Communautés d'affinités plutôt que réseaux sociaux

Cette semaine j’ai supprimé mon compte Diaspora*. Ça faisait un moment que ça me titillait. Je n’y participais plus beaucoup mais y allais quand même au moins tous les deux jours voir les nouvelles dans mon flux des personnes et tags que je suivais. À chaque fois j’y trouvais une info intéressante et donc je remettais ma suppression à plus tard. Cette fois c’était décidé.

Je garderai un bon souvenir de Diaspora*, de son fonctionnement et de ses membres que j’ai appréciés durant plus de 3 ans. Ce n’est pas pour aller faire des prouts ou des cui-cui ailleurs, c’est juste que les réseaux sociaux ça prend du temps pour quelques infos intéressantes et beaucoup de choses moins pertinentes.

Si j’étais Cascador qui, sans être sur aucun réseau mais me surveillant de près, a été le premier à se rendre compte de ma désertion, je vanterais les mérites du mail. Il a raison, lorsque je veux discuter avec quelqu’un, ça reste un moyen direct mais ça reste du pair à pair avec les avantages (franc-parler) et les inconvénients (échanges à plusieurs peu approprié) que ça représente.

Je serai plutôt tenté de dire que pour ceux qui se lassent des réseaux sociaux (ne servant finalement qu’à faire de la vitrine, de l’apparence ou du buzz) mais qui veulent continuer à échanger à plusieurs, rien de tel que les communautés. Les forums ne sont pas morts et les dernières versions sont aussi agréables à utiliser que les réseaux sociaux. Sauf que là, on y va pour un centre d’intérêt commun : un projet, une activité, un loisir, un blogueur, ... On s’y retrouve à quelques dizaines, on se connaît plus ou moins, on sait quel ton utiliser avec tel ou tel sans risquer l’humour mal compris ou la prise de tête. On y va de temps en temps et on laisse tomber lorsque l’on n’y a plus d’intérêts.

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