Pas toujours facile de promouvoir le libre quand on n'est pas convaincu

Encore un billet un peu sous forme de dépêche, mais il va falloir oublier quelque temps les longues réflexions, car je n’ai ni vraiment l’envie, ni vraiment le temps. Je préfère profiter du temps plutôt agréable pour aller faire du sport dehors. Même la lecture de mes flux rss est plus ou moins expédiée sans m’attarder sur les annonces de versions, les billets techniques ni les aspects sécurité.

Je n’en reste pas moins dans la mouvance libriste et continue d’écouter les podcasts traitant le sujet de près ou de loin. Je signale donc que l’émission canadienne (précédemment chroniquée) traitait ce week-end des logiciels libres. Bon, pour des addicts aux iPhone et aux réseaux sociaux de masse, ça sonnait un peu faux et il y a même eu une petite remarque assez désobligeante comme quoi les développeurs faisaient d’abord du libre pour se faire un CV avant d’intégrer les grosses boîtes privatrices.

La partie la plus intéressante était celle consacré à Purism avec ses machines libres : laptop et futur téléphone. Ce dernier fait pas mal parler de lui, à voir s’il fera mieux que la tentative ratée de Canonical ; ils en sont actuellement à 30 % de leur campagne de financement, 35 jours avant la fin. Il y a une demande mais à ce prix (600 $) et avec un tel délai (presque un an et demi), il faut être motivé !

La fin de l’émission a été consacrée aux CHATONS de Framasoft que l’on ne présente plus ici. Encore une fois, ça sentait un peu l’œuvre de charité, pourquoi quitter le monde Google quand on s’y sent si bien et que tout y est tellement mieux fait ?, avouent certains intervenants.

Cela me fait penser que finalement, tous ceux qui relaient ce genre d’informations se donnent en quelque sorte bonne conscience en montrant qu’une alternative existe pour ceux qui se plaignent des géants du web. Encore faudrait-il avoir le courage de ses opinions et parfois accepter un peu moins de clinquant pour plus de liberté.

EDIT du 22/09 : la critique concerne l’attitude de quelques animateurs de l’émission qui regardaient le libre du haut de leurs habitudes propriétaires, pas du tout vis-à-vis de l’intervention de Jean-François FORTIN TAM venu défendre les avancées des technologies et logiciels libres au pied levé.

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