alterlibriste

Comme on peut le constater, il y a une espèce de fascination entre Cyrille et moi. Il y a peu, je regardais pour m’amuser le nombre de références mutuelles sur nos blogs respectifs et nous en étions à 24 chacun en à peine plus de deux ans, autant dire qu’il se passe rarement un mois sans qu’on ne s’envoie des fleurs (avec un petit passage tendu quand même à propos de l’avenir d’un certain OS pour mobile).

Ce rapprochement tient autant à nos différences qu’à nos points communs, car il y a quand même pas mal de points troublants. Devinez de qui je parle dans la bio suivante :

Né en 1975, il fait des études assez longues pour ne pas trop réussir à trouver un poste dans son domaine, il part à Paris au début des années 2000 pour apprendre le COBOL en quelques semaines et finir en mission sur du mainframe pour gérer le passage à l’Euro. Ne supportant pas la vie parisienne et de plus en plus difficilement ce métier, il quitte Paris en 2003. Après plusieurs déménagements avec sa compagne enseignante en primaire, il finit par acheter une maison près de la Mer ainsi qu’un Partner (quelle belle rime). Il a deux enfants, aime écouter Saez et ne jure que par Debian. Il blogue entre-autres sur le libre, ce qui explique son passage dans l’équipe du Planet-Libre. Lors de la sortie de Firefox OS en France, il n’a donc pas hésité longtemps avant d’acquérir un Open C et partager son aventure sur Diaspora*.

Je suis... Je suis...
Et bien, tous les deux.
Tous les faits ci-dessus sont totalement communs (et il y en a peut-être d’autres que l’on n’a pas encore découvert). Sauf qu’il y a des oppositions encore plus troublantes : il est autant du Sud que je suis du Nord, je suis autant chevelu, qu’il ne l’est plus, l’un est d’une fougue et d’une impatience hors du commun alors que l’autre est le "plus modéré de la Terre" et plutôt dans l’apprenti sage. Il écoute du rap alors que je suis rock indé. Il déballe toutes ses aventures sur son blog alors que je reste très discret sur ma vie privée et mon identité. Il écrit à une vitesse hallucinante, est capable de faire trois choses en même temps et ses journées semblent contenir 48h alors que je n’arrive à me concentrer que sur une chose à la fois et pond difficilement plus d’un article par semaine. Il n’hésite pas à "maraver" les gens qui le gonflent alors que je préfère les ignorer. Je suis d’une stabilité incroyable en matière d’opérateurs, de services, de logiciels et d’appareils tandis qu’il change au moins l’un d’entre eux chaque mois.

Troublant comme tout nous oppose et pourtant nous font nous retrouver sur des points bien précis. C’est probablement ce qui rend entre nous le débat si intéressant, un peu comme deux aimants qui, selon leurs pôles, s’attirent ou s’opposent. Tiens, c’est comme ça qu’on fait tourner un moteur...

Chanson que Saez interprétera lorsque Cyrille ira le voir (extrait de Betty de l’album Messina)
Cyrille c’est l’Amérique
mais la bêtise en moins
c’est comme une nuit d’amour
oui mais sans lendemain
c’est comme faire un sourire à la vie Cyrille
Cyrille c’est la beauté
Cyrille c’est infini
Cyrille c’est liberté
Cyrille c’est poésie
ouais Cyrille c’est Cyrille
et si l’amour est noir noir noir
aussi noir que Cyrille
allez va pour le désespoir
de le revoir me dire
allez ressers à boire