alterlibriste - Mot-clé - astuceUne vision du monde libre parmi d'autres2020-06-01T10:11:29+02:00Faburn:md5:0e59eededd92fa4d8bf31199ce2cb587DotcleariTunes, c'est pas gagné pour les linuxiens !urn:md5:6f71d63cc44f58ad48434b5a41c6dce32017-12-14T22:07:00+01:002017-12-14T22:20:28+01:00alterlibristePodcastingastucehumeur<p><img src="http://rickluna.com/wp/wp-content/uploads/podcasts_store_account-1024x782.png" alt="" /></p>
<p>Pour pouvoir enregistrer un podcast dans iTunes (parce que c’est un lieu privilégié par ceux qui cherchent des podcasts), c’est apparemment assez simple, seulement, ça se transforme assez vite en parcours du combattant quand on n’a ni Windows, ni iOS sous la main.</p> <p>En principe pour déclarer un podcast dans iTunes, outre le fait que le flux doive respecter les spécifications requises (notamment la taille de la pochette), il "suffit" de le déclarer dans <a href="http://rickluna.com/wp/wp-content/uploads/podcasts_store_account-1024x782.png">https://podcastsconnect.apple.com</a> ; mais avant ça, il faut déjà avoir un identifiant Apple (Apple ID), n’ayant jamais eu de produit de chez eux, j’ai dû en créer un mais c’est la partie la plus facile, il suffit d’un mail et d’un mot de passe.</p>
<p>Là où ça se corse, c’est que pour se connecter dans iTunes Connect, il faut avoir un compte iTunes Store qui ne se valide que dans l’application iTunes. J’ai bien essayé de l’installer grâce à Wine et à PlayOnLinux avec au moins trois versions différentes mais pas moyen. Les essais les plus aboutis ont débouché sur une fenêtre blanche ou un plantage lors de la tentative de connexion.</p>
<p>La seule solution a été de faire tourner une VM Windows. Au passage, j’en avais une de XP qui traînait dans un coin, j’ai installé iTunes sans problème, sauf que la vérification du compte (étape essentielle requise pour ensuite aller sur iTunes Connect) n’est possible qu’à partir de Windows 7. J’ai donc téléchargé une image disponible <a href="https://developer.microsoft.com/en-us/microsoft-edge/tools/vms/">là</a>. La moindre VM est plus grosse que n’importe quelle distro. 5 h plus tard avec mon débit faiblard, je lance VirtualBox en deux fois parce que la partition /home doit aussi avoir une bonne dizaine de Go de dispo. Puis j’installe enfin un iTunes fonctionnel.</p>
<p>Au passage, depuis au moins quinze ans que je n’avais pas vu la tête que ça avait quand j’avais regardé à quoi ça ressemblait lorsque j’étais sous Windows (et vite dégagé tellement ça met le souk), eh bien ça n’a pas changé, le temps s’est arrêté. Toujours content de ne pas utiliser ce soft et pas prêt de m’y convertir.</p>
<p>Bref, viens donc l’étape fatidique de création d’un compte iTunes Store dans lequel je n’ai pas mis de moyen de paiement et rempli absolument n’importe quoi dans les champs adresse et numéro de téléphone pour enfin valider mon accès à iTunes Connect. Et après, c’est effectivement super simple de déclarer son podcast à partir du flux rss, qui est ensuite validé (s’il est conforme) au bout de quelques heures et apparaît dans iTunes entre 24 h et une semaine plus tard.</p>
<p>Bilan des courses : il faut se casser le tronc à utiliser une VM d’un OS lourdingue (patientez, 44 mises à jours en attente), installer un outil qui s’infiltre partout et pas ergonomique pour deux sous, tout ça pour rentrer des conneries et valider un compte bidon. <br />
Mais les croqueurs de pomme vont être contents de pouvoir s’abonner et mettre des étoiles. Tout va bien !</p>La danse des claviersurn:md5:7f0a6df5464dc37c7d4ad4cd2f0f81a42017-12-06T19:07:00+01:002017-12-06T19:17:55+01:00alterlibristeMatos et bidouillageastuceDebianplanet-libre<p><img src="http://www.lesmotsnomades.com/wp-content/uploads/2012/02/azerty.jpg" alt="" /></p>
<p>Depuis mon upgrade à Debian Stretch, j’ai galéré à trouver l’agencement de clavier qui convienne à toutes mes utilisations et surtout qui fonctionne comme j’en avais l’habitude. Je partage donc ici mes besoins et comment j’ai réussi à trouver la configuration optimale.</p> <p>Mon premier problème est survenu dès que j’ai ouvert LibreOffice Calc (je l’utilise tous les jours pour mon activité professionnelle). J’ai l’habitude depuis pas mal de temps à ce que le pavé numérique intègre la virgule directement sinon c’est carrément galère pour les saisies. Pour cela, il faut cocher la case "identique au paramètre de la locale (,)" dans outils/options/Langues/Touche séparateur de décimales. C’était bien le cas mais ça me laissait un point.</p>
<p>Il est alors possible de modifier le comportement du clavier numérique en forçant la virgule. Sauf que lorsque je suis dans un terminal par exemple, j’aime bien aussi avoir le point pour taper le nom_du_paquet-0.3.2. <br />
Exit Français variante et latin9, car le pavé numérique reste en .</p>
<p>Autre besoin : avoir les majuscules accentuées avec Maj+AltGr+lettre spéciale : É, È, À, Ç <br />
Pour pouvoir faire cela, il faut prendre Français variante obsolète (exit Français tout court et Azerty)</p>
<p>Enfin, dans mes essais, je me retrouvais parfois avec ces deux premières requêtes honorées mais avec l’accent circonflexe qui déconne de cette façon : ^e au lieu de ê. C’est que j’avais pris une disposition sans touche morte, à éviter aussi pour pouvoir continuer à faire des circonflexes ou des trémas.</p>
<p>Par élimination, c’est donc la disposition Français variante obsolète qui remplit tous mes critères sans oublier l’option à cocher dans LibreOffice.</p>Audacity : étirer les pistes pour les recalerurn:md5:6296b1809674ab0b3f3acb6b9bb04a772017-07-15T10:45:00+02:002017-07-15T10:45:00+02:00alterlibristeLogiciels libresApéro des papas manchotsastuceplanet-librepodcastTutoriel<p><img src="http://www.prescottlinux.com/wp-content/plugins/wp-o-matic/cache/3185d20a3d_audacity-linux-mp3-editor.png" alt="" /></p>
<p>Retour à la fonction première du blog : partager la résolution d’un problème dont je n’ai pas trouvé de solution facilement en espérant que cela serve à d’autres. J’en profite pour présenter Audacity à ceux qui ne connaîtraient pas.</p> <p><a href="http://www.audacityteam.org/">Audacity</a> est le couteau suisse du travail du son et est recommandé comme outil de base sur toutes les plateformes même par les non partisans du libre pour enregistrer et éditer des pistes. C’est évidemment un logiciel libre et disponible pour tous les systèmes. Parfois des logiciels plus pointus sont utilisés pour le montage, mais il peut se suffire à lui-même tant qu’on ne travaille pas avec des dizaines de pistes ou pour faire de la musique. Bref, pour faire des podcasts, c’est un incontournable. Il faut signaler quand même qu’il arrive que ça plante parfois mais le projet est récupérable au redémarrage du logiciel.</p>
<p>Bref, comme <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2017/05/02/Participation-%C3%A0-l-Ap%C3%A9ro-des-papas-manchots">je participe maintenant régulièrement au podcast l’Apéro des papas manchots</a>, il m’arrive de mettre la main au montage et j’utilise donc Audacity. Le principe est simple, on récupère les pistes des différents animateurs, on les normalise pour équilibrer les niveaux de son, éventuellement on les nettoie ou on coupe des passages si besoin, on ajoute un générique et on mixe tout ça ensemble. Le problème que j’ai rencontré, c’est que les différentes pistes ne faisaient pas exactement la même taille, au bout de 2h d’enregistrement, on a plusieurs secondes d’écart, ce qui fait qu’on a parfois les réponses qui arrivent avant les questions et transforme le podcast en une immonde cacophonie inaudible.</p>
<p>La dernière fois, je pensais que c’était dû au fait que j’avais utilisé un format compressé (ogg) mais cette fois, avec du wav, j’ai eu la même chose. Une autre hypothèse était que l’on enregistrait sur des machines différentes (histoire d’horloge de processeur) mais maintenant, on récupère toutes les pistes directement à partir du serveur <a href="https://wiki.mumble.info/wiki/Main_Page">Mumble</a>. C’est un logiciel libre de voix sur IP principalement utilisé par les joueurs pour discuter en jouant qui fait bien le taf pour du podcast. Si quelqu’un a une explication à cette taille différente entre les pistes, je suis preneur.</p>
<p>Donc, j’ai, on va dire, 4 pistes qui commencent en même temps mais qui finissent avec entre 1 et 8 secondes de décalage. Je me dis, il suffit de faire finir tout le monde en même temps, il n’y a qu’à les étirer un peu. Sauf que c’est tout sauf intuitif à faire, il y a bien des fonctions d’alignement mais ça décale les pistes (à la fin par exemple) sans les étirer et l’outil synchroniser les pistes a une toute autre fonction. On a de multiples tutos sur YouTube juste pour nous expliquer comment bouger une piste mais rien pour mon problème.</p>
<p>La solution est de changer le Tempo, oui, c’est évident quand on le sait mais vraiment pas facile à trouver. Donc on sélectionne la piste la plus longue et on va dans Effets/Changer le tempo ; il nous donne une durée en secondes de la sélection, on la copie dans le presse-papier et on annule. On sélectionne ensuite chaque piste plus courte et on remplace la durée de cette piste par celle la plus longue et on valide. Et tout est maintenant aligné.</p>Go fsck yourself !urn:md5:3246daa945dc16f194718e934bb0cf312017-03-06T21:43:00+01:002017-03-06T21:58:35+01:00alterlibristeGNU/Linux et moiastuceDebianhistoriqueplanet-libreUbuntu<p>Suite à mon dernier <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2017/02/13/Syst%C3%A8me-de-fichier-sauv%C3%A9-par-e2fsck">sauvetage de système de fichiers</a>, j’ai un peu médité sur la question et me suis demandé si tout ça était vérifié régulièrement. Je me suis surtout souvenu que lorsque j’étais sous Ubuntu, il y a bien 4 ans, il y avait tous les 30 montages une vérification du système de fichiers qui tombait forcément mal, juste au moment où on avait besoin urgent du PC.</p> <p>Mais plus de tout ça depuis de nombreuses années. Alors je fais mes petites recherches et m’aperçoit en faisant un : <br />
<code>$ sudo tune2fs -l /dev/sda1</code> (à adapter à la partition que l’on souhaite
vérifier)<br />
que j’avais certaines partitions montées plus de 1000 fois et jamais vérifiées depuis plus de 2 ans (date de la dernière installation du système). <br />
Les paramètres <code>mount count</code> étaient à -1 (c’est le nombre maximal avant vérification, donc jamais) et <code>check interval</code> à 0 (temps entre chaque vérif, jamais aussi).</p>
<p>Ma première réaction a été de me dire que Debian laissait gérer ça par ses power users contrairement aux distributions user friendly qui prenaient soin de tout paramétrer au mieux pour leurs utilisateurs débutants. Que nenni, Ubuntu n’est plus pourvu de cette vérification non plus. Ma deuxième réaction a été de me dire que SytemD, dans sa toute puissance, avait pris en charge cette tâche ingrate. Pas plus, en creusant un peu, on se rend compte que Wheezy et Ubuntu 12.04 étaient déjà exemptés de vérification.</p>
<p>Quand on cherche pourquoi le fsck a été désactivé, on tombe surtout sur des tutos pour le désactiver mais aussi sur tous les wikis qui disent que ce n’est pas bien et qu’il vaut mieux qu’il y ait une vérification au moins tous les 50 montages. De temps en temps, on tombe sur un pékin qui se demande comme moi pourquoi c’est devenu comme ça... et je n’ai trouvé aucune réponse claire, mais surtout aucune explication officielle.</p>
<p>Un truc qui emmerdait tout le monde et qui devait surtout être fait au risque de devoir faire pénitence en se fouettant avec du câble RJ45 est disparu du jour au lendemain sur toutes les distributions sans aucune explication officielle (enfin si quelqu’un peut me l’apporter, je suis preneur) et tout va très bien madame la marquise. Mais de deux choses l’une : soit c’était inutile, soit on fait comme si tout va bien se passer.</p>
<p>Bon après, pas de quoi s’alarmer non plus, on voit au démarrage que les volumes montés sont clean et si la machine s’est éteinte à la sauvage (hard reboot, coupure de courant ou autre), on voit passer des lignes comme quoi le dernier arrêt ne s’est pas bien passé et que le ménage est en train d’être fait pour que tout soit d’aplomb.</p>
<p>Parmi les explications, on trouve en vrac : ça arrivait à un <a href="https://www.linuxquestions.org/questions/slackware-14/are-ext4-file-system-checks-disabled-by-default-on-14-0-a-4175433189/">mauvais moment</a> (d’ailleurs il y a eu un <a href="https://wiki.ubuntu.com/AutoFsck">projet</a> pour que ce soit fait à l’extinction plutôt qu’au démarrage), on ne vérifie plus <a href="http://askubuntu.com/questions/680980/tune2fs-mount-count-is-it-disabled-by-default-set-to-1">que s’il y a eu un problème</a>, un système de fichier journalisé <a href="http://forums.debian.net/viewtopic.php?t=106516">n’a plus besoin d’être vérifié</a>, ...</p>
<p>En général, ceux qui, comme moi, ont posé la question ont fait une vérification (elle est beaucoup plus rapide depuis ext4) et, dans le doute, remis les paramètres de vérification régulière de la manière suivante (tous les 50 montages ou 2 semaines) :<br />
<code>$ sudo tune2fs -c 50 -i 2w /dev/sdaX</code></p>
<p>Ainsi, au cours de mes recherches, j’ai trouvé que le fsck était <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Fsck#cite_ref-4">originellement remplacé</a> par un mot plus vulgaire quand le système était dans les choux et qu’il était de mise de dire "go fsck yourself" pour réparer. Chose que l’on a maintenant à faire soi-même si on veut vérifier que tout va bien. <br />
Reste surtout à mettre à jour internet qui regorge de directives du passé.</p>
<p><img src="https://farm7.staticflickr.com/2949/15489668921_50ffa93331_o.jpg" alt="" /></p>Rendre Debian stable moins obsolèteurn:md5:63d10c8ba766f207e165bb8203463f7c2017-02-27T16:24:00+00:002017-03-01T20:35:49+00:00alterlibristeGNU/Linux et moiastuceCinnamonDebianMozillaplanet-libre <p>Il n’est pas rare de lire que Debian Stable est rapidement obsolète et de nous sortir les quelques versions de retard du noyau, de LibreOffice et du navigateur. Pourtant, rien ne nous empêche d’adopter des versions plus récentes et de tordre le cou à cette critique.</p>
<p><img src="https://c7.staticflickr.com/3/2568/3742642290_3d84dd4320_o.jpg" alt="" /></p>
<p>Entendons-nous bien, Debian stable est stable comme le rock tant que l’on reste uniquement sur la branche stable. Elle a un cycle assez long d’environ deux ans qui permet d’avoir des versions de logiciels relativement à jour à sa sortie mais qui commencent à dater un peu au bout des deux ans.</p>
<p>Pour une utilisation en production (serveur, postes de travail critiques), cela ne se discute pas. À part quelques mises à jour de sécurité, qui <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2016/09/12/Mettre-%C3%A0-jour-sans-s-en-occuper">peuvent être faites automatiquement</a>, rien ne changera et donc tout restera stable pour une maintenance quasi-nulle et les utilisateurs peu enclins aux changements ne s’en porteront que mieux.</p>
<p>Pour une utilisation domestique, si l’on souhaite évoluer, avoir les derniers drivers ou que l’on a du matériel un peu récent, il devient intéressant d’avoir des versions plus à jour. Ici, s’ouvrent plusieurs voies : passer sur la branche testing qui préfigure la future stable, ou la branche sid qui équivaut à une rolling release. Le risque n’est pas énorme, mais présente quelques inconvénients incompatibles avec le choix d’une version stable, à savoir, installer et être tranquille pour un ou deux ans :</p>
<ul>
<li>des mises à jours incessantes, plusieurs centaines de paquets par mois, voire par semaine</li>
<li>des changements apportant des nouveautés certes mais parfois aussi quelques imperfections, peut-être aussi des bugs et des choses qui ne marchent plus</li>
</ul>
<p>Pourtant, il y a plusieurs moyens d’avoir des versions plus récentes de paquets sans quitter l’environnement Debian. Je ne parlerai pas ici de jouer au funambule entre les différentes branches en allant chercher ce qui nous intéresse grâce à l’<a href="https://debian-facile.org/doc:systeme:apt:pinning">apt-pining</a>, mais simplement l’ajout de certains dépôts, notamment celui des backports qui contient les paquets présents dans testing et rétro-portés pour la branche stable.</p>
<p>La chose est simple puisqu’il suffit, en éditant le fichier :<br />
<code>sudo nano /etc/apt/sources.list</code> <br />
d’ajouter la ligne suivante (contrib et non-free étant à la discrétion de chacun selon la volonté ou pas d’utiliser du 100% libre) : <br />
<code>deb http://httpredir.debian.org/debian jessie-backports main contrib non-free</code><br />
Une fois le <code>apt update</code> de rigueur réalisé, cela n’aura rien changé dans les update des paquets, il faut préciser que l’on veut un paquet issu de backports pour qu’il soit installé de la manière suivante : <br /> <code>sudo apt install -t jessie-backports libreoffice</code></p>
<p>Voilà la manière de passer de la version 4.3 qui était la version stable à la sortie de Jessie à la version 5.2 disponible au moment de l’écriture du billet (la 5.3 sortie récemment n’étant encore que dans le dépôt experimental) ce qui est quand même plus récent pour ceux qui souhaitent profiter des apports faits sur les dernières versions. <br />
Pendant qu’on en est à rajeunir la logithèque, les paquets libreoffice-style-sifr (déjà présent dans Jessie) et libreoffice-style-breeze (dans les backports) qui ne sont pas installés par défaut apportent des thèmes un peu plus modernes aux icônes un peu vieillissantes des thèmes Tango et Galaxy (Outils/Options/Affichage/Style d’icônes).</p>
<p>Quoi mettre à jour d’autre ? <br /></p>
<ul>
<li>L’obsession d’un noyau à jour (qui peut se justifier sur du matériel récent) peut être assouvie en passant du 3.16 d’origine au 4.9 actuellement.</li>
<li>Les drivers graphiques pour profiter d’une meilleure optimisation de la carte graphique permettent de passer de la version 340 à 345 pour les drivers proprio nvidia et de Mesa 10 à Mesa 15 pour l’OpenGl</li>
<li>Les jeux libres en développement actifs sont présents dans des versions à jour (0AD, Minetest, Red Eclipse, Supertux Kart, Battle for Wesnoth, ...)</li>
<li>Cinnamon est le seul environnement de bureau rétro-porté, ça tombe bien je l’utilise et ça permet d’avoir une version 3 plutôt que la version 2.2 d’origine (il ne faut pas oublier de mettre à jour aussi le paquet de francisation cinnamon-ln10 qui n’est pas inclus dans le méta-package cinnamon)</li>
<li>On peut aussi citer Youtube-dl, Kodi ou VirtualBox dont on peut vouloir profiter des versions plus récentes. Reste un problème de taille : le navigateur. Debian, dans sa quête de stabilité, met à disposition la version ESR (version de support à long terme, la 45 actuellement), ce qui est correspond bien à un usage sur le long terme mais peut paraître trop peu innovant pour celui qui suit l’actualité de <strong><mark>Moz://a</mark></strong>. Eh bien ce n’est pas dans les backports qu’on va trouver notre bonheur, enfin pas dans ceux de Debian mais dans les dépôts de Mozilla. Sur le site de la <a href="https://mozilla.debian.net/">Debian Mozilla Team</a>, on va trouver la ligne qui va bien pour ajouter le dépôt selon la branche de Debian que l’on utilise et la version de Firefox que l’on souhaite : ESR (45), stable (51), Beta (52) ou Aurora (53) (versions au moment de l’écriture de ce billet).</li>
</ul>
<p>Voilà pour l’aperçu des moyens de garder une Debian Stable plus à jour et avoir un meilleur compromis entre stabilité et nouveauté pour patienter avant la sortie de Stretch prévue pour l’été.</p>Une commande à retenir lorsqu'on se retrouve en qwertyurn:md5:d1a440bcc369f0850a4eb1ba778762ae2017-02-16T07:00:00+00:002017-02-16T07:00:00+00:00alterlibristeMatos et bidouillageastuceplanet-libre <p>Encore un billet court (et oui cette semaine c’est 3 petits au lieu d’un grand, mais je fais ce que je veux) pour une autre astuce, comment faire lorsque l’on se retrouve en ligne de commande sous GNU/Linux avec un clavier paramétré en qwerty alors qu’on a un azerty ?</p>
<p><img src="https://c1.staticflickr.com/9/8325/8441070794_f474d72fe5_o.jpg" alt="" /></p>
<p>D’abord, un peu de contexte, en principe, lorsque l’on a fait une installation d’une distribution dans les règles de l’art, on a rentré la langue et le clavier et tout se passe bien. Ensuite, dans les paramètres des principaux environnements de bureau, il y a moyen de rajouter ou de supprimer des claviers. Mais lorsque l’on bricole sur des distributions en live et/ou avec un clavier Logitech K400 sur un raspberry, il n’est pas rare de se retrouver avec un clavier paramétré en qwerty et pour rentrer des lignes de commandes, même en ayant passé sa jeunesse avec des jeux en qwerty qui permet d’avoir une bonne idée de la disposition des touches, ce n’est pas bien pratique.<br /></p>
<p>Alors à force de la rentrer, on finit par la connaître par cœur et j’invite tous ceux qui se retrouvent parfois dans le même cas à faire de même, car elle tient en une petite ligne :<br />
<code>setxkbmap fr</code> <br />
enfin, plutôt devrais-je dire en qwerty (pour que ce soit écrit comme ci-dessus) :<br />
<code>setxkb,qp fr</code></p>
<p>Et voilà !<br />
Pour le temps de la session, il n’y a plus besoin de tâtonner pour trouver les > / * . et sans cesse se retrouver avec des "q" à la place des "a".<br />
Interro écrite au prochain billet !</p>Système de fichier sauvé par e2fsckurn:md5:a99cf4f7396eaa53569ff2a0be583fdb2017-02-14T08:00:00+00:002017-02-14T08:00:00+00:00alterlibristeMatos et bidouillageastuceplanet-libre <p>Un rapide billet pour donner une astuce qui m’a sauvé une fois de plus lors de mes <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2017/02/06/Plong%C3%A9e-dans-les-entrailles-d-une-machine">récentes expérimentations</a> sur l’opération "sauvons les vieux PC".</p>
<p>À force de vouloir faire trop bien, on finit par tout casser et ce fût mon cas à tester différents paramètres du grub afin qu’il n’apparaisse pas aux yeux des profanes qui n’en ont que faire. Je me suis retrouvé avec le grub bloqué que j’ai récupéré à coup de <a href="https://sourceforge.net/p/boot-repair/home/fr/">boot-repair</a>. Comme j’aime me faire mal, j’ai recommencé sauf que ce dernier a sans doute été un peu gourmand sur le MBR et je me suis retrouvé avec un système de fichiers endommagé ; on se retrouve dans le grub-rescue après avoir reçu une flopée d’injures, des inodes ceci, des tas écrans avec des chiffres et l’invitation à lancer manuellement fsck parce que tout est en vrac.</p>
<p><img src="https://c8.staticflickr.com/3/2631/4010016156_14bfab5aff_o.jpg" alt="" /></p>
<p>Quand on en est là, ça commence à fleurer bon le formatage de disque et la réinstallation, la dernière fois que ça m’est arrivé (<a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2016/09/05/Tribulations-de-mon-ASUS-X751L">après une tentative de réparation par Windows sur le laptop</a>), je n’avais pas eu le choix, la vérification/réparation du disque n’avait fait qu’empirer les choses.</p>
<p>Mais en dernier recours, j’ai booté sur une Debian live à partir d’une clé USB, puis dans un terminal j’ai fait un : <br />
<code>sudo fdisk -l</code> <br />
pour savoir le petit nom du disque malade (/dev/sda en l’occurrence), puis : <br />
<code>sudo e2fsck /dev/sda</code> <br />
Et lorsqu’il me posait des questions totalement cryptiques, j’ai répondu "y" comme il me le suggérait. Après une bonne dizaine de fois, il m’a dit que c’était réparé et j’ai ainsi gagné une réinstallation.</p>
<p>Promis, j’arrête de faire le con sur les vieux PC, de toute façon ma sœur est passé le chercher ce week-end en échange d’une carte vidéo pour mon desktop (une nVidia GTX750ti vendue à 60€ sur le bon coin tout près de chez elle et qui, sans être une carte de malade, est bien plus performante que mon ancienne 9800GT).</p>Écran noir au démarrage de Gruburn:md5:79c6adce57447ff175b34aaa83aa0aed2017-01-27T16:41:00+00:002017-01-27T17:03:46+00:00alterlibristeMatos et bidouillageastuceDiaspora*planet-libretestTutoriel <p>Épilogue d’un problème que j’ai mis une bonne dizaine de jours à résoudre, si cela peut en aider d’autres.</p>
<p>Lors du démarrage de mon PC, depuis quelques semaines (mois ?), j’avais un écran noir assez long (1 minute lorsque je me suis décidé à m’attaquer au problème) avant l’affichage du menu Grub. Ce n’est pas la mort, ça permet d’aller aux toilettes pendant que ça démarre mais c’est assez casse-pied et ça doublait mon temps de démarrage : <em>Papa, quand est-ce que tu règles le problème de démarrage ?</em> Dixit mon gamin de 10 ans qui poireaute en attendant de jouer aux jeux vidéos ou de regarder des vidéos et va aux toilettes une fois que c’est démarré.</p>
<p>Bon, il fallait que je m’y attaque ! J’avais pour crainte que ce soit dû à ma carte mère vieillissante (bientôt 8 ans) ou un problème de matériel mal détecté au départ. C’est pourquoi, je suis allé un peu voir dans le BIOS pour vérifier les paramètres, débrancher les cartes annexes, chose qui m’a amenée à <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2017/01/16/Comment-sauver-son-BIOS">mon précédent billet</a>. Sauf que rien de tout ça n’était à mettre en cause puisque, chose que je croyais avoir testée auparavant, le démarrage sur une clé USB ne provoque pas cet écran noir. Pour être sûr que le problème vient de Grub, on peut aussi ajouter un bip au démarrage du grub en décommentant la ligne suivante dans <code>/etc/default/grub</code> : <br />
<code>GRUB_INIT_TUNE="480 440 1"</code></p>
<p>En cherchant un peu, je n’ai pas trouvé grand chose sur le net, si ce n’est un problème qui semblait similaire mais réglé indirectement ou une <a href="https://mail-archive.com/ubuntu-bugs@lists.ubuntu.com/msg5101658.html">ouverture de bug</a>. J’ai donc commencé à chercher un peu plus en détail dans les entrailles de Grub et en allant voir si les autres distributions installées ne mettaient pas le bazar quelque part. Il faut savoir que je travaille en général avec deux partitions de distributions par disque (une opérationnelle, Debian Stable, et une de test, Debian Testing en l’occurrence). Comme je suis passé sur un ssd il y a bien 2 ans, j’ai conservé mes partitions pour tester d’autres distributions afin de voir leur évolution ; j’ai notamment une LMDE que j’installe sur les PC de récup. Bref, j’ai donc 4 distributions sur mon PC (2 sur sda et 2 sur sdb).</p>
<p>Même si la cohabitation entre différentes distributions est bien plus pacifique qu’avec Windows qui tente toujours de reprendre la main, il y a quand même quelques trucs à savoir pour que tout se passe au mieux. Par exemple, je ne veux pas que la distribution de test installe son Grub, mais garder ma distribution principale comme maîtresse et par défaut donc j’empêche son installation (l’installeur me prévient que sans ça, mon système ne sera pas utilisable, oui, je sais ce que je fais). Lorsque ma machine redémarre, je repasse par ma distribution, je fais un <code>update-grub</code> et la nouvelle distribution apparaît dans le menu.</p>
<p>Une autre chose à savoir, c’est que certaines distributions (toutes ?) reformatent systématiquement la partition swap lors d’une installation, ce qui fait que la partition change d’UUID et les autres distributions ne la retrouvent pas. C’est lors du passage à SystemD que je me suis rendu compte de ça car SysVInit passait outre sans erreur critique et je vivais sans Swap (ce qui n’est pas problématique tant que la RAM ne vient pas à manquer) ; avec SystemD, on a par contre une temporisation de 1min30 au cas où la partition a besoin de temps pour être détectée. J’avais alors réglé le problème de la même façon que <a href="https://leblogdolivyeahh.wordpress.com/2017/01/10/archlinux-probleme-duuid-de-ma-partition-swap/">l’a rapporté récemment Olivyeahh</a>.</p>
<p>Mais revenons à nos moutons, qu’est-ce qui cloche avec Grub ? Déjà, le <code>update-grub</code> mettait un certain temps, pour ne pas dire un temps certain. Celui-ci génère le fichier /boot/grub/grub.cfg qui contient les différentes lignes du menu qui va s’afficher. Quand j’ai vu que celui que j’avais sur ma distro principale faisait 1Mo (celui qui occasionnait 1min d’attente), je me suis dis que le problème venait de là. J’ai donc commencé à réinstaller grub, faire les mises à jour sur les autres distributions tout en éliminant les noyaux obsolètes, j’ai empiré le problème avec des grub.cfg qui atteignaient plusieurs Mo et un démarrage repoussé aux calendes grecques. J’avais bien entendu sauvegardé le grub.cfg initial ; d’ailleurs, on peut aussi tailler à la hache dedans pour éliminer toutes les occurrences inutiles, toute modif est temporaire puisqu’il est regénéré à chaque update-grub.</p>
<p>Après un <a href="https://diaspora-fr.org/posts/2559141">appel lancé sur Diaspora*</a>, c’est Pkadd (encore merci à lui) qui m’a donné <a href="http://www.manjaro.fr/forum/viewtopic.php?f=20&t=3207&start=20#p36985">la solution car il avait eu le même problème sur Manjaro</a>. Pour faire bref, et parce que je ne suis pas allé voir le détail, grub-update prend en compte le grub.cfg de chaque distribution, je suppose que le fait d’avoir deux disques fait que selon qu’on soit sur l’un ou l’autre, il pense voir des choses différentes et multiplie les occurrences, ce qui augmente d’une puissance pour chaque distribution pour vite devenir exponentiel. Je ne sais pas si c’est un bug ou si le problème met du temps à venir, mais ça ne m’était pas encore arrivé et je n’ai pas trouvé beaucoup de cas similaires.</p>
<p>La solution est simple, lorsque le temps de boot est encore acceptable (de façon plus sale mais plus expéditive, on peut aussi supprimer tous les grub.cfg, en les renommant et d’appliquer la modif sur chaque partition depuis la distribution principale), il suffit de faire le tour de chaque distribution et d’ajouter dans chaque <code>/etc/default/grub</code> la ligne suivante :<br />
<code>GRUB_DISABLE_OS_PROBER=true</code> <br />
suivi d’un <code>update-grub</code>, chose que je ferai désormais systématiquement sur les installations dont je ne veux pas du grub ; cela permet de ne recenser que la distribution de la partition sans s’occuper des autres systèmes.</p>
<p>Ensuite, on revient sur la distribution principale et on fait un update-grub. On apprécie alors sa légèreté (quelques Ko, au-dessus de 100Ko, c’est que le problème décrit commence à se profiler ou qu’il y a beaucoup de noyaux qui traînent). Au boot suivant, l’apparition du menu grub est instantanée.</p>Mettre à jour sans s'en occuperurn:md5:8849cc5b3b5760de7894267c7f7e54682016-09-12T15:31:00+01:002016-09-14T12:04:45+01:00alterlibristeGNU/Linux et moiastuceauto-hébergementDebianplanet-libre <p>Aujourd’hui, un petit billet technique parce qu’il fait beau et que ce serait dommage de rester devant l’ordi trop longtemps. Le sujet : les mises à jour de sécurité automatiques sous les dérivés de Debian.</p>
<p>Si les aficionados des rolling-release et autres distributions mises à jour très régulièrement ne commencent jamais une journée derrière leur PC sans avoir machinalement fait un update et un upgrade, pour ceux qui aiment les distributions stables, la mise à jour des paquets peut être plus aléatoire et s’espacer de plusieurs semaines, voire de mois, et je ne parle même pas du PC que vous avez installé chez un membre de votre famille.</p>
<p>Certaines distributions ou gestionnaires de bureau intègrent d’office un système de mise à jour qui nous rappelle les jours heureux passés sous Windows, mais ce n’est pas le cas pour tous les environnements et cela s’applique aussi au serveur sur lequel on auto-héberge des services mais qu’on aime oublier quand tout tourne comme il faut.</p>
<p>Pourtant, comme on le sait tous, la clé d’un système sécurisé passe en premier lieu par un système à jour sur lequel les dernières failles découvertes auront été patchées. D’où les mises à jour de sécurité. Mais rien de folichon pour l’utilisateur, cela n’apportera aucune nouveauté, ne corrigera aucun bug et n’apportera pas la dernière killer-feature. Ça ne fera que colmater d’éventuelles brèches et ça doit être fait au plus tôt.</p>
<p>Alors, comme je trouve cela moyennement passionnant, que ces mises à jour sur versions stables sont testées et quasi sans risque pour la stabilité du système et que j’ai plusieurs systèmes à maintenir à jour, je laisse l’ordi faire ça tout seul grâce à unattented-upgrades.</p>
<p>Pour ceux qui veulent mettre ça en place sans se casser la tête, voici les deux commandes à lancer : <br />
<code>sudo apt install unattended-upgrades apt-listchanges</code><br />
<code>sudo dpkg-reconfigure -plow unattended-upgrades</code><br />
Et voilà, par défaut, les mises à jour de sécurité seront faites automatiquement chaque jour s’il y en a.</p>
<p>Pour aller voir si des mises à jour ont été faites et sur quels paquets, tout est tracé dans /var/log/apt/history.log mais il y a aussi moyen d’envoyer un mail à root (ou un autre user) en allant modifier les fichiers de conf. Il est aussi possible de faire d’autres mises à jour que celles de sécurité ou blacklister des paquets à ne pas mettre à jour. Pour les détails techniques, tout est dans la <a href="https://wiki.debian.org/UnattendedUpgrades">doc de Debian</a> ainsi que dans ce <a href="https://buzut.fr/mise-jour-automatique-de-serveurs-linux/">billet didactique</a>.</p>
<p>Je retourne profiter du temps estival.</p>'SetLocale failed' et Optimus sur Steamurn:md5:7a3e39a527558ba18a94fcf8ea9bd6742016-06-17T21:43:00+01:002016-06-17T21:43:00+01:00alterlibristeMatos et bidouillageastuceDebianOptimusplanet-libreSteam <p>Sur Debian (et probablement tous ses descendants) Steam s’installe très facilement grâce au package dédié sans oublier que Steam OS est basé sur Debian.</p>
<p>Il peut cependant apparaître une erreur au chargement de certains jeux (Valve notamment) : <br />
<code>SetLocale('en_US.UTF-8') failed</code></p>
<p>Qui se termine par :<br />
<code>Please install 'en_US.UTF-8' locale</code></p>
<p>Rien de bien compliqué donc mais comme je n’ai trouvé le tuto pour le régler que sur des vidéos et pas en français pour deux malheureuses lignes de commande, je relaie la solution pour vous éviter de mater 5 min de vidéo en espagnol.</p>
<p>Dans un terminal, éditer le fichier locale.gen (avec nano, mousepad, gedit ou l’éditeur de votre choix) :<br />
<code>sudo nano /etc/locale.gen</code> <br /></p>
<p>descendre jusqu’à la ligne : <br />
<code># en_US.UTF-8</code> <br />
enlever le # pour décommenter la ligne et enregistrer (’Ctrl+O’ puis ’Entrée’ dans nano) puis quitter l’éditeur (Ctrl+X dans nano)</p>
<p>Regénérer les locales :<br />
<code>sudo locale-gen</code></p>
<p>Le en_US.UTF-8 devrait apparaître en plus de la locale déjà installée (fr_FR.UTF-8 par exemple) <br />
Epicétou</p>
<p>Relancer le jeu et le message ne devrait plus apparaître.</p>
<p>Pendant que j’y suis, au cas où vous seriez sur un laptop avec optimus (voir <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2015/12/27/Installation-de-Debian-sur-mon-ASUS-X751L">mon article dédié</a> pour l’installation de Debian et le <a href="https://wiki.debian.org/fr/Bumblebee">wiki Debian</a> pour l’installation des cartes graphiques), il suffit de lancer : <br />
<code>optirun steam</code> <br />
pour tourner avec la carte nvidia. On peut vérifier que l’on tourne bien dessus dans le menu : Aide > Informations Système.</p>
<p>Ensuite, pour faciliter les choses, on peut aller modifier le lanceur de Steam :
<code>sudo nano /usr/share/applications/steam.desktop</code></p>
<p>Remplacer la ligne : <br />
<code>Exec=/usr/games/steam %U</code> <br /></p>
<p>Par : <br />
<code>Exec=optirun /usr/games/steam %U</code> <br /></p>
<p>Et Steam se lancera à chaque fois avec optirun (l’astuce est valable pour tous les jeux afin d’éviter de les lancer en ligne de commande).</p>
<p>Amusez-vous bien !</p>Professionalisation des informations sur les technos libresurn:md5:e092fd4a91c2b026a9e3a58e7dcff2492016-06-14T09:30:00+01:002016-06-14T09:30:00+01:00alterlibristeLogiciels libresAlpinuxastuceBlogueLinux.caNipSourceplanet-librepodcast <p>Cette réflexion a été initiée au cours d’un échange mail avec <a href="http://www.blog-libre.org/author/cascador/">Cascador</a>. J’espère ne pas déformer sa pensée en résumant qu’il trouvait que les infos diffusés avaient tendance à se scinder de plus en plus entre, d’un côté, des articles techniques de professionnels et, de l’autre, des billets plus philosophiques d’amateurs. <br />
Le défi des relais d’information serait donc de garder une cohérence entre ces deux tendances afin que ceux qui apprennent à utiliser la technique puisse trouver des outils et tutos pour progresser tandis que ceux qui baignent dedans tous les jours se posent parfois la question de la philosophie sous-jacente de leurs outils.<br /> J’avoue que sans y avoir réfléchi auparavant, je partageais volontiers son avis.</p>
<p>Dans les semaines qui ont suivi, je me suis aperçu que, depuis quelques temps, dans certains podcasts sur le libre que j’écoutais, il m’arrivait de ne rien comprendre, même pas de quoi il s’agissait. Cela n’était jamais arrivé depuis quatre ans que j’écoute tout ce qui passe sur le sujet. <br />
Je parle ici principalement de <a href="http://nipcast.com/category/nipsource/">NipSource</a> et de <a href="http://www.bloguelinux.ca/">BlogLinux</a>, a priori rien d’insurmontable, les animateurs sont passionnés et intéressants à écouter, il y a toujours des petites choses à apprendre même si certains sujets ne nous concernent pas mais on parle de choses tellement techniques que parfois ça devient difficile à suivre. Un commentaire sur BlogLinux a d’ailleurs relevé cette dérive en disant que le geekage atteint parfois des domaines tellement pointus (programmation, arduino, serveurs, OS mobiles, ...) que pour un simple utilisateur desktop qui veut continuer à améliorer son système ou découvrir des logiciels/astuces, ça s’éloigne beaucoup de ses centres d’intérêt.</p>
<p>Doit-on laisser les gens qui veulent apprendre se débrouiller tous seuls alors que beaucoup de blogueurs constatent un ralentissement des billets d’échange d’expérience et que d’un autre côté des articles sur les langages de programmation, les réseaux, les conteneurs et autres se multiplient ?<br />
Bien entendu, ceux qui sont déjà assez loin dans la technique sont contents de pouvoir aller plus loin mais ceux qui n’y comprennent rien voudraient parfois savoir de quoi il s’agit et comment utiliser certains aspects. Mais il faut pour cela que les auteurs aient à l’esprit que le public n’aura pas leur niveau et qu’il faut parfois redonner les bases et renvoyer vers les tutos de base pour celui qui veut s’y mettre.</p>
<p>Comment apprend-on à utiliser et optimiser ses pratiques informatiques ? <br />
C’est en regardant les autres faire. Il y a des tas d’astuces que l’on utilise au quotidien que l’on n’explique pas assez en supposant qu’elles sont connues de tous. <br />
Un exemple tout bête ? <br />
Dans un podcast, au milieu de descriptions de paramètres ésotériques en ligne de commande, un animateur aborde à un moment sur le ton de la boutade, que ce n’est pas comme le <code>sudo !!</code> que tout le monde connaît. <br />
Moi je ne connaissais pas et je relaie donc l’info puisque cela me sert maintenant très souvent. Il vous arrive parfois d’avoir oublié de mettre sudo devant une commande parce que vous ne saviez pas/plus qu’il fallait l’exécuter en mode super-utilisateur ? <br />
Je suppose que oui, alors si vous êtes très débutant, vous retapez toute la commande ou si vous savez au minimum utiliser l’auto-complétion, vous faites flèche vers le haut pour que la commande précédente s’affiche et vous allez avec le curseur jusqu’au début de la ligne pour ajouter le sudo. <br />
Et bien, il y a beaucoup plus facile puisque la commande <code>sudo !!</code> permet d’exécuter la commande précédente en sudo.</p>
<p>Voilà, c’était l’astuce du jour du genre de celles j’aimerais lire ou entendre plus souvent plutôt que des pages entières de commandes de base dont on ne se souviendra pas et que l’on pourra chercher dans la documentation le jour où on en aura besoin.</p>
<p>Bref, il s’agit ici de ne pas creuser un fossé entre ceux qui veulent apprendre et ceux qui savent déjà. Et pour cela, Cascador a raison, il faut garder un contact entre les différents niveaux de compétences, car les plus avancés devront continuer à pouvoir répondre aux questions bêtes de celui qui ne comprend pas et ils seront parfois surpris par l’implication de celui-ci comme <a href="http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2016/05/13/Podcasting-%3A-Alpinux">je le décrivais dans l’interview de Pouhiou</a>.</p>Les flux du JdH à ma sauceurn:md5:163bb0843c264176293c2b1ce67eac8e2016-06-13T16:33:00+01:002016-06-13T16:33:00+01:00alterlibristeMonde numériqueastuceDiaspora*Journal du Hacker <p>Une petite astuce en passant qui m’a permis de répondre à un besoin que j’avais. Un exemple supplémentaire de l’intérêt et de la facilité de suivre les flux rss.</p>
<p>Le <a href="https://www.journalduhacker.net/">Journal du Hacker</a> fournit des liens vers des articles mais dans leur flux rss, les pages sont vides avec uniquement le titre qui mène à l’article et un lien vers les commentaires sur le JdH.</p>
<p><img src="http://alterlibriste.free.fr/public/.Capture_du_2016-06-08_13_26_39_m.jpg" alt="Capture_du_2016-06-08_13_26_39.png" title="Capture_du_2016-06-08_13_26_39.png, juin 2016" /></p>
<p>Personnellement, cela m’embête car cela ne donne aucune information ni sur la source, ni sur le contenu de l’article et parfois de savoir de quel site il vient me permet de décider si j’ai envie ou pas d’aller le lire ou même si je l’ai déjà lu car une bonne partie des articles sont déjà dans les flux que je suis. J’ai fait part de cet aspect à l’équipe mais cela n’a pas semblé être une modification pertinente.</p>
<p>J’ai cependant remarqué que sur Diaspora* le lien était en toutes lettres dans chaque post. <br /></p>
<p><img src="http://alterlibriste.free.fr/public/.Capture_du_2016-06-08_13_25_54_m.jpg" alt="Capture_du_2016-06-08_13_25_54.png" title="Capture_du_2016-06-08_13_25_54.png, juin 2016" /></p>
<p>Quoi qu’en disent ceux qui considèrent les réseaux sociaux comme nouveaux moyens de veille, je n’ai pas envie d’avoir des tas de liens vers des articles externes dans ma timeline. <br /></p>
<p>Qu’à cela ne tienne, je vais combiner les deux.</p>
<p>Si on veut suivre quelqu’un sur Diaspora*, il est très facile, contrairement à d’autres réseaux sociaux plus fermés, de suivre son flux atom, il se constitue de la manière suivante : <br />
<code>adresse du pod/public/identifiant.atom</code><br /></p>
<p>Soit dans notre cas :<br />
<code>https://framasphere.org/public/journalduhacker.atom</code></p>
<p>Et voilà, j’ai les informations qui m’intéressent que je reçois dans mes flux, ce qui est plus pratique pour retrouver les articles plus tard.</p>