Face à l'horreur

Il est des moments où l’horreur emporte tout sur son passage et déclenche en nous un flot indomptable d’émotions : tristesse, peur, colère, voire envie de vengeance, ....

Pourtant, une fois les larmes de la compassion passées, à quoi bon continuer de pleurer ? A quoi bon avoir peur ou faire peur ? A quoi bon vouloir faire la même chose à celui qui l’inflige ? Cela ne réparera aucun dégât.

Le plus grand malaise vient de notre incompréhension de cette horreur et surtout de notre totale impuissance face à elle.

Pourtant, il faut reprendre sa vie et, plutôt que de verser dans de faciles discours théoriques de "y’a qu’à, faut qu’on", continuer à prôner les valeurs qui nous sont chères : tolérance, amour, liberté, égalité et fraternité. Ce n’est pas parce qu’elles ont été entachées qu’elles ne valent plus rien, au contraire, c’est en les reprenant comme idéal par le plus grand nombre que nous donnons le moins de chances possibles à d’autres horreurs de se produire.

Aussi futiles que puissent paraître nos actions et préoccupations dans des moments pareils (comme celles de ce blog), si elles nourrissent ces idéaux (ici, ceux de la liberté et du partage), alors c’est le seul moyen d’agir vraiment.

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