est pour moi une évidence, il vaut mieux utiliser la <a href="https://www.raspberrypi.org/downloads/raspbian/">dernière version officielle</a> et ici la Jessie Lite est la plus appropriée car on va l’utiliser en tant que serveur et non de desktop. <br />
Pour la mettre sur la carte SD, il est de rigueur d’utiliser la commande dd, je ne sais pas bien ce que j’ai bricolé (ma première image issue d’un lien d’un tuto ne devait pas être bonne) car une fois la copie faite, j’avais une partition inconnue. Au final, j’ai utilisé le très pratique gnome-disk-utility qui permet de créer ou installer une image, de formater, etc. en mode graphique. Nul besoin de préciser, qu’il faut bien vérifier que l’on est bien sur la carte SD et que l’on ne fait pas de bétises sur le disque dur de notre système (idem pour la commande dd).</p>
<p>Pour faire l’installation du système, j’ai branché le Raspberry sur mon écran (c’est possible sans, mais un peu plus chaud) et suivi le tuto de <a href="http://raspbian-france.fr/installer-raspbian-premier-demarrage-configuration/">Raspbian-France</a> qui est très bien foutu et permet de tout configurer pour être en français, en Azerty, changer le mot de passe, etc. tout comme il faut.</p>
<p>Ensuite, il faut apprendre à se connecter en ssh, ce qui veut dire démarrer le Raspberry et pouvoir l’administrer à partir d’un autre ordinateur. Là, ma galère a été que mon Pi ne se connectait pas toujours avec la même adresse IP en local et je ne comprenais pas pourquoi je n’arrivais pas à me connecter en me demandant si mon mot de passe était foireux. Le mieux, avant de débrancher l’écran, c’est de faire un ifconfig et de prendre en note l’adresse IP de la connection ainsi que l’adresse MAC (qui correspond au HWaddr) et de figer l’adresse IP avec l’adresse MAC dans la configuration de l’accès internet (faire une recherche baux permanents <a href="http://genma.free.fr/?La-Freebox-et-le-DHCP">DHCP</a> fixe avec votre modèle de box, pour moi, c’était un <a href="http://www.freebox-forum.net/forum/internet/baux-permanents-v4-5-dhcp-ip-fixes-t7152340.html">truc de ce genre</a>).</p>
<p>Ensuite, pour se connecter en ssh (en supposant qu’il ait bien été activé sur le serveur par raspi-config et sur le poste d’accès par open-ssh, installé par défaut sur Debian), il suffit de faire : <br />
<code>ssh user@adresseIP</code> <br />
Soit quelque chose comme : <br />
<code>ssh pi@192.168.0.11</code><br />
On entre le mot de passe pour le user (ici pi, dont le mot de passe par défaut est raspberry dont on aura pris soin de modifier) et on se retrouve ainsi : <br />
<code>pi@raspberrypi:~ $</code><br />
Et on peut agir comme si on était dessus.</p>
<p>On va donc faire l’installation du serveur avec Apache, php et MySQL (mais on peut aussi choisir NGINX à la place de Apache et ProsgreSQL ou MariaDB à la place de MySQL selon les besoins ou les envies) tel qu’expliqué dans l’<a href="http://raspbian-france.fr/installer-serveur-web-raspberry/">autre bon tuto de Raspbian-France</a>. <br />
Ensuite, on passe à l’installation proprement dite de Tiny Tiny RSS (ou d’un autre service de notre choix). Et alors que je m’apprétais à jouer du wget, tar, mv, chmod et autres joyeusetés en ligne de commande, un <code>apt search tt-rss</code> m’a indiqué qu’il y avait un paquet tout prêt dans Raspbian Jessie (alors qu’il n’est que dans testing et dans Sid pour l’instant sur PC). Donc il suffit d’un <code>apt install tt-rss</code> et tout se met en place comme il faut, avec choix du type de serveur, de base de donnée, du mot de passe et c’est prêt à fonctionner dans un navigateur sur l’adresse (en mettant l’IP qui va bien) : <br />
<code>192.168.0.11/tt-rss/</code></p>
<p>A partir de là, on peut créer un profil (il n’y a que le profil root par défaut) et importer son fichier opml avec tous les flux que l’on aura exporté du précédent lecteur de rss. On configure aussi la langue et l’intervalle de rafraîchissement des flux. Je n’ai même pas dû aller jouer avec le cron pour paramétrer ça.</p>
<p>Tout ça est bien beau mais on n’a pour l’instant accès à ses flux que depuis le réseau local. Il va donc maintenant falloir donner un accès internet au serveur afin de pouvoir y accéder de n’importe où (un PC extérieur ou un appareil mobile par exemple). Pour cela, on va faire du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Network_address_translation">nating</a> (merci les <a href="https://www.fdn.fr/actions/confs/">conférences de Benjamin Bayard</a>), globalement, on va attribuer à l’adresse IP publique du routeur une destination sur un appareil du réseau local. Là, c’est encore sur l’administration de la box d’accès internet que cela se passe, il y a aussi éventuellement moyen de donner un nom de domaine à l’adresse publique pour éviter de se trainer le nom de l’IP. Toute cette configuration dépend du fournisseur d’accès et de la version de la box que l’on a.</p>
<p>Voilà où j’en suis et je dois dire que depuis une bonne dizaine de jours, le petit serveur fait son boulot comme il faut.</p>
<p>Ensuite, il va falloir s’intéresser à la sécurisation de la connexion afin de pouvoir accéder au serveur en https et ne pas tout laisser passer en clair sur le réseau les données auxquelles on accède depuis l’extérieur, installer ou essayer d’autres services web mais je suis en plein apprentissage et expérimentations qui donneront peut-être lieu à d’autres billets quand j’aurai fini de patauger dans la configuration du hosts.</p>'SetLocale failed' et Optimus sur Steamurn:md5:7a3e39a527558ba18a94fcf8ea9bd6742016-06-17T21:43:00+01:002016-06-17T21:43:00+01:00alterlibristeMatos et bidouillageastuceDebianOptimusplanet-libreSteam <p>Sur Debian (et probablement tous ses descendants) Steam s’installe très facilement grâce au package dédié sans oublier que Steam OS est basé sur Debian.</p>
<p>Il peut cependant apparaître une erreur au chargement de certains jeux (Valve notamment) : <br />
<code>SetLocale('en_US.UTF-8') failed</code></p>
<p>Qui se termine par :<br />
<code>Please install 'en_US.UTF-8' locale</code></p>
<p>Rien de bien compliqué donc mais comme je n’ai trouvé le tuto pour le régler que sur des vidéos et pas en français pour deux malheureuses lignes de commande, je relaie la solution pour vous éviter de mater 5 min de vidéo en espagnol.</p>
<p>Dans un terminal, éditer le fichier locale.gen (avec nano, mousepad, gedit ou l’éditeur de votre choix) :<br />
<code>sudo nano /etc/locale.gen</code> <br /></p>
<p>descendre jusqu’à la ligne : <br />
<code># en_US.UTF-8</code> <br />
enlever le # pour décommenter la ligne et enregistrer (’Ctrl+O’ puis ’Entrée’ dans nano) puis quitter l’éditeur (Ctrl+X dans nano)</p>
<p>Regénérer les locales :<br />
<code>sudo locale-gen</code></p>
<p>Le en_US.UTF-8 devrait apparaître en plus de la locale déjà installée (fr_FR.UTF-8 par exemple) <br />
Epicétou</p>
<p>Relancer le jeu et le message ne devrait plus apparaître.</p>
<p>Pendant que j’y suis, au cas où vous seriez sur un laptop avec optimus (voir <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2015/12/27/Installation-de-Debian-sur-mon-ASUS-X751L">mon article dédié</a> pour l’installation de Debian et le <a href="https://wiki.debian.org/fr/Bumblebee">wiki Debian</a> pour l’installation des cartes graphiques), il suffit de lancer : <br />
<code>optirun steam</code> <br />
pour tourner avec la carte nvidia. On peut vérifier que l’on tourne bien dessus dans le menu : Aide > Informations Système.</p>
<p>Ensuite, pour faciliter les choses, on peut aller modifier le lanceur de Steam :
<code>sudo nano /usr/share/applications/steam.desktop</code></p>
<p>Remplacer la ligne : <br />
<code>Exec=/usr/games/steam %U</code> <br /></p>
<p>Par : <br />
<code>Exec=optirun /usr/games/steam %U</code> <br /></p>
<p>Et Steam se lancera à chaque fois avec optirun (l’astuce est valable pour tous les jeux afin d’éviter de les lancer en ligne de commande).</p>
<p>Amusez-vous bien !</p>Vous prendrez bien une petite cuisse de grenouilleurn:md5:03e61c878a8f05e0f36172b5069a37972016-01-17T15:38:00+00:002016-01-17T15:57:45+00:00alterlibristeLogiciels libresDebianjeuxplanet-libre <p>Un billet pour vous parler d’un jeu qui m’a bien plu : <a href="https://frogatto.com/">Frogatto & Friends</a> <br />
Il s’agit d’un jeu de plates-formes action-aventure en 2D à l’ancienne.<br />
Je dois d’abord dire que j’avais installé le jeu il y a quelques temps pour mes enfants, mais en le démarrant, j’ai vraiment eu l’impression que c’était une vieillerie comme en trainent parfois sur les dépôts : mode fenêtré, pas d’options pour passer en plein écran et un look assez pixelisé, le premier contact était plutôt rebutant.</p>
<p><img src="https://frogatto.com/screenshot_imgs/v_1_1/titlescreen.png?dc9573" alt="" /></p>
<p>Commençons par l’installation, je suppose qu’il est présent dans la plupart des dépôts, c’est un jeu libre mais dont certains composants (dessins, musiques) ne le sont pas donc sur Debian, il est dans contrib et non-free (pour la partie data) qu’il faut avoir activé dans les dépôts. Ensuite, il suffit d’un :<br /></p>
<pre>sudo apt install frogatto</pre>
<p>Bon, mes enfants ont finalement eu envie d’y jouer pour étrenner les manettes reçues à Noël. On commence donc par passer le jeu en plein écran avec l’option fullscreen et on peut même mieux faire pour les écrans larges, on ajoute l’option widescreen, la largeur et la hauteur ce qui donne chez moi :<br /></p>
<pre>
frogatto --fullscreen --widescreen --width 1920 --height 1080
</pre>
<p>que j’ai modifié dans le lanceur en modifiant (remplacer mousepad par votre éditeur préféré) :<br /></p>
<pre>sudo mousepad /usr/share/applications/frogatto.desktop </pre>
<p>Ensuite, on peut commencer à s’amuser. Il y a deux niveaux de difficulté, sauf si ce type de jeu est pour vous une synécure, on commence par facile et c’est parti. Ca commence tout doux avec une maison à visiter, le patron qui vous dit d’arrêter de glander et on sort découvrir le monde. Un petit tutoriel vous met dans le bain en douceur pour comprendre les mécanismes du jeu et ensuite, c’est parti pour l’aventure. Rien de bien nouveau dans le principe, il faut sauter pour éviter les trous et les bestioles (ou les tuer), récupérer des sous, trouver des clés, augmenter ses pouvoirs, chercher des cachettes, accomplir des quêtes, tuer des boss, ... le tout dans des environnements différents : bord de mer, habitations, forêt, grottes, châteaux. Que du classique je vous dis.</p>
<p><img src="https://frogatto.com/screenshot_imgs/v_1_3/crevice_village.png?dc9573" alt="" /></p>
<p>Et pourtant, je trouve qu’il est super bien fait. Visuellement, déjà, c’est quand même assez plaisant, les bruitages et personnages sont sympathiques. Mais surtout, quel que soit le niveau que l’on a, on peut avancer dans le jeu. La barre de vie est constituée de coeurs que l’on va pouvoir augmenter au cours du jeu et si l’on meurt, on ne recommence pas au début mais juste un peu avant l’épreuve que l’on n’a pas réussi à passer. Ensuite, il y a des quêtes et explorations secondaires que l’on n’est pas obligé de faire pour continuer à avancer, mais pour ceux qui veulent colectionner les bonus et les trophées, il y a de quoi faire. Ainsi, j’ai pu évoluer dans le jeu parallèlement à mon fils de 8 ans dont c’était le premier jeu de plates-formes de ce type, moi, essayant d’explorer au maximum et lui, coupant au plus rapide.</p>
<p>La montée en difficulté est très bien dosée avec des ennemis de plus en plus nombreux et dangereux et des passages de plus en plus complexes à négocier. Les tableaux de la fin demandent pas mal de tentatives mais les réussir procure un sacré plaisir. <br />
Bref, ce jeu nous a occupé une quinzaine de jours et c’était pour mon gamin la découverte d’un nouveau type de jeu et pour moi les souvenirs renouvelés des jeux découverts il y a 30 ans sur Amstrad.</p>
<p><img src="https://frogatto.com/screenshot_imgs/v_1_3/dungeon_crawling.png?dc9573" alt="" /></p>Installation de Debian sur mon ASUS X751Lurn:md5:d1d0c6db26622e9c0f5fbec6e77000272015-12-27T21:35:00+00:002015-12-30T21:47:14+00:00alterlibristeGNU/Linux et moiCinnamonDebianplanet-libretest <p>Suite de mes aventures avec <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2015/12/24/A-la-d%C3%A9couverte-de-mon-nouveau-notebook">mon nouveau notebook</a> avec cette fois la partie installation.</p>
<p>Le premier réflexe qu’il faut avoir pour installer une distribution GNU/Linux sur une machine est d’essayer de faire tourner une version live pour voir s’il n’y a pas de gros blocage matériel. Ca ne coûte rien en temps d’installation et ça donne une bonne idée du résultat. C’est donc ce que j’ai fait avec un live de Debian Jessie et de LMDE Betsi, mes deux chouchoutes du moment, sachant que je préfère prendre l’originale et la configurer à ma sauce pour avoir les mêmes fonctionnalités que la seconde (Cinnamon+Debian Stable+lecture des supports multimédia).</p>
<p>Les live se lancent sans problème, les différents composants semblent reconnus et on peut surfer ou lire une vidéo sans problème ; seul le touchpad n’est pas au top car on ne peut pas faire de scrolling. C’est donc parti pour une installation de Jessie en mode UEFI qui se déroule sans accroc. Après installation, au démarrage ou après une installation en ligne de commande, quelques warning nous font comprendre que certains composants matériels nécessitent leurs firmware proprio pour être au mieux de leur forme (en l’occurence les paquets firmware-realtek et firmware-atheros pour les cartes wifi et réseau).</p>
<p>Là où ça se complique un petit peu, c’est lorsque l’on se penche sur les cartes graphiques. Comme je le disais dans le billet précédent, j’ai choisi un modèle avec une carte graphique nVidia, mais il y a aussi une carte Intel intégrée. Pour pouvoir faire tourner des jeux, il faut donc passer sur le pilote nouveau ou nvidia alors que par défaut, c’est le pilote intel qui tourne et que les cartes ne peuvent pas être désactivées via le BIOS.</p>
<p>Je vous passe les différents essais et tentatives de bidouillages de xorg.conf comme à la bonne époque de mes débuts sur Linux qui me ramenaient irrémédiablement en mode console. Un petit aparté malgré tout sur une tentative d’installation de Linux Mint qui pour tourner en live nécessite un bidouillage dans le BIOS (du genre désactivation du fastboot ou un truc comme ça) et qui une fois installée permet de gérer le matériel en mode graphique sauf que la procédure se solde par un beau plantage qui m’a complètement scratché mon installation ; je n’ai pas essayé de comprendre et suis revenu à la ligne de commande sous Debian. Comme quoi, Ubuntu n’est pas forcément la panacée de la reconnaissance matérielle.</p>
<p>Bref, après quelques essais infructueux et à force de lecture sur les forums et dans les documentations, j’ai compris que j’avais à faire à la technologie Optimus dont j’avais entendu parlé (comme étant parfois problématique) mais pensant qu’il s’agissait de certaines cartes. En fait, le principe est simple et plutôt intéressant sur le papier : les portables dotés d’une carte graphique intégrée l’utilisent par défaut afin de limiter leur consommation, pour moins chauffer, faire moins de bruit de ventilation et augmenter leur autonomie pour tous les besoins courants (et concrètement, j’ai réellement un PC ultra silencieux et disposant de plus de 4 heures d’autonomie de travail) ; seuls les gros besoins en accélération graphique (comme les jeux) font passer l’ordi sur la carte graphique nVidia. Résultat des courses, forcer le PC à utiliser les pilotes nouveau ou nvidia se soldent par une perte de l’interface graphique qui doit passer par ceux d’Intel. Pour gérer ces autres pilotes, il faut passer par Bumblebee et lancer l’application que l’on veut accélérer en la précédant de la commande optirun. Pour les détails, je vous renvoie à la doc <a href="https://wiki.debian.org/fr/Bumblebee">Debian</a>.</p>
<p>Une fois cela compris, il reste le problème du touchpad et quelques bugs graphiques sous Jessie alors que le passage par Mint semblait ne pas avoir ces problèmes ; ayant vérifié qu’il n’y avait pas d’autres pilotes spécifiques installés, il y avait de forte chance que ce soit le noyau plus récent qui réglait le problème. Un peu de lecture m’avait d’ailleurs fait comprendre que le touchpad Elantech n’était en effet pas reconnu par les noyaux un peu anciens, qu’il y avait un moyen de les patcher mais ma tentative n’a pas été concluante, j’ai peut-être loupé quelque chose. Bref, comment rester sous Debian en ayant un noyau plus récent ? En passant à testing ou à Sid tout simplement. (EDIT : on peut aussi utiliser les backports d’après le commentaire de Yann)</p>
<p>Sur le principe, être en version de développement ne me dérange pas trop surtout que sous Debian, ce n’est pas d’une grande instabilité et que le PC ne sera pas le poste de travail principal. Ce qui m’embête un peu plus, ce sont les dizaines de paquets de mises à jour hebdomadaires (surtout à cause de la vitesse de connexion) mais d’un autre côté, je profite d’une version plus à jour de Cinnamon qui se fait un peu ancienne sur la branche stable, la plupart des autres logiciels dont j’ai besoin ont des versions backportées. Je me suis donc branché sur Stretch avant l’heure afin de pouvoir profiter au mieux de mon matériel.</p>
<p>J’ai tout configuré à mon goût, il reste à voir à l’usage si tout continue pour le mieux dans le meilleur des mondes possible.</p>Quelques nouvelles de rentrée 100% Debianurn:md5:fec4e463d2e6f83b68edefba16b373bc2015-09-06T19:56:00+01:002015-09-06T19:56:00+01:00alterlibristeGNU/Linux et moiCinnamonDebianGnomehandylinuxplanet-libretest <p>Ça fait de nouveau un bail que je n’ai rien publié. J’avais repris un peu de service en juillet mais c’est parce que je profitais d’être seul chez moi comme un geek célibataire au poil dur. Depuis, les occupations familiales, les maigres vacances que je me suis octroyées et les activités de rentrée scolaires ont eu raison de ma bonne volonté.<br />
Pour exemple, j’en suis à rédiger ce billet sur mon téléphone car l’ordi est pris par ma femme qui prépare sa semaine et le vieux portable par les enfants qui matent un DVD.</p>
<p>Mais bon, la raison principale de ma discrétion, c’est que je n’ai pas grand chose à rajouter aux débats actuels ni nouveaux podcasts à vous conseiller. On va attendre de voir si la rentrée nous apportent quelques nouveautés.
</p>
<p>Un petit point sur les dernières évolutions technologiques perso. Cet été je suis passé à Jessie un peu tardivement alors que je l’avais en test sur une de mes partitions depuis la phase Beta car j’ai eu quelques points bloquants par rapport à mes exigences. Le principal est l’imprimante qui, bien qu’officiellement supportant Linux avec le beau manchot sur le carton lors de son achat n’a pas fournit de drivers depuis Debian 6. Lexmark est donc d’aussi bonne volonté que ZTE avec Firefox OS.
D’autant que les drivers en questions ont un peu été codés avec les pieds et que chaque passage à une version supérieure donne droit à de nouveaux problèmes. Malheureusement, il n’y a encore aucun driver libre non plus pour cette imprimante, ça m’apprendra à avoir acheté autre chose qu’une HP. Bref, j’ai quand même réussi à faire quelque chose d’un peu bancal qui me permet d’utiliser cette imprimante qui par ailleurs correspond totalement à mes besoins et fonctionne encore très bien.
</p>
<p>Autres points un peu bloquants peu évoqués, la manie de Gnome de vouloir apprendre à ses utilisateurs comment ils doivent travailler, ne pas avoir besoin de transparence en utilisant le terminal ou encore ne pas avoir besoin de savoir l’espace libre dans le gestionnaire de fichiers mais bon, on s’y fait ou on utilise des alternatives. Je pourrais aussi utiliser un autre DE mais j’ai vraiment pris mes habitudes sur Gnome-Shell et je ne peux plus m’en passer, donc ce ne serait que pour le reproduire sous un autre DE, ce qui est tout à fait possible avec Xfce ou Cinnamon, mes deux autres favoris parmi les alternatives.
</p>
<p>En parlant de Cinnamon, j’ai installé LMDE2 sur une de mes partitions pour tester cette distribution à nouveau après avoir été déçu comme beaucoup par sa première mouture. Je dois dire que j’en suis beaucoup plus satisfait et comme par hasard, j’avais fait une installation très similaire d’une Jessie + Cinnamon avant sa sortie pour une utilisation en école maternelle et pour ne pas dérouter des utilisateurs qui n’auraient jamais rien vu d’autre qu’un Windows. J’en suis donc à la conclusion actuelle que c’est la distribution que j’installerais pour quelqu’un qui souhaiterais passer à Linux, d’autant que tout fonctionne immédiatement (DVD, flash et autres cochonneries proprio) avec une installation (pour plus de six mois) en un quart d’heure montre en main.
</p>
<p>Si on veut faire les choses proprement, qu’on a du temps à perdre et que l’on ne veut que du libre, on peut avoir un résultat similaire avec Debian mais il ne faut pas avoir peur de mettre les mains dans le cambouis et d’y passer deux heures de plus.</p>
<p>Pour ceux qui voudraient s’y mettre par eux-mêmes, je continue à promouvoir Handy Linux (coucou Arpi) qui fournit l’essentiel, les outils et la communauté pour voler de ses propres ailes.
</p>
<p>Comme vous pouvez le constater, je reste 100% Debian qui serait le bon vélo de cyclotourisme au long court. Handy Linux en serait les roulettes pour ceux qui ne savent pas faire de vélo et LMDE, le mode tuning avec toutes les options intégrées d’office.</p>Sur quelle version tu tournes ?urn:md5:145376d0c0d25ec1b5ef2b7887a8270b2015-02-05T20:30:00+00:002015-02-05T20:55:35+00:00alterlibristeGNU/Linux et moiDebianFirefox OSGnomeplanet-libretechnologieUbuntu <p>Parmi les libristes et tous les geeks en général, les discussions vont souvent bon train pour savoir quelle version de tel ou tel logiciel ils ont et "mais comment c’est possible ? tu n’as pas installé la 3.16.14, elle est trop bien !"</p>
<p>Cette fuite en avant fait parfois sourire, et on peut parfois se demander son utilité.</p>
<p>Sous GNU/Linux, cela fait des débats passionnés et fait partie des critères de choix pour les distributions avec à ma droite les pro-stabilité qui ne jurent que par Debian Stable et à ma gauche les inconditionnels des dernières versions toutes chaudes sorties du moule qui ne voient pas le monde autrement que sous Arch Linux.</p>
<p>Loin de moi l’idée de créer un ultime débat inutile, les logiciels libres permettent cette diversité et chacun y pioche ce dont il a besoin, mais je voudrais juste briser quelques préjugés pour défendre ma distribution préférée, à savoir Debian.</p>
<p>Dans un premier temps, je voudrais d’abord préciser que les non-barbus n’en ont généralement rien à faire d’avoir la dernière version et préfèrent même souvent ne pas changer leurs habitudes. Ainsi, ils gèrent très bien leur quotidien sous XP, Seven au mieux, et toutes les antiquités installées à l’origine. En quoi cela est-il gênant ? Certes, il vaut mieux quand même faire les mises à jour de sécurité et avoir un navigateur qui sait gérer les derniers standards du web mais pour l’utilisation courante, être sous un VLC 1.x n’empêche pas de visionner une vidéo et Libre Office 3.5 (quand ce n’est pas Open Office 2.2) permet toujours d’écrire son courrier.</p>
<p>Sans vouloir troller l’ami <a href="http://frederic.bezies.free.fr/blog">Fred</a> qui n’est pas loin de considérer qu’à partir du moment où un logiciel est stable, il est déjà obsolète et ne tourne quasiment que sur des versions Beta (et c’est son droit car il veut avoir toutes les dernières fonctionnalités et permet ainsi de tester et remonter les bugs), la grande majorité des utilisateurs n’ont pas besoin de plus qu’une version stable, parce qu’il vaut mieux qu’ils n’aient pas de bugs.</p>
<p>J’avoue que personnellement, je joue à ce jeu là sur mon téléphone car Firefox OS est si jeune que les versions de développement apportent des fonctionnalités importantes qui font oublier les éventuels bugs. <br />
Pour autant, sur mon PC, j’ai du mal à devoir tout reparamétrer tous les 6 mois et lorsque j’étais sous Ubuntu, je ne sautait le pas que tous les un ou deux ans et pestais sur les applis qui disparaissaient ou étaient remplacées par d’autres. Finalement, je ne suis qu’un utilisateurs comme les autres bien attaché à ses habitudes, même si à force de test, elles peuvent évoluer.</p>
<p>Ne pas changer de version tous les six mois permet aussi d’avoir un environnement de travail stable, bien fignolé pour tous les besoins sans risque de régression ou de disparition de certaines fonctionnalités. C’est la raison pour laquelle je préfère avoir mon environnement de travail sous Debian Stable ; ce qui ne m’empêche pas d’avoir une Testing pour voir comment ça évolue et tester si tous mes besoins sont satisfaits, mais dès que je suis plus de deux semaines sans y faire un tour, j’ai droit à des tas de mises à jour et l’environnement de bureau ne cesse d’évoluer ; pour les plus adeptes de la rolling-release tant vénérée par les plus barbus, il y a aussi moyen de tourner sur Sid et là, on est presque toujours au top mais il ne faut pas avoir peur des mises à jour incessantes.</p>
<p>Alors effectivement, rester deux ans sur une distribution sans évoluer ne permet pas d’avoir des mises à jour majeures mais c’est bien pour cela qu’il y a les backports et si je revendique le droit d’être sur mon Gnome 3.4 réglé au petits oignons, je veux bien effectivement avoir un Libre Office à jour et surtout la dernière version de Firefox sans son logo (i.e. Iceweasel). Et cela se règle par deux lignes dans le /etc/apt/sources.list : <br />
<code>deb http://ftp.debian.org/debian wheezy-backports main</code> <br />
<code>deb http://mozilla.debian.net/ wheezy-backports iceweasel-release</code></p>
<p>et la commande <br />
<code>apt-get install -t wheezy-backports votre-logiciel-que-vous-voudriez-pas-trop-à-la-ramasse</code></p>
<p>Bien sûr cela ne marche pas avec tout et après un certain temps les librairies commencent à faire défaut ou il y des choix à faire parce que tel logiciel a une dépendance plus récente qu’un autre surtout quand on commence à compiler mais là, on est déjà largement entré dans le domaine du barbu plus à l’aise sur des versions de test que des versions stables. <br />
Le tout est de trouver son équilibre selon ses besoins et c’est bien là tout l’intérêt des différentes distributions à notre disposition.</p>Installer Xfdashboard dans Debianurn:md5:6cf7a217c9b548ae0a028fce3094b86c2015-01-17T18:15:00+00:002015-01-17T21:05:15+00:00alterlibristeLogiciels libresDebianGnomeplanet-libreTutorielXfce <h4>Qu’est ce que c’est Xfdashboard ?</h4>
<p>J’ai découvert ce projet grâce à un billet de <a href="http://la-vache-libre.org/xfdashboard-donnez-de-faux-airs-gnome-a-xfce/">la Vache Libre</a> il y a quelques mois mais je n’avais pas encore pu le tester. C’est chose faite et le <a href="http://xfdashboard.froevel.de/">projet</a> est plutôt actif et prometteur. <br />
C’est un dash comme dans Gnome-Shell qui permet de gérer les fenêtres des applications ouvertes : les fermer, les déplacer sur d’autres bureau virtuels ou simplement retrouver celle que l’on cherche. D’un autre côté (dans les deux sens du terme), cela donne accès aux raccourcis d’applications dans le dock à gauche, de naviguer dans les menus d’applications ou de commencer à taper un nom d’application pour la lancer.<br />
Bref, rien de plus que Gnome-Shell mais l’essentiel y est.</p>
<p><img src="http://xfdashboard.froevel.de/images/windows-view.png" alt="" /></p>
<h4>A qui cela s’adresse-t-il ?</h4>
<p>Pas à ceux qui sont ravis par Gnome 3 et c’est toujours le cas sur mon <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2013/11/01/Debian-rules">desktop</a>.<br />
Pas non plus à ceux qui sont allergique à toute nouvelle forme d’interaction avec un OS autre qu’un menu et une barre de tâche.<br />
Mais pour ceux qui ne sont pas insensibles aux nouvelles façon d’interagir avec les fenêtres et le lancement des applications en commençant à taper des mots-clés l’oreille peut se dresser. Quelques lettres suffisent généralement à proposer ce que vous cherchez alors que la navigation dans les menus est parfois beaucoup plus fastidieuse, quand on a pris l’habitude, difficile de s’en passer ; pour l’instant, de tête, on accède à ce genre de fonctionnalités, outre dans Unity et Gnome-Shell, dans des menus comme Whisker (menu alternatif de Xfce), Cinnamon, Synapse et sans doute dans d’autres.<br />
Alors pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent un environnement aussi lourd que Gnome mais veulent profiter de ce genre d’outil afin de <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2014/05/13/Debian-rules-%28bis%29">customiser leur Xfce</a>, Openbox ou autre environnement léger, c’est le bon plan.</p>
<h4>Comment on l’installe ?</h4>
<p>C’est là que j’en viens au vif de mon sujet parce que si pour les Manjaro/Arch, il est accessible via AUR et que pour les Ubunutu et dérivées comme Mint, il y a un PPA (cf billet de <a href="http://la-vache-libre.org/xfdashboard-donnez-de-faux-airs-gnome-a-xfce/">la Vache Libre</a>), que c’est aussi dispo dans Fedora, et bien pour Debian, il n’est pas dispo et il va falloir le compiler. De plus, pour pouvoir le compiler, il faut déjà être sur Jessie parce que sur Wheezy, les librairies nécessaires ne sont pas dans des versions suffisamment récentes.<br />
Je sais, ce n’est pas l’idéal mais ça reste possible.</p>
<h4>Donc comment on compile dans Jessie ?</h4>
<p>D’abord on installe <a href="https://www.debian.org/devel/debian-installer/">Jessie</a> qui soit dit en passant commence à prendre tournure si vous voulez la <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2013/10/21/Quand-on-teste-des-distributions...">tester</a>. <br />
Avec Xfce dessus tant qu’à faire. <br />
On récupère la <a href="http://xfdashboard.froevel.de/releases/">version souhaitée de Xfdashboard</a> (au moment de la rédaction de ce billet, la version stable est la 0.2.3, celle que j’ai testée, mais une nouvelle version sort tous les mois quasiment).
Et ensuite on décompresse et on va voir le README et le INSTALL pour les détails mais voici la procédure pré-mâchée tout spécialement pour vous (et comme pense-bête pour moi aussi).</p>
<p>Installer toutes les librairies nécessaires aux compilations (j’en oublie peut-être parce que j’en avais déjà faites avant) : <br />
<code>sudo apt-get install make intltool pkg-config</code></p>
<p>Installer les librairies nécessaires à ce projet et toutes les dépendances rattachées (pareil, selon votre config, il est possible qu’il en manque) :<br />
<code>sudo apt-get install libwnck-dev libclutter-1.0-dev libgarcon-1-0-dev libxfconf-0-dev</code></p>
<p>Ensuite on va dans le dossier où on a décompressé xfdashboard et c’est parti: <br />
<code>./configure</code></p>
<p>Si vous vous faites insulter, c’est probablement qu’il manquait un paquet, tentez de trouver lequel et relancez le ./configure jusqu’à ce que ça se termine bien puis : <br />
<code>make</code> <br />
et enfin : <br />
<code>sudo make install</code></p>
<p>Voilà, ce n’était pas si compliqué.
Maintenant, dans le menu Xfdashboard devrait être dispo, mais cela n’a pas d’intérêt de devoir passer par le menu alors il va falloir créer un raccourci clavier (avec la touche Super par exemple) voire même installer un logiciel qui gère les hot corner comme xdotool ou brightside (dispo dans les paquets Debian mais je n’ai pas testé) pour faire vraiment comme dans Gnome Shell. Toute cette partie ainsi qu’une vidéo qui fait le tour des fonctionnalités et de l’utilisation est bien expliquée dans l’article (en anglais) qui y est consacré sur <a href="http://www.webupd8.org/2014/07/xfdashboard-gnome-shell-like-dashboard-xfce-xubuntu.html">WebUpd8</a>.</p>
<p>Ensuite, vous pourrez même vous amuser à changer le thème pour qu’il aille mieux avec votre environnement (bleu par défaut mais dispo en dark, mint ou autre via le <a href="https://github.com/gmc-holle/xfdashboard">Github du projet</a> comme c’est expliqué <a href="http://nonamedotclinux.blogspot.fr/2014/11/xfdashboard-with-new-themes.html">ici</a>.</p>
<p>Je pense avoir fait le tour du sujet, il ne reste plus qu’à vous souhaiter du plaisir avec ce projet.</p>