Un petit billet technique aujourd’hui en rapport avec une expérience récente en lien avec une autre qui m’a sauvée.
Quand on veut installer un Linux, le passage par le BIOS est quasi obligatoire ne serait-ce que pour booter sur autre chose que sur le disque dur d’origine afin de tester une distribution en live puis l’installer si tout semble OK.
Sur les vieux PC, il faut parfois activer l’USB legacy, changer l’ordre de boot, sur les PC modernes, désactiver le secure boot, bref, il ne faut pas avoir peur de mettre les mains dans le cambouis.
Du vécu. Celui qui n’a jamais fait cette expérience n’est jamais entré dans un BIOS de sa vie.
Les novices ou ceux qui y sont allés un peu trop confiants ont parfois des expériences désagréables qui peuvent mettre la machine complètement hors-service.
Déjà, règle n°1 : ne changer qu’un paramètre à la fois surtout si on n’est pas sûr de ce qu’on fait afin de tout remettre comme avant.
Sauf que même en prenant ses précautions on a parfois des surprises…
Il y a deux jours quand après avoir changé un paramètre mon PC ne bootait plus et en plus lorsque j’entrais dans le BIOS pour le remettre, la sauvegarde (F10) bloquait tout (un freeze du BIOS, je n’avais jamais vu ça).
Quand on en est là, on fait moins le malin, surtout quand le PC est sensé être opérationnel le lendemain.
C’est là, que je me suis souvenu d’un autre cas lors d’un reconditionnement de machines d’entreprises, on était tombé sur un BIOS avec mot de passe (forcément on ne l’avait pas) qui empêchait de pouvoir booter sur une clé USB.
Dans les deux cas, la solution est simple et connue de ceux qui tripotent les entrailles des vieilles machines mais à garder sous le coude pour les autres : il faut réinitialiser le BIOS (reset) afin de retrouver les paramètres d’usine sans les éventuels mots de passe où modifications foireuses.
Pour cela, il suffit d’enlever la pile qui est sur la carte mère et qui permet de garder en mémoire la date et l’heure ainsi que les paramètres du BIOS.
Concrètement, on coupe l’alimentation, on ouvre le boîtier (forcément pour un portable, c’est plus technique), on cherche la pile plate (bien cachée et inaccessible pour nos grosses paluches) et on l’enlève, celui qui m’avait montré ça appuyait sur le bouton de mise en marche afin de vider les condensateurs, du coup je le fait aussi, ça ne coûte rien (alors que si le reset n’a pas fonctionné, il faudra tout refaire).
On remet la pile, on referme, on rebranche, on redémarre et hop, on retrouve un BIOS tout neuf.
1 De Magic Banana -
Un petit peu de pub pour le manuel que j'ai écrit à propos du démarrage d'un système Live : https://trisquel.info/fr/wiki/d%C3%...
Sinon (rien à voir), je ne crois pas que tu ais déjà mentionné Freezone comme podcast qui vaille grandement l''écoute : https://asso.libre-a-toi.org/fre/fr...
Calimaq (aka Lionel Morel) nous y parle de droit d’auteur, de droit des marques et de droit des brevets en termes simples et en s'appuyant sur l'actualité. Il nous présente aussi des "pépites libres".
Et bravo pour ton blog. Je le suis avec plaisir depuis bien longtemps.
2 De Oni_Shadow -
Pourquoi désactiver l'uefi sur les nouvelles machines ? C'est bien plus pratique que le bios !
3 De genma -
> Pourquoi désactiver l'uefi sur les nouvelles machines ? C'est bien plus pratique que le bios !
Ne s'agit-il pas en effet de l'option "secure boot" présente en activée par défaut dans les UEFI moderne pour Windows, qu'on désactive si on installe une distribution GNU/Linux?
4 De alterlibriste -
Effectivement, je voulais parler du secure boot, c'est corrigé.
5 De CoudCoud -
Petit ajout : sur certaines cartes mères il y a en supplément un cavalier qui sert au reset. Des fois il faut l'enlever, des fois il est sur deux broches et il faut le déplacer sur deux autres.
Donc si la procédure que tu as donnée ne suffit pas, il faut lire la documentation de la carte mère pour avoir la procédure complète.