Raspberry Pi : le pourquoi du comment

Bon, comme pas mal d’amateur d’informatique et de bidouillage, la sortie du Raspberry Pi ne m’a pas laissé indifférent ; pour autant, je ne suis pas du genre à me jeter sur le premier gadget venu et attends en général d’en avoir l’utilité avant de sauter le pas (même si ça ne coûte que quelques dizaines d’Euros). Et puis, il fallait quand même attendre de savoir si cette petite carte tenait ses promesses et n’était pas trop vite supplantée par une autre.

Alors le besoin est venu du fait que j’ai un rétroprojecteur (à défaut d’une télé pour pouvoir regarder un bon DVD) et que depuis un peu plus d’un an, faute de mur servant d’écran, il n’est plus à côté de mon PC principal sur lequel il était branché en double écran (ça me rappelle quelques heures d’amusements avec Xorg.conf dans mes premières Ubuntu). Il me fallait donc brancher notre vieux portable pour projeter un film avec une qualité sonore pas idéale. Ce dernier (qui a une ATI radeon mobility) reconnaît bien le projecteur sous Squeeze mais pas sous Xubuntu 12.04 que j’ai adopté pour une meilleure performance vidéo ; bref, le vidéoprojecteur n’était plus trop utilisé du fait de la contrainte d’installation et du manque de qualité sonore et vidéo.

Lorsque j’ai entendu parlé d’une utilisation possible du Raspberry comme Media Center, j’ai commencé à étudier la question de plus près. Mes besoins étaient les suivants :

  • le Raspberry avec sa carte SD et son alimentation : 50€

  • pouvoir me connecter à mon projecteur en DVI -> achat d’un convertisseur HDMI to DVI : 4€

  • utiliser un lecteur de DVD interne d’un vieux PC pour me connecter en USB -> achat d’un kit IDE to USB avec alimentation secteur : 12€

  • trouver des enceintes pas trop chères mais qui aient un peu de puissance pour les films avec jack et alimentation secteur -> Altec Lansing 221 2.1 d’occasion sur lbc : 15€

Soit un total d’environ 80€ pour pouvoir visionner mes vidéos correctement sur mon projecteur sans devoir recourir à un autre ordinateur.

Au départ, je prévoyais de faire une caisse avec la majorité des composants et tous leurs fils et ainsi fixer dedans le raspberry mais comme on est toujours en train de devoir y connecter ou déconnecter un truc et de le bouger pour aller le connecter pour une mise à jour, il valait mieux le laisser accessible mais un boîtier est quand même de rigueur alors j’en ai fabriqué un en plastique rigide à partir d’un étui pour photos en le recoupant sur les dimensions du punnet case.

Pour le clavier et la souris, heureusement, j’en ai quelques-uns de rab à la maison dont un combo sans fil

Il faut le dire 2 prises USB c’est vraiment court et même si à terme, seule une souris est indispensable, le clavier s’avère indispensable pour le paramétrage.

Voilà globalement pour la partie matérielle, on se retrouve dans un prochain billet pour la partie logicielle.

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